#Le brief du 23 janvier 2024

Meta en Europe : dissocier ses comptes Facebook et Instagram, Messenger sans Facebook…

Meta en Europe : dissocier ses comptes Facebook et Instagram, Messenger sans Facebook…

Le 23 janvier 2024 à 07h13

Le 23 janvier 2024 à 07h13

Meta en Europe : dissocier ses comptes Facebook et Instagram, Messenger sans Facebook…

iOS/iPadOS 17.3, macOS 14.3, tvOS 17.3 et watchOS 10.3 sont disponibles

iOS/iPadOS 17.3, macOS 14.3, tvOS 17.3 et watchOS 10.3 sont disponibles

Le 23 janvier 2024 à 07h00

Flopée de mises à jour chez Apple hier soir pour l’ensemble de ses plateformes. Comme d’habitude, iOS et iPadOS ont droit au plus grand nombre de nouveautés, même si elles sont cette fois assez contenues.

Dans iOS et iPadOS 17.3, le plus gros apport est un renforcement de la protection en cas de vol, notamment si le voleur a en sa possession le code à six chiffres. Cette option, quand elle est activée, réclame l’identification biométrique pour un certain nombre d’actions, comme la modification du Trousseau, la désactivation du mode Perdu, l’effacement du contenu et des réglages, etc.

Pour les modifications encore plus critiques, comme le changement de mot de passe du compte iCloud ou du code d’accès, il faudra une identification biométrique, puis une autre une heure après. Ce délai disparait si l’identification a lieu dans un lieu connu, comme le domicile ou le lieu de travail.

Parmi les autres nouveautés, on trouve un nouveau fond d’écran Unity, des listes collaboratives dans Apple Music, la possibilité de vérifier le délai de support restant pour tous les appareils reliés au même compte iCloud, la prise en charge d’AirPlay dans les hôtels, ainsi que des optimisations pour la détection de chutes.

Côté macOS, on reprend surtout quelques ajouts d’iOS, comme les listes musicales collaboratives, la vérification du support restant, etc.

Quant à watchOS 10.3, on n’y trouve que des ajouts cosmétiques, à savoir un cadran Unity. Il est proposé en deux variantes : une seule fleur, laissant la place à quatre complications, ou tout un bouquet. Dans ce second cas, seule l’heure pourra être affichée, via des aiguilles.

Le 23 janvier 2024 à 07h00

iOS/iPadOS 17.3, macOS 14.3, tvOS 17.3 et watchOS 10.3 sont disponibles

Quatre mineurs condamnés après une rapide radicalisation néonazie en ligne

Quatre mineurs condamnés après une rapide radicalisation néonazie en ligne

Le 23 janvier 2024 à 06h58

Le 9 janvier, quatre mineurs ont été reconnus coupables du tabassage d’autres collégiens aux cris de « sale bougnoule » et du caractère raciste de l’agression.

Streetpress revient sur les éléments de leur radicalisation rapide « vers une mouvance d’extrême-droite extrêmement violente », principalement via les réseaux sociaux, constatée par les enquêteurs.

Démunis, les parents décrivent des adolescents brusquement plus renfermés, qui tiennent des propos « extrémistes ». « On ne sait jamais si c’est pour rigoler parce qu’il en parlait souvent. On sentait l’influence extérieure » explique le père de l’un d’eux aux policiers.

Dans la chambre d’un autre, dont un service éducatif estime qu’il s’est « radicalisé il y a quatre mois sur les réseaux sociaux », les enquêteurs ont trouvé une série d’armes blanches, des « armes de poing en 3D en état de fonctionnement » et un « lance-roquette en carton ».

Les quatre se sont réunis via le même canal de discussion sur Telegram, où s’échangent des idées nazies. Par ce biais, ils rejoignent bientôt les entraînements de boxe de la division Martel, un groupe de jeunes néonazis parisiens « fans de combats, du Gud et d’Hitler », selon une précédente enquête de Streetpress.

Lorsqu’Alexandre H. est visé par un canular téléphonique, il rameute ses trois comparses et des membres de la division Martel pour une expédition punitive. Trolling, débats sur la violence acceptable (« faut pas leur laisser des handicaps à vie ») et incitation explicite à la violence (« on troll mais quand faut taper, vous le faites tous sans excuses ») se mélangent dans leur fil de conversation.

En attendant l’audience de sanctions, qui aura lieu en octobre, les quatre mineurs sont sous mesures judiciaires. Ils doivent dédommager les parties civiles pour préjudice moral.

Le 23 janvier 2024 à 06h58

Quatre mineurs condamnés après une rapide radicalisation néonazie en ligne

« Berufsinfomat », le chatbot plein de biais du pôle emploi autrichien

« Berufsinfomat », le chatbot plein de biais du pôle emploi autrichien

Le 23 janvier 2024 à 06h53

Début 2024, en s'appuyant sur le modèle GPT-4 d'OpenAI, le ministère du Travail autrichien a lancé un agent conversationnel censé orienter les étudiants et demandeurs d’emploi, le « Berufsinfomat » (que le chatbot traduit par « informateur professionnel », en français).

Problème, révèle Der Standard : non seulement le produit fini présente des défauts techniques « flagrants », mais il produit des préjugés « à tout-va ».

À CV égal, la machine propose par exemple aux candidats masculins de postuler dans l’informatique, mais redirigent les candidates vers les études de genre ou la restauration. Une problématique étudiée depuis longtemps dans le domaine de l’intelligence artificielle, donc potentiellement prévisible par l’organisme.

Sa version anglaise propose aussi des traductions probablement réalisées de manière automatique et non vérifiée : elle propose par exemple le choix entre les options de salutations « She/You » (« Elle/tu »), ce qui n'a pas de sens, sauf si l’on considère qu’en allemand, on utilise « Sie » pour dire vous (sachant que selon le contexte, ce pronom peut aussi signifier « elle ») et « Du » pour le tutoiement.

Quant au programme derrière le robot, « on dirait que le code a été écrit par GPT-4 » se moque le développeur Mario Zechner, qui en détaille le contenu sur X (ex-Twitter).

Auprès du Standard, Mario Zechner qualifie le produit de « poudre de perlimpinpin » refourguée au pôle emploi autrichien pour une somme tournant officiellement autour de 300 000 euros. Auprès du média, l’agence estime en revanche la dépense justifiée.

Le 23 janvier 2024 à 06h53

« Berufsinfomat », le chatbot plein de biais du pôle emploi autrichien

Elizabeth Holmes exclue 90 ans des programmes américains de financement de la santé

Elizabeth Holmes exclue 90 ans des programmes américains de financement de la santéCrédit : Glenn Fawcett/Released / public domain

Le 23 janvier 2024 à 06h47

Plus d'un an après sa condamnation à 11 ans et demi de prison (135 mois), l’ancienne patronne de la startup de tests sanguins Theranos se voit exclue des programmes américains de financement de la santé, explique le média américain Stat News. Le Département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis (HHS) lui a interdit l'accès à tout financement fédéral pour des projets qui concernent la santé pendant 90 ans.

Elle avait été reconnue coupable de fraudes électroniques et de complot en vue de commettre une fraude en 2022. Avant cela, la startup qui avait levé des centaines de millions de dollars était devenue la coqueluche de la Silicon Valley. Elle avait aussi envisagé un partenariat avec l'armée américaine pour utiliser ses tests sur le champ de bataille, rappelle Stat News.

Dans ce genre de cas, le HHS peut décider d'exclure les personnes condamnées de ses programmes de financement, avec une période minimale de cinq ans. Ici, le département considère que la durée de la fraude et l'emprisonnement d'Elizabeth Holmes sont des facteurs aggravants justifiant une si longue durée.

L'ancien président de Theranos, Ramesh Balwani, est aussi exclu pour la même durée.

Le 23 janvier 2024 à 06h47

Elizabeth Holmes exclue 90 ans des programmes américains de financement de la santé

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