#Le brief du 29 juin 2023

DS223j : un NAS d’entrée de gamme avec SoC Realtek RTD1619B, à 225 euros

DS223j : un NAS d’entrée de gamme avec SoC Realtek RTD1619B, à 225 euros

Le 29 juin 2023 à 05h06

Synology continue de mettre à jour ses anciens NAS, avec l’entrée de deux gammes à deux baies cette fois-ci. Il est animé par un SoC Realtek RTD1619B avec quatre cœurs – que l’on retrouve aussi dans les DS223 et DS423.

1 Go de DDR4 est aussi de la partie, contre 512 Mo sur le DS220j. Pas de changement sur la connectique avec un port réseau à 1 Gb/s et deux USB 3.2 Gen 1. La fiche technique est disponible par ici.

LDLC propose ce DS223j à 225 euros, soit quelques euros de plus que le DS220j qu’il remplace.

Le 29 juin 2023 à 05h06

DS223j : un NAS d’entrée de gamme avec SoC Realtek RTD1619B, à 225 euros

Synfonium (75 % Klaba, 25 % CDC) regroupe Qwant et Shadow

Synfonium (75 % Klaba, 25 % CDC) regroupe Qwant et Shadow

Le 29 juin 2023 à 05h06

Cette semaine, Octave Klaba a annoncé la signature d’un accord pour racheter le moteur de recherche français Qwant : 

« Avec Miro, mon frère, et la Caisse des Dépôts, nous avons décidé de finaliser la création de Synfonium qui va maintenant racheter 100 % de Qwant et 100 % de Shadow. Synfonium est détenue à 75 % par Jezby Venture & Deep Code et à 25 % par la CDC. Le closing interviendra cet été ».

Sur Twitter, Octave Klaba explique qu’il souhaite « intégrer tout l’écosystème de la tech EU dans l’aventure » et précise qu’il donnera de plus amples détails à la rentrée. « L’un de rôles de Synfonium est de créer la masse critique des utilisateurs et des clients B2C & B2B qui vont pouvoir utiliser tous ces services gratuits et payants ».

« Le chemin est long, complexe et couteux, mais il y a une vraie attente d’avoir cette plateforme dans le Cloud SaaS EU qui respectent nos valeurs et nos lois européennes », ajoute-t-il. 

Le 29 juin 2023 à 05h06

Synfonium (75 % Klaba, 25 % CDC) regroupe Qwant et Shadow

« Data Act » sur l’accès et l’utilisation des données : accord entre le Parlement et le Conseil européens

« Data Act » sur l’accès et l’utilisation des données : accord entre le Parlement et le Conseil européens

Le 29 juin 2023 à 05h06

Cela fait un peu plus d’un an que la Commission européenne a dévoilé son projet de réglement « en faveur d'une économie des données équitable et innovante ».

Cette semaine, « un accord informel a été conclu mardi entre les députés et le Conseil, a pour but de stimuler l'innovation en supprimant les obstacles qui limitent l'accès aux données ».

Le but du « Data Act » est de fixer « les règles pour le partage des données produites par l'utilisation de produits connectés ou de services associés (par exemple, l'Internet des objets ou les machines industrielles) et offre aux utilisateurs la possibilité d'accéder aux données qu'ils génèrent ».

Il devrait en outre « faciliter le développement de nouveaux services, surtout dans le domaine de l'intelligence artificielle, où une grande quantité de données est nécessaire pour l'entrainement des algorithmes ». Les données sont au cœur de la « guerre » des IA et les sociétés américaines telles qu’Amazon, Google, Facebook et Microsoft pour ne citer qu’eux en disposent en très grosses quantités. 

Le 29 juin 2023 à 05h06

« Data Act » sur l’accès et l’utilisation des données : accord entre le Parlement et le Conseil européens

La revue Nature plaide pour s’occuper des dangers actuels de l’IA au lieu de parler d’apocalypse

La revue Nature plaide pour s’occuper des dangers actuels de l’IA au lieu de parler d’apocalypse

Le 29 juin 2023 à 05h06

Dans un éditorial publié ce mardi 27 juin, la revue scientifique Nature pousse à ce que le débat sur l'IA ne se concentre pas sur une éventuelle apocalypse comme l'ont évoqué plusieurs PDG d'entreprises du numérique en mars dernier, mais sur les dangers concrets et actuels liés aux techniques d'intelligence artificielle.

Faisant remarquer qu' « il est inhabituel de voir des chefs d'entreprise parler de la létalité potentielle de leur propre produit », la revue estime que c'est un tour de passe-passe qui « détourne l'attention du véritable problème : les dommages sociétaux que les systèmes et outils d'IA causent aujourd'hui, ou risquent de causer à l'avenir ».

Selon cet éditorial, « de nombreux chercheurs et éthiciens en IA auxquels Nature s'est adressé sont frustrés par le discours catastrophiste qui domine les débats sur l'IA ». D'une part, parce qu’il alimente l'image d'une machine toute-puissante qui pousse chaque pays à vouloir la contrôler et en tirer le plus de profit. Et, d'autre part, car très mobilisateur d'émotions, il permet à un groupe homogène de dirigeants d'entreprises et spécialistes des technologies « de dominer la conversation sur les risques et la réglementation de l'IA, tandis que d'autres communautés sont laissées de côté ».

L'éditorial cite les biais des algorithmes d'IA, la suppression d'emplois et l'utilisation abusive de la reconnaissance faciale comme des exemples de sujets sur lesquels « les débats manquent d'oxygène ».

Pour la revue scientifique, « Les entreprises technologiques doivent formuler des normes industrielles pour le développement responsable de systèmes et d'outils d'IA, et entreprendre des tests de sécurité rigoureux avant la mise sur le marché des produits » et « les gouvernements doivent mettre en place des cadres juridiques et réglementaires appropriés et appliquer les lois existantes ».

Nature appelle à ce que les chercheurs spécialistes du domaine soient entendus : « Les chercheurs doivent jouer leur rôle en créant une culture de l'IA responsable à partir de la base ». « Les discours alarmistes sur les risques existentiels ne sont pas constructifs. Une discussion sérieuse sur les risques réels et les mesures à prendre pour les contenir le sont », résume l'éditorial.

Le 29 juin 2023 à 05h06

La revue Nature plaide pour s’occuper des dangers actuels de l’IA au lieu de parler d’apocalypse

Apple dénonce elle aussi le projet britannique de surveillance du chiffrement de bout en bout

Apple dénonce elle aussi le projet britannique de surveillance du chiffrement de bout en bout

Le 29 juin 2023 à 05h06

« Apple demande instamment au gouvernement d'amender le projet de loi afin de protéger un chiffrement fort de bout en bout dans l'intérêt de tous », rapporte la BBC. Dans un communiqué, l'entreprise explique pourquoi elle vient se rajouter à la longue liste des entreprises qui critiquent le projet de loi britannique Online Safety Bill qui propose une surveillance chiffrement de bout en bout (E2EE) : 

« Le chiffrement de bout en bout est une capacité essentielle qui protège la vie privée des journalistes, des militants des droits de l'homme et des diplomates. Il aide également les citoyens ordinaires à se défendre contre la surveillance, l'usurpation d'identité, la fraude et les violations de données. Le projet de loi sur la sécurité en ligne constitue une menace sérieuse pour cette protection et pourrait exposer les citoyens britanniques à des risques accrus. »

Ce soutien d'Apple intervient alors que l'Open Rights Group, une des principales ONG britanniques de défense des libertés numériques, qui combat le projet de loi depuis des mois, vient d'adresser au gouvernement un courrier signé par 80 organisations internationales (dont l'EFF, EDRi, la Quadrature et Wikimedia) déplorant que « le Royaume-Uni pourrait devenir la première démocratie libérale à exiger l'analyse systématique des messages de chat privés, y compris ceux qui sont sécurisés par un chiffrement de bout en bout », et le « maillon faible du système mondial » : 

« Étant donné que plus de 40 millions de citoyens britanniques et 2 milliards de personnes dans le monde utilisent ces services, cela représente un risque important pour la sécurité des services de communication numérique, non seulement au Royaume-Uni, mais aussi à l'échelle internationale. »

Le gouvernement a rétorqué à la BBC que « les entreprises ne devraient mettre en œuvre le chiffrement de bout en bout que si elles peuvent simultanément empêcher les abus sexuels odieux commis sur des enfants sur leurs plates-formes » : 

« Nous continuerons à travailler avec elles pour trouver des solutions permettant de lutter contre la diffusion de matériel pédopornographique tout en préservant la vie privée des utilisateurs. »

Le 29 juin 2023 à 05h06

Apple dénonce elle aussi le projet britannique de surveillance du chiffrement de bout en bout

Proton lance officiellement Pass, son gestionnaire de mots de passe

Proton lance officiellement Pass, son gestionnaire de mots de passe

Le 29 juin 2023 à 05h06

Fin avril, Proton annonçait que son gestionnaire Pass serait disponible d'ici à la fin de l’année. Il n’aura finalement fallu qu’un petit peu plus de deux mois pour le terminer.

Proton Pass assure toutes les missions élémentaires d’un gestionnaire de mots de passe, dont la création de mots longs et aléatoires, leur enregistrement, le remplissage automatique dans les formulaires, le second facteur d’authentification, les coffres-forts thématiques, la création de notes sécurisées ou encore l’import de bases depuis les solutions concurrentes via un fichier CSV.

Proton oblige, toutes les données sont chiffrées de bout en bout. À noter une fonction encore peu répandue, la création automatique d’alias quand on souhaite cacher sa véritable adresse email lors d’une inscription. La société précise que le résultat d’un audit de sécurité (réalisé par un tiers) sera publié dans les semaines qui viennent.

Mais, s’agissant d’une première version, les pistes d’améliorations restent nombreuses. On ne peut pas par exemple partager les coffres-forts. Il n’y a pas non plus de surveillance des fuites de données impliquant les identifiants de l’utilisateur, ni d’avertissement en cas de doublon.

Des applications pour Android et iOS sont déjà disponibles, de même que des extensions pour Chrome, Firefox et Brave.

Côté tarifs, il y a une bonne surprise : une offre gratuite est présente. Elle ne gère pas les seconds facteurs d’authentification et ne permet la création que de dix alias, mais elle a pour elle de pouvoir être installée sur l’ensemble des appareils et ne pas limiter le nombre de mots de passe que l’on peut stocker.

Pour débloquer toutes les fonctions, il faudra passer par l’abonnement Proton Pass Plus : 3,99 euros par mois avec engagement d’un an, ou 2,99 euros pendant deux ans. Cependant, jusqu’au 28 juillet, on peut prendre cet abonnement pour 1 euro par mois (facture annuelle) et maintenir ce tarif tant que l’on ne se désabonne pas.

Enfin, les personnes abonnées à Proton Unlimited (à partir de 7,99 euros par mois) reçoivent automatiquement Proton Pass Plus dans leur bouquet de services.

Le 29 juin 2023 à 05h06

Proton lance officiellement Pass, son gestionnaire de mots de passe

Face au changement climatique, l’Académie des Technologies appelle à la sobriété

Face au changement climatique, l’Académie des Technologies appelle à la sobriété

Le 29 juin 2023 à 05h06

Pour faire face à l’urgence climatique, l’Académie des Technologies estime que la technologie ne suffira pas.

Dans un rapport publié le 26 juin, la société savante déclare qu’à l’analyse des « bénéfices, coûts et risques pour la collectivité des technologies », ces dernières ne suffiront pas à faire face aux enjeux environnementaux présents et futurs.

Ni les énergies décarbonées, ni les technologies susceptibles d’aider ne seront déployées suffisamment rapidement pour atteindre les engagements Européens de limiter le réchauffement climatiques à 1,5° C - pour y parvenir, « il faudrait une réduction de 5 % par an d’ici 2030 et 7 % d’ici 2050 » indique le document. Dans ces conditions, l’Académie considère que « la sobriété est nécessaire au progrès » tout comme « le progrès est nécessaire à la sobriété ».

Une approche par la sobriété nécessiterait de combiner « comportements individuels, mesures systémiques (infrastructures, réglementation…) et évolution de la structure de nos technologies ».

« Il faut agir sans tarder », insiste l’Académie.

Le 29 juin 2023 à 05h06

Face au changement climatique, l’Académie des Technologies appelle à la sobriété

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