#Le brief du 17 janvier 2024

Comment Spotify a aidé l’explosion de l’Afrobeat

Comment Spotify a aidé l’explosion de l’AfrobeatCrédits : Medsile / Iwaria

Le 17 janvier 2024 à 07h04

L’Afrobeat est devenu l’un des genres musicaux les plus populaires à travers la planète, au point que plusieurs artistes nigérians multiplient les concerts à guichets fermés dans plusieurs métropoles d’Europe et des États-Unis.

Le média Rest of World raconte que la machinerie de Spotify a beaucoup joué dans ce succès. Entre 2017 et 2022, la plateforme a relevé une augmentation de 550 % des streams de ce genre musical.

Rien qu’en 2023, le nombre de streams a atteint les 14 milliards, Londres, Paris et Nairobi faisant partie des cinq villes dans lesquelles l’afrobeat est le plus écouté sur la planète.

Un succès que l’analyste Ayomide Tayo explique à Rest of World par l’approche très locale de la plateforme de streaming, qui a embauché des équipes au Nigeria, et ainsi réussi à nouer de nombreux partenariats avec l’industrie musicale nationale.

Oyinkansola Fawehinmi souligne de son côté que l’entreprise suédoise a profité du travail entamé par ses prédécesseurs, Soundcloud, Boomplay ou Audiomack.

Le 17 janvier 2024 à 07h04

Comment Spotify a aidé l’explosion de l’Afrobeat

L’ANSSI publie un corpus de trois guides dédiés à la remédiation d’incidents cyber

L’ANSSI publie un corpus de trois guides dédiés à la remédiation d’incidents cyberANSSI

Le 17 janvier 2024 à 07h03

L'ANSSI explique que les trois guides qu'elle vient de publier visent à « expliciter les enjeux de la remédiation », « fixer les bases de l’organisation et des actions techniques associées », et constituer « un corpus doctrinal qui s’articule en trois volets (stratégique, opérationnel, technique) » (qui « a vocation à s’enrichir progressivement »).

« À la suite d’un incident majeur, la remédiation modifie durant plusieurs semaines voire plusieurs mois le cycle de vie du système d’information, et touche durant cette période de nombreux métiers », précise l'Agence : « Si la remédiation est bien pilotée, l’incident devient une opportunité d’amélioration significative de la résilience de l’organisme qui le subit ».

Elle « constitue l’une des dimensions majeures de la réponse à incident cyber, avec l’investigation et la gestion de crise », mais également « l'étape clé » pour parvenir à la reprise de contrôle du système d’information compromis et au rétablissement d’un « état de fonctionnement suffisant ».

A contrario, souligne l'ANSSI, « si un incident majeur est partiellement ou mal remédié, ses effets peuvent s’étendre dans la durée », et se rajouter aux dégâts financiers et matériels qui peuvent s'avérer « considérables ».

Le 17 janvier 2024 à 07h03

L’ANSSI publie un corpus de trois guides dédiés à la remédiation d’incidents cyber

L’explosion de Starship due à l’évacuation d’oxygène liquide ?

L’explosion de Starship due à l’évacuation d’oxygène liquide ?

Le 17 janvier 2024 à 07h02

The Register a repéré qu'Elon Musk a expliqué, dans une vidéo publiée par l'entreprise sur son compte X (anciennement Twitter) l'explosion du lanceur super lourd de SpaceX l'année dernière. C’était lors du deuxième essai de la fusée.

Pour le PDG de l'entreprise, elle serait due à l'évacuation d'oxygène liquide. Mais selon lui, ce dégazage a dû être réalisé car Starship ne portait pas de charge utile. Ceci amène Elon Musk à en déduire que, munie d'une telle charge, tout se serait bien passé :

« S'il avait eu une charge utile, il aurait atteint l'orbite. La raison pour laquelle il n'a pas tout à fait atteint l'orbite est que nous avons évacué l'oxygène liquide, et l'oxygène liquide a fini par provoquer un incendie et une explosion… normalement, nous n'aurions pas eu cet oxygène liquide si nous avions eu une charge utile, donc, ironiquement, s'il avait eu une charge utile, il aurait atteint l'orbite ».

The Register retient aussi qu'Elon Musk « a tenu à préciser que la fusée n'avait pas détruit le pas de tir cette fois-ci ». Le média américain ajoute « l'utilisation d'un déluge d'eau pour atténuer les effets du lancement est une pratique courante depuis des décennies, mais il a fallu la création d'un cratère pour que Musk et ses collègues apprennent cette leçon particulière ».

Le 17 janvier 2024 à 07h02

L’explosion de Starship due à l’évacuation d’oxygène liquide ?

Bataille Apple-Epic : la Cour suprême américaine refuse d’intervenir

Bataille Apple-Epic : la Cour suprême américaine refuse d’intervenir

Le 17 janvier 2024 à 06h59

Tous les yeux étaient tournés vers la Cour suprême dans la guerre qui oppose Apple à Epic. La première voulait faire disparaître l’autorisation pour certaines applications de renvoyer les utilisateurs vers une boutique en ligne depuis un lien. La seconde cherchait à faire réviser plusieurs échecs accumulés depuis le début de l’affrontement.

La Cour suprême a finalement botté en touche, comme le rapporte Bloomberg : elle n’accèdera aux demandes d’aucune des deux entreprises. La plus haute instance judiciaire des États-Unis n’a donné aucune raison à son refus.

Traduction : les décisions rendues jusqu’ici par des différents tribunaux et cours d’appel restent en place.

Le 17 janvier 2024 à 06h59

Bataille Apple-Epic : la Cour suprême américaine refuse d’intervenir

Meta admet avoir entraîné son modèle Llama sur du contenu piraté

Meta admet avoir entraîné son modèle Llama sur du contenu piraté

Le 17 janvier 2024 à 06h58

Meta admet avoir intégré le jeu de données Book3 au jeu d’entraînement de son grand modèle de langage Llama.

Si un journaliste de The Atlantic l’avait déjà démontré, TorrentFreak a repéré la confirmation apportée par l’entreprise elle-même dans les documents soumis à la justice américaine dans le cadre de la plainte qui oppose plusieurs artistes (un groupe différent de ceux qui ont attaqué OpenAI, Stable Diffusion, Midjourney et DeviantArt) aux géants numériques.

En effet, Book3 a été construite en 2020 par le chercheur en IA Shawn Presser, à partir d’un scrap de la bibliothèque « pirate » Bibliotik. La base de données a longtemps été laissé en libre accès dans l’idée qu’elle permettrait aux plus enthousiastes de créer de meilleurs modèles d’IA.

Quelques années plus tard, alors que de nombreuses entreprises privées s’activent dans le domaine de l’IA générative, l’intégration de ce jeu de données à l’entraînement de leurs machines fait émerger des problématiques de droits d’auteur proches de celles constatées du côté des modèles de génération d’images Midjourney, Dall-E et autre.

Le 17 janvier 2024 à 06h58

Meta admet avoir entraîné son modèle Llama sur du contenu piraté

Microsoft Copilot : des applications mobiles et une version Pro à 22 euros par mois

Microsoft Copilot : des applications mobiles et une version Pro à 22 euros par mois

Le 17 janvier 2024 à 06h56

Microsoft a procédé à plusieurs annonces liées à son Copilot, basé pour rappel sur les technologies d’OpenAI.

D’abord le lancement officiel des applications mobiles Copilot pour Android et iOS. Elles présentent les mêmes fonctions que celles de l’assistant Bing ou Windows (même si ce dernier n’y a pas encore droit en Europe). Les applications peuvent donner accès à GPT-4 et au générateur d’images DALLE-3.

Parallèlement, Copilot Pro fait son entrée, comme on pouvait s’en douter. Il est en effet temps pour Microsoft de rentabiliser les lourds investissements (plusieurs milliards de dollars) dans OpenAI.

Pour 20 dollars par mois (22 euros), la version Pro déverrouille plusieurs fonctions, dont l’accès prioritaire à GPT-4 et GPT-4 Turbo, y compris pendant les heures de pointe. 100 jetons prioritaires sont octroyés par jour pour la génération d’images avec DALLE-3, avec des résultats présentés comme plus détaillés et la prise en charge du mode paysage.

Copilot Pro fait aussi son entrée dans les applications de la suite Office (Word, PowerPoint, Outlook et OneNote). Excel étant légèrement à part avec une bêta accessible uniquement en anglais. Il s’agit d’une intégration à Microsoft 365, qui nécessite l’abonnement idoine (7 ou 10 euros par mois). Toutes les moutures Windows, macOS et iPadOS sont prises en charge. Sur Android et iOS, il faudra attendre encore un peu.

L’offre Pro s’étoffera par la suite avec GPT Builder. Il permettra de créer ses propres modèles, à partir des données de l’entreprise par exemple. Pour l’instant, seuls des modèles spécifiques sont fournis : cuisine, sport, voyages, etc.

Cette arrivée signe également une simplification de l’accès pour les entreprises. En novembre, celles qui avaient souscrit aux plans E3 et E5 d’Office 365 avaient le droit d’ajouter l’option Copilot pour 30 dollars par poste et par mois. Cette limitation disparait, de même que celle qui imposait les 300 postes minimums. Toutes les entreprises peuvent souscrire, grandes ou petites, même une personne seule en microentreprise. Le tarif, lui, ne change pas.

Notez que l’arrivée de Copilot Pro ne remet pas en question la version gratuite du service, qui reste disponible avec les mêmes fonctions. Copilot Pro s’adresse aux personnes ayant des besoins plus poussés.

Le 17 janvier 2024 à 06h56

Microsoft Copilot : des applications mobiles et une version Pro à 22 euros par mois

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