#Le brief du 19 avril 2023

Fedora 38 est disponible en version finale

Fedora 38 est disponible en version finale

Le 19 avril 2023 à 05h24

Pour une fois, la nouvelle version de la distribution n’est pas en retard. La nouvelle image ISO est disponible depuis hier soir.

Nous ne reviendrons pas en détail sur les nouveautés de Fedora 38, nous l’avons fait dans notre article sur la bêta. En résumé, on trouve un noyau Linux 6.2.0, GNOME 44, KDE Plasma 5.27, Xfce 4.18, un spin officiel Budgie, un accès sans restriction à Flathub, ainsi que d’autres améliorations.

Lorsqu’une nouvelle révision sort, une notification apparaît pour prévenir de sa présence. Auquel cas, selon votre niveau de confiance dans la nouvelle version stable, vous pouvez déclencher son installation.

Une partie des utilisateurs préfère cependant attendre un peu, le temps que les éventuels problèmes de jeunesse soient éliminés. Dans tous les cas, une sauvegarde des données est recommandée.

Si vous préférez la ligne de commande pour lancer l’installation, voici celles à exécuter l’une après l’autre dans un terminal :

sudo dnf update
sudo dnf upgrade --refresh
sudo dnf install dnf-plugin-system-upgrade
sudo dnf system-upgrade download --releasever=38
sudo dnf system-upgrade reboot

Le 19 avril 2023 à 05h24

Fedora 38 est disponible en version finale

NSO pourrait hacker des iPhone de trois manières, sans clic

NSO pourrait hacker des iPhone de trois manières, sans clic

Le 19 avril 2023 à 05h24

Le fabricant israélien du logiciel espion Pegasus serait capable d'entrer dans un iPhone sans aucun clic de l'utilisateur de trois manières, selon les chercheurs du laboratoire Citizen Lab de l'Université de Toronto, explique le Washington Post.

Les attaques concernent les téléphones sous iOS 15, mais aussi des versions d'iOS 16. Les chercheurs disent avoir partagé des informations avec Apple en octobre et en janvier dernier, ce qui a mené l'entreprise à ajouter des améliorations de sécurité dans l'application de domotique HomeKit de la version 16.3.1 d'iOS.

Les chercheurs de Citizen Lab ont déjà trouvé de nombreuses méthodes de hacking de NSO ces dernières années, en étudiant les téléphones de militants d'associations de protection des droits humains et des journalistes. Ici, ils expliquent avoir découvert des infections dans les téléphones de citoyens mexicains, dont deux militants de l'association Centro PRODH.

La plus récente façon utilisée par NSO pour hacker iOS, appelée « PWNYOURHOME » par Citizen Lab et qui daterait d'octobre 2022, est un exploit en deux étapes ciblant d'abord HomeKit puis iMessage.

Mais NSO aurait déployé une autre manière quelques mois plus tôt (en juin). Nommée « FINDMYPWN » par les chercheurs, elle s'effectuerait aussi en deux étapes, en ciblant l'application « Find My » permettant de retrouver son iPhone, puis elle aussi iMessage.

Citizen Lab a trouvé les traces d'une autre méthode de NSO (« LATENTIMAGE ») utilisant aussi « Find My », mais d'une autre manière.

Les chercheurs expliquent que les cibles dont la récente fonction « Lockdown » mise en place par Apple dans iOS 16 était activée ont reçu des alertes en temps réel quand une attaque « PWNYOURHOME » a été lancée contre elles et ils n'auraient constaté aucune intrusion réussie lorsque ce mode était activé.

Contactée par le Washington Post, NSO n’a pas voulu commenter les affirmations de Citizen Lab, mais déclare qu’elle « adhère à une réglementation stricte et sa technologie est utilisée par ses clients gouvernementaux pour lutter contre le terrorisme et la criminalité dans le monde entier ».

Le 19 avril 2023 à 05h24

NSO pourrait hacker des iPhone de trois manières, sans clic

Les toits des ambassades russes sont elles aussi truffées d’antennes d’interception des télécommunications

Les toits des ambassades russes sont elles aussi truffées d'antennes d'interception des télécommunications

Le 19 avril 2023 à 05h24

Un groupe de journalistes européens a examiné les toits des ambassades russes en Europe et découvert de nombreuses antennes et systèmes de surveillance et d'interception des télécommunications, écrit l'Expressen.

Une vidéo du journal Tijd en a ainsi répertorié 17 rien qu'en Belgique, une autre vidéo du journal polonais FrontStory montrant de telles installations dans 11 pays européens au moins (la France n'y est pas mentionnée).

Ces antennes, de différents types afin de capter les signaux radio dans un large spectre, sont pour certaines en tout ou partie visibles, d'autres cachées, à l'image des installations « Potemkine » similaires installées sur les toits de l'ambassade des États-Unis à Paris et Berlin.

Un ancien haut responsable du renseignement polonais explique qu'elle servent à « écouter tout ce qui passe à la radio, c'est-à-dire les communications radio, les talkies-walkies, les fréquences de la police [mais] également les réseaux GSM », ou encore les communications maritimes, à très longues distances.

Les installations serviraient également en matière de contre-espionnage, via une technique de « zonage » consistant à diviser une ville en zones de 5 à 6 kilomètres. Lorsqu'un agent prépare une réunion secrète, le fait de les parcourir selon un itinéraire bien précis permettrait en effet au contre-espionnage russe d'identifier si d'autres téléphones portables y borneraient eux aussi, via des IMSI-catchers, pour pouvoir suspendre les opérations en cas de suspicion de filature.

Le 19 avril 2023 à 05h24

Les toits des ambassades russes sont elles aussi truffées d’antennes d’interception des télécommunications

La personnalité qualifiée a examiné 83 000 demandes de retrait, contre 133 000 l’an passé

La personnalité qualifiée a examiné 83 000 demandes de retrait, contre 133 000 l'an passé

Le 19 avril 2023 à 05h24

Dans son rapport annuel, la personnalité qualifiée chargée de contrôler la régularité des demandes de retrait, de blocage, et de déréférencement de contenus à caractère pédopornographique et terroriste en ligne, émises par la plateforme PHAROS, explique avoir examiné 82 754 demandes de retrait en 2022, dont 67 577 (82 %) à caractère pédopornographique, et 15 177 (18 %) à caractère terroriste.

À titre de comparaison, elle en avait respectivement examiné, en 2021, 118 407 et 14 888. Le rapport n'explique pas cette chute des demandes de retraits de contenus à caractère pédopornographique, mais l'AFP relève qu'elle ne représentait qu' « une infime partie » du total, une bonne part étant auparavant bloquée par les « systèmes de détection automatique des plateformes ».

Le rapport évoque également 73 685 contenus retirés, 2 951 demandes de déréférencement, 392 de blocage, et seulement 3 recommandations émises à l'attention de l'OCLCTIC, ainsi qu'un signalement au procureur de la République au titre de l'article 40 du code de procédure pénale.

La personnalité qualifiée explique « examiner environ 5 000 contenus » lors de séances hebdomadaires « d'une durée variant entre une et trois heures, en accédant depuis l’enceinte de l’Arcom aux contenus litigieux stockés sur un serveur hébergé par l’OCLCTIC », via des postes de travail spécifiques et sécurisés.

« Elle est assistée dans cette procédure par une dizaine de collaborateurs volontaires au sein des services de l’Arcom, à raison de deux par séance, pour effectuer les manipulations techniques. Ils se relaient pour limiter, sur un même trimestre, leur exposition aux contenus violents. »

L'AFP précise qu'ils se réunissent en outre tous les deux mois, en présence d’un psychologue, pour parler de ce qu’ils ont vu et de « la violence difficilement descriptible » de ces contenus.

Elle relève par ailleurs que l'année 2022 a été marquée par le transfert de la fonction de personnalité qualifiée du collège de la CNIL à celui de l’Arcom, Laurence Pécaut-Rivolier, conseillère à la Cour de cassation et membre du Collège de l’Arcom, ayant remplacé Alexandre Linden, de la CNIL.

Le 19 avril 2023 à 05h24

La personnalité qualifiée a examiné 83 000 demandes de retrait, contre 133 000 l’an passé

PimEyes vend aux femmes la solution à un problème qu’il a participé à créer

PimEyes vend aux femmes la solution à un problème qu’il a participé à créer

Le 19 avril 2023 à 05h24

Un moteur de recherche de visage, voilà comment le logiciel de recherche d’images de reconnaissance faciale PimEyes se vend.

Problème, rapporte Byline Supplement : le site polonais est très populaire dans certains des recoins d’internet où des internautes se servent de sa version gratuite pour trouver et diffuser des images à caractère sexuel de femmes, sans leur consentement.

Parmi les utilisateurs payants du site, en revanche, une majorité de femmes, qui paient (de 20 euros pour un usage ponctuel à 320 euros par mois) pour vérifier où circulent des photos d’elles et tenter de les faire enlever si besoin. 91 % des abonnés payant sont des femmes, tandis qu’au moins 67 % des utilisateurs gratuits sont des hommes, souligne la développeuse Cher Scarlett, qui témoigne sur Twitter de ses propres difficultés.

« PimEyes représente un danger totalement nouveau pour les femmes en raison de la vitesse à laquelle il peut être utilisé pour trouver toutes sortes d'informations personnelles en ligne », explique à Byline Supplement le spécialiste en cybersécurité Jake Moore. La publication non consentie d’images à caractère sexuel a d’importants effets sur la santé mentale et la sécurité physique des victimes.

Dans certains recoins d’internet, pourtant, la pratique est courante et les solutions, très maigres.

Le 19 avril 2023 à 05h24

PimEyes vend aux femmes la solution à un problème qu’il a participé à créer

« Ratatouille », la France vue par Amazon

« Ratatouille », la France vue par Amazon

Le 19 avril 2023 à 05h24

Amazon aurait un plan de relations publiques spécifique à la France, explique Bloomberg. Et le groupe de Jeff Bezos aurait affublé ce plan du nom, pour le moins caricatural, de « Ratatouille », reprenant le titre du film de Disney qui raconte les aventures d'un rat chef cuisinier à Paris. Amazon aurait donc un besoin particulier de franciser sa marque pour se fondre plus facilement dans notre paysage.

Selon le média américain, une douzaine de sous-projets de communication ferait partie du plan « Ratatouille », incluant publicités télévisées locales, promo de produits fabriqués en France et la commande d'études pour démontrer l'impact économique du groupe dans notre pays.

Par exemple, Amazon a commandé une étude au cabinet de conseil en stratégie Roland Berger sur l’implantation d’un centre de distribution Amazon à Augny.

Bloomberg explique qu'Amazon se serait inspiré du plan de communication de McDonalds dans les années 2000 qui avait conclu des contrats avec des agriculteurs locaux pour remonter l'image de sa marque après le fameux démontage du McDonalds par la Confédération Paysanne.

« La société basée à Seattle a été confrontée à des controverses et des tensions répétées en France, allant des questions d'optimisation fiscale à l'impact écologique du commerce électronique, en passant par les conditions de travail dans les entrepôts », résume Bloomberg, pour expliquer pourquoi Amazon a autant besoin de prendre soin de sa communication chez nous.

Le 19 avril 2023 à 05h24

« Ratatouille », la France vue par Amazon

Une phrase de passe contre les scams vocaux ?

Une phrase de passe contre les scams vocaux ?

Le 19 avril 2023 à 05h24

Le 13 avril, l’émission matinale Good Morning America rapporte l’histoire d’une mère de famille, en Arizona, qui a failli être victime d’une arnaque vocale.

Au bout du fil : des arnaqueurs utilisant un clone vocal de la voix de sa fille lui ont demandé une rançon pour pouvoir récupérer l’adolescente, prétendument kidnappée. La mère de famille a pu confirmer que sa fille était en sécurité suffisamment rapidement pour ne pas tomber dans le piège.

L’histoire vient s’ajouter à un nombre croissant de récits d’escroqueries au clone vocal, facilitées par la popularisation des modèles d’IA générative.

En réaction, sur Twitter, sur TikTok, des internautes s’échangent des astuces pour discerner d’éventuelles arnaques. La principale est simple : s’échanger un mot ou une phrase de passe connue des deux interlocuteurs.

Quel que soit le contexte, si l’une des personnes en mentionne une partie ou la totalité et que l’autre ne réagit pas, il y a de fortes chances que l’appel soit faux.

Le 19 avril 2023 à 05h24

Une phrase de passe contre les scams vocaux ?

Fermer