En guise de préambule, l’institut rappelle que, « en raison de la friction dans les interactions de marées, la rotation de la Terre ralentit et la Lune s’éloigne ». La distance qui nous sépare de notre satellite naturel est mesurée « avec une précision centimétrique à l’aide de la télémétrie laser ».

« Jusqu’à présent, aucun modèle physique ne rendait compte à la fois de cette dissipation mesurée et de l’âge de la Lune ». Ce n’est plus le cas : « L’équipe de recherche de l’Observatoire de Paris - PSL au sein de l’IMCCE a élaboré un modèle physique de l’évolution du système Terre-Lune qui s’accorde parfaitement avec ces contraintes, ainsi qu’avec les archives géologiques disponibles, résolvant un paradoxe vieux de cinquante ans ».

Une publication dans A&A Letters relate ces travaux.

À la fin de l’année dernière, deux nouveaux satellites étaient envoyés dans l’espace afin de renforcer la constellation Galileo, le système européen de positionnement par satellites. Ils ont été améliorés sur plusieurs points. 

• Deux nouveaux satellites Galileo en orbite, à la croisée des générations

Des mois plus tard, les phases de tests sont terminées. Selon l’Agence spatiale européenne, ils « fonctionnent extrêmement bien », sont « parmi les meilleurs de toute la constellation ». Ils sont désormais opérationnels et « transmettent des signaux de navigation à trois milliards d'utilisateurs sur la Terre ».

Cette exoplanète, baptisée HIP 65426 b, est une géante gazeuse dont la masse est six à huit fois supérieure à celle de Jupiter.

Ce n’est pas une nouvelle détection, cette exoplanète a en effet été identifiée pour la première fois en 2017 par l’instrument SPHERE de l’ESO (European Southern Observatory). C’est par contre la première fois que James Webb prend des clichés d’une exoplanète.

Les images en infrarouge « révèlent de nouveaux détails que les télescopes au sol ne pourraient pas détecter » à cause de l’atmosphère terrestre. Une confirmation de plus que le télescope spatial tient ses promesses.

Le décollage de la fusée SLS avec la capsule habitable Orion devait avoir lieu le 29 août, mais un souci sur un des moteurs a contraint la NASA à le décaler. 

Désormais, le lancement est prévu pour demain, à partir de 20h17. La fenêtre de tir sera ouverte pendant deux heures. La NASA propose de le suivre en direct à partir de 18h15.

Il y a quelques semaines, l’IA DALL·E 2 faisait parler d’elle. Elle est capable de créer ou modifier une image à partir d’un texte. Le résultat est impressionnant, mais soulève de nombreuses questions juridiques, notamment sur la propriété intellectuelle. 

• DALL·E 2 génère des images à partir d’un texte : un résultat bluffant, des défis juridiques

Geoffrey Dorne, designer et graphiste, s’est servi de ce genre d’intelligence artificielle pour illustrer des articles de presse. Cela va des feux de forêt en Charente-Maritime, au Béluga, en passant par le réchauffement climatique, les tensions entre la Chine et Taiwan, etc.

• Accéder à l’article : #IAFP, ou comment j’ai illustré la presse avec une IA

L’Organisation européenne pour la recherche nucléaire revient sur son histoire, qui débute pendant la période de l'après-guerre. 

Le but était alors de « rassembler des personnes de différents pays autour de projets scientifiques ambitieux ». C’était également « l'un des nombreux moyens de préserver et consolider la paix récemment retrouvée en Europe ». 

C’est ainsi en mai 1952 que le Conseil provisoire du CERN créa « le Groupe des études théoriques, l'un des quatre groupes d'études chargés de concevoir un laboratoire unique en son genre ».

« Situé à l'Institut de physique théorique de Copenhague, le groupe dirigé par Niels Bohr entreprit de transformer la vision imaginée par les fondateurs du CERN en une réalité. Trois objectifs furent imaginés pour ce groupe : mener des études et des recherches en physique des hautes énergies, établir des collaborations basées sur les instruments disponibles en Europe et, enfin, planifier de nouvelles collaborations sur le continent ».

On vous laisse découvrir la suite dans l’article du CERN.