#Le brief du 02 juin 2023

Le Pentagone passe un contrat avec SpaceX pour l’utilisation de Starlink en Ukraine

Le Pentagone passe un contrat avec SpaceX pour l'utilisation de Starlink en Ukraine

Le 02 juin 2023 à 05h15

Le Département de la défense (DoD) américain a communiqué jeudi 1er juin avoir signé un contrat pour l'utilisation des terminaux et des services de Starlink sur le territoire ukrainien, explique Bloomberg.

« Nous continuons à travailler avec une série de partenaires internationaux pour garantir que l'Ukraine dispose des capacités satellitaires et de communication résilientes dont elle a besoin » a déclaré le Pentagone.

Le média américain suppose que cet achat se fera dans le cadre du programme de financement  « Ukraine Security Assistance Initiative » mis en place par le DoD dès juin 2020 pour renforcer les capacités de défense de l'Ukraine.

Le DoD refuse de donner plus de détail sur le contrat, que ça soit sur le montant ou sur le nombre de terminaux.

En octobre dernier, le PDG de SpaceX, Elon Musk, avait déclaré que son entreprise n'était plus capable de financer l'équipement de Starlink en Ukraine puis s'était ravisé. Puis en février dernier, il avait tweeté « Starlink est l'épine dorsale de la communication en Ukraine, en particulier sur les lignes de front, où presque toutes les autres connexions Internet ont été détruites. Mais nous ne permettrons pas une escalade du conflit qui pourrait conduire à la troisième guerre mondiale. »

Le 02 juin 2023 à 05h15

Le Pentagone passe un contrat avec SpaceX pour l’utilisation de Starlink en Ukraine

IA : une ONG désactive son chatbot, qui mettait la vie de ses utilisateurs en danger

IA : une ONG désactive son chatbot, qui mettait la vie de ses utilisateurs en danger

Le 02 juin 2023 à 05h15

La National Eating Disorder Association (Neda), la plus importante des ONG états-uniennes de lutte contre les troubles des conduites alimentaires, a désactivé son chatbot d'intelligence artificielle, Tessa, en raison de ses conseils préjudiciables, rapporte The Guardian.

« Nous avons appris hier soir que la version actuelle du Chatbot Tessa, qui gère le programme Body Positivity, pourrait avoir donné des informations nuisibles et sans rapport avec le programme », a déclaré Neda dans un communiqué public mardi. « Nous enquêtons immédiatement sur cette affaire et avons supprimé ce programme jusqu'à nouvel ordre afin de mener une enquête complète. »

Neda avait travaillé avec des chercheurs en psychologie et Cass AI, une entreprise qui développe des chatbots d'IA axés sur la santé mentale, pour mettre au point le chatbot. Dans un message sur le site web de Neda concernant le chatbot mais qui, souligne The Guardian, « a depuis été supprimé », Ellen Fitzsimmons-Craft, psychologue à l'université Washington de St Louis qui avait participé au développement du chatbot, a déclaré que Tessa avait été conçue comme « une solution pour rendre la prévention des troubles de l'alimentation plus largement accessible ».

Lundi, Sharon Maxwell, qui se présente comme une « femme grosse, fière et sans complexe », qui s'est « donnée pour mission d'aider les personnes grosses à se sentir en sécurité dans les établissements de santé et à éprouver de la joie à vivre dans leur corps gras » avait dénoncé sur Instagram les dégâts causés par le chatbot de Neda, qui lui recommandait de perdre de 500 grammes à 1 kilo par semaine, et donc de diminuer son régime de 500 à 1000 calories par jour : 

« Si j'avais eu accès à ce chatbot lorsque j'étais en proie à mes troubles alimentaires, je n'aurais PAS obtenu d'aide pour mes troubles de l'alimentation. Si je n'avais pas été aidée, je ne serais pas encore en vie aujourd'hui. »

Vice venait par ailleurs de rapporter que Neda avait précisément été critiquée pour avoir licencié en mars quatre des six employés de sa hotline quelques jours après qu'ils avaient formé un syndicat, et les avoir remplacées par ce chatbot Tessa.

Le 02 juin 2023 à 05h15

IA : une ONG désactive son chatbot, qui mettait la vie de ses utilisateurs en danger

Comment Paragon, l’un des principaux concurrents de NSO, a réussi à séduire les États-Unis

Comment Paragon, l'un des principaux concurrents de NSO, a réussi à séduire les États-Unis

Le 02 juin 2023 à 05h15

« Les fabricants de cyberarmes s'efforcent de rester du bon côté des États-Unis », titre le Financial Times. Des entretiens menés avec une demi-douzaine de personnalités du secteur au sujet des trajectoires divergentes de NSO et de Paragon Solutions, l'un de ses principaux concurrents, lui aussi israélien, « montrent à quel point l'industrie des logiciels espions est en train d'être remodelée autour de ceux qui sont favorables aux intérêts américains », avance le FT : 

« À l'été 2019, alors que Paragon Solutions construisait l'une des cyberarmes les plus puissantes au monde, l'entreprise a pris une décision prémonitoire : avant de courtiser un seul client, il valait mieux s'assurer le soutien des Américains. »

La start-up israélienne, qui avait vu ses rivaux NSO et Candiru placés sur liste noire aux États-Unis, à cause de l'utilisation faite de leurs logiciels espions par des pays autoritaires, aurait donc demandé l'aide de conseillers américains de haut niveau, mais également obtenu des fonds de groupes de capital-risque américains, et finalement décroché un client de premier plan qui échappe à ses concurrents : le gouvernement américain.

L'utilisation de son logiciel espion Graphite par la Drug Enforcment Agency (DEA) états-unienne avait été rapportée pour la première fois par le New York Times, en 2022. Mais le FT a découvert que, pour y parvenir, Paragon avait également engagé WestExec Advisors, basé à Washington, un lobbyiste influent composé d'anciens fonctionnaires de la Maison Blanche d'Obama, et consulté l'ex-ambassadeur des États-Unis en Israël, Dan Shapiro, afin de « conseiller Paragon sur son approche stratégique des marchés américain et européen, ainsi que sur la formulation de ses engagements éthiques de pointe visant à garantir l'utilisation appropriée de sa technologie ».

Créée par Ehud Schneorson, un commandant à la retraite de l'unité 8200 (la NSA israélienne), Paragon compte l'ancien Premier ministre Ehud Barak dans son conseil d'administration, et aurait également obtenu des investissements de deux sociétés américaines de capital-risque, Battery Ventures et Red Dot.

« Tout ce qu'ils ont fait s'inscrivait dans le cadre d'une stratégie visant à ce qu'au bout du compte, les États-Unis les considèrent comme les gentils », explique une personne au fait des décisions.

Paragon aurait même décliné les demandes du gouvernement israélien de remplacer Pegasus par son Graphite dans l'arsenal saoudien, après que des traces du logiciel espion de NSO aient été repérées sur les téléphones des associés au chroniqueur saoudien assassiné Jamal Khashoggi, 

Paragon n'en aurait pas moins réussi à vendre son logiciel espion au Mexique, dans le cadre de la lutte contre la drogue que mène aussi la DEA, et quand bien même Pegasus a aussi été utilisé au Mexique pour espionner des défenseurs des droits humains, et même des responsables politiques.

Le 02 juin 2023 à 05h15

Comment Paragon, l’un des principaux concurrents de NSO, a réussi à séduire les États-Unis

Baidu annonce la création d’un fonds dédié à l’intelligence artificielle

Baidu annonce la création d’un fonds dédié à l’intelligence artificielle

Le 02 juin 2023 à 05h15

Le moteur de recherche chinois Baidu a annoncé le 1er juin créer un fonds de capital-risque dédié au financement de start-ups spécialisées dans les applications d’intelligence artificielle générative.

Outre cette structure dotée de 1 milliard de yuans (131 millions d’euros), Baidu lance par ailleurs une compétition à destination des développeurs. Le but : leur faire construire des applications appuyées sur son grand modèle de langage (LLM) ERNIE, ou créer des manières de l’intégrer à leurs produits existants.

Ce faisant, Baidu semble copier le modèle donné par Open AI, note TechCrunch. L’entreprise américaine a effectivement créé un fonds de 175 millions de dollars.

L’acteur chinois s’insère de toute manière dans un contexte de frénésie financière autour des modèles génératifs. Fin avril, le cabinet PricewaterhouseCoopers (PwC) prévoyait par exemple investir 1 milliard de dollars dans le domaine d’ici 2026, tandis que Google opère des investissements directs, dans des start-ups comme Anthropic, fondée par des anciens d’OpenAI, ou plus récemment Runway.

Le 02 juin 2023 à 05h15

Baidu annonce la création d’un fonds dédié à l’intelligence artificielle

Alibaba intègre son modèle génératif de langage à ses applications de messagerie et de réunions

Alibaba intègre son modèle génératif de langage à ses applications de messagerie et de réunions

Le 02 juin 2023 à 05h15

La holding Alibaba Group va intégrer son LLM Tongyi Qianwen dans plusieurs outils bureautiques, rapporte Bloomberg.

Développée par la filiale Alibaba Cloud, la technologie est désormais accessible au grand public, alimentant notamment les interactions entre les usagers et son assistant Tongyi Tingwu. Le modèle génératif sert aussi bien à analyser des documents vidéos et audio qu’à générer des résumés de texte. 

Des applications du modèle vont aussi être ajoutées à la plateforme de collaboration DingTalk, similaire à Slack, que gère le géant chinois.

Le 02 juin 2023 à 05h15

Alibaba intègre son modèle génératif de langage à ses applications de messagerie et de réunions

No Man’s Sky débarque sur Mac

No Man’s Sky débarque sur Mac

Le 02 juin 2023 à 05h15

L’annonce était « teasée » par Sean Murray, fondateur et président de Hello Games, depuis plusieurs jours, à grand renfort de pommes dans ses tweets. Elle ne faisait plus aucun doute, avec la WWDC d’Apple approchant, et environ un an après l’annonce d’un portage en cours.

Contrairement à la plupart des titres cependant, il ne s’agit pas d’un portage à la va-vite et fonctionnant sur Rosetta. Il s’agit d’une version fonctionnant nativement sur les Mac Intel et Apple Silicon. Elle tire en outre parti des dernières technologies de Cupertino pour le jeu, comme Metal 3 et MetalFX Temporal & Spatial Upscaling.

Les chargements du jeu sont décrits comme rapides, particulièrement sur SSD, et les manettes sont pleinement supportées. Les joueurs l’ayant déjà sur Steam peuvent le récupérer gratuitement. Dans le cas contraire, le titre est vendu 59 euros. Il débarquera un peu plus tard sur l’App Store.

En termes de contenu, il s’agit de la même version que sur PC, donc complète avec multijoueur. Cette version Mac est d’ailleurs cross save (Mac et PC) et cross play, signifiant que l’on peut reprendre par exemple sa partie sur un MacBook Air après avoir arrêté de jouer sur PC.

Au vu de la proximité de cette sortie avec la WWDC, il n'est pas impossible que No Man's Sky soit annoncé comme l'un des premiers jeux compatibles avec le casque de réalité virtuelle/augmentée d'Apple, dont les rumeurs évoquent un tarif de 3 000 dollars.

Le 02 juin 2023 à 05h15

No Man’s Sky débarque sur Mac

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