#Le brief du 23 septembre 2024

De l’IA générative pour lutter contre les théories du complot ?

De l’IA générative pour lutter contre les théories du complot ?Photo de Levart_Photographer sur Unsplash

Le 23 septembre 2024 à 16h57

GPT-4 Turbo, allié de la lutte contre certaines thèses complotistes ? C’est l’alliance improbable mais prometteuse qu’illustre l'étude de trois chercheurs, Thomas Costello de l’American University, Gordon Pennyccok de Cornell et David Rand du MIT.

Les trois scientifiques ont demandé à 2 190 personnes (choisies de manière à représenter la population états-unienne) de décrire des thèses conspirationnistes à laquelle ils étaient sensibles (sur l’inexistence du 11 septembre, le vol des élections de 2020, les illuminatis, etc).

Celles-ci ont ensuite été exposées à des conversations argumentées avec un modèle d’IA générative (en l’occurrence GPT-4 Turbo) dont les instructions sont de présenter des faits pour prouver l’absence de fondements des théories choisies. 
Résultat : les chercheurs indiquent avoir réussi à réduire de 20 % en moyenne les croyances des personnes testées dans les thèses conspirationnistes évoquées.

Auprès de Nieman Lab, David Rand indique préparer une deuxième publication au sujet d’une étude similaire, dans laquelle les participants ont été informés du fait que le modèle d’IA devait débattre avec eux et tenter de les convaincre. 
Il indique avoir observé d’aussi bons résultats dans ces conditions.

Si l'intention est intéressante (un robot, a priori, ne se fatigue pas d'entendre des thèses complotistes), la méthodologie de l'étude pose question, comme le souligne le journaliste Nicolas Kayser-Bril.

Le 23 septembre 2024 à 16h57

De l’IA générative pour lutter contre les théories du complot ?

Apple Intelligence : l’arrivée des fonctions s’étalerait sur six mois

Apple Intelligence : l’arrivée des fonctions s’étalerait sur six mois

Le 23 septembre 2024 à 15h34

Lors de la démonstration officielle d’Apple Intelligence à la WWDC en juin dernier, l’entreprise a présenté l’ensemble de nouveautés en un tout unique. Pourtant, toutes ces fonctions n’arriveront pas en même temps, sans parler de la disponibilité géographique.

Aux États-Unis, on savait déjà qu’il faudrait attendre iOS/iPadOS 18.1 et macOS 15.1 le mois prochain pour avoir les premières briques d’Apple Intelligence. Selon Mark Gurman, connu pour la fiabilité générale de ses informations et cité par iGen, les fonctions vont même être déployées progressivement sur une période allant d’octobre à mars prochain.

Le calendrier prévu serait ainsi :

  • iOS 18.1 en octobre avec la nouvelle interface de Siri, les outils pour le texte, le tri des notifications et des emails, ainsi que la gomme magique ;
  • iOS 18.2 en décembre, avec les Genmoji, Image PlayGround, l’intégration de ChatGPT, la nouvelle interface de Mail et la disponibilité aux autres pays anglo-saxons (ce dernier point a été annoncé par Apple) ;
  • iOS 18.3 en janvier, avec d’autres nouveautés pour Siri et le support de nouvelles langues ;
  • iOS 18.4 en mars, avec le nouveau Siri complet, le contrôle des applications et le support des connaissances personnelles.

Encore une fois, ce calendrier, même s’il s’avérait correct, ne présume en rien de la disponibilité d’Apple Intelligence dans le reste du monde, surtout en Europe. Apple a déjà déclaré que la législation européenne était trop complexe (DMA en tête), ce qui provoquerait un retard sur le Vieux continent. Une rhétorique que l’on a récemment retrouvée dans la lettre ouverte de Meta et Spotify à la Commission européenne.

Le 23 septembre 2024 à 15h34

Apple Intelligence : l’arrivée des fonctions s’étalerait sur six mois

La gendarmerie aurait mis « plus d’un an » à craquer le cryptophone Ghost

Le 23 septembre 2024 à 11h00

L'enquête ayant mené au démantèlement du cryptophone australien Ghost avait débuté en 2021. Des enquêteurs suédois avaient découvert, dans le cadre d’une enquête sur un réseau criminel, que les suspects utilisaient cette messagerie chiffrée, raconte GendInfo, le site d'information de la gendarmerie.

Le Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N) du Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCYBERGEND) avait alors « rapidement » été sollicité, « à la fois parce que l’un des serveurs de cette application est localisé en France, mais aussi et surtout parce que la gendarmerie nationale est identifiée comme un pôle d’excellence dans ce domaine, depuis le démantèlement d’Encrochat en 2020 », souligne Gendinfo.

À l'époque, la gendarmerie avait en effet réussi à intercepter, analyser et décrypter plus d'une centaine de millions de messages chiffrés, grâce à trois « dispositifs techniques ». Deux étaient couverts par le secret défense, probablement développés par le service spécialisé de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Ce qui avait alors permis des centaines d'arrestations, et la saisie de millions d'euros et de milliers de tonnes de drogues.

Pour parvenir à craquer Ghost, les experts cyber du Centre national d'expertise numérique (CNENUM) du COMCYBER-MI – plus précisément son laboratoire de rétro-conception situé à Pontoise, composé de militaires dont les profils vont du technicien au docteur en informatique – ont mené « un travail similaire à celui réalisé sur Encrochat », « très technique » et qui a duré « plus d'un an ».

Collaborant avec d’autres laboratoires européens, dans le cadre du projet Overclock de décryptage des données chiffrées, « cette unité très spécialisée va analyser la structure de l’application, exploiter les vulnérabilités identifiées, et tester des dispositifs de captation et d’interception », précise GendInfo :

« Cette très belle opération a été le fruit d’une coopération internationale, avec notamment la constitution d’une Équipe commune d’enquête (ECE) entre la gendarmerie et le Federal bureau of investigation (FBI) américain, note le colonel Michel. Ce n’est que la seconde fois que cela se produit, et cela prouve bien la reconnaissance de la compétence et de l’efficacité de la gendarmerie et du COMCYBER-MI aux yeux de tous les acteurs mondiaux. »

Le 23 septembre 2024 à 11h00

La gendarmerie aurait mis « plus d’un an » à craquer le cryptophone Ghost

Le prix de YouTube Premium s’envole dans certains pays

Le 23 septembre 2024 à 10h40

Mauvaise nouvelle pour les personnes abonnées à YouTube Premium dans certains pays. Google y procède actuellement à un ajustement des tarifs et certaines augmentations sont très significatives.

C’est le cas notamment pour la Belgique, l’Irlande, l’Italie et les Pays-Bas, puisque l’offre classique passe de 11,99 à 13,99 euros, et surtout le forfait familial de 17,99 à 25,99 euros par mois. Évolutions similaires en Suisse, avec un forfait classique à 17,90 CHF (contre 15,90) et une formule familiale à 33,90 CHF (contre 23,90).

Le forfait familial est celui qui reçoit les plus importantes augmentations, avec souvent dans les 50 % supplémentaires. Au Danemark, le forfait passe ainsi de 177 à 259 DKK. En Suède, il passe de 179 à 279 SEK. En République tchèque, le tarif s’envole de 269 à 389 CZK.

Comme on peut le voir sur Reddit, de nombreuses personnes reçoivent actuellement un email les avertissant du changement. Plusieurs déclarent se désabonner en conséquence.

Le 23 septembre 2024 à 10h40

Le prix de YouTube Premium s’envole dans certains pays

Qualcomm aurait approché Intel pour un rachat

Qualcomm aurait approché Intel pour un rachat

Le 23 septembre 2024 à 09h17

Selon le Wall Street Journal, Qualcomm aurait approché Intel en vue d’un rachat. Il existerait une grande incertitude autour de l’opération, le Journal précisant qu’aucun détail financier n’a filtré. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois qu’une telle opération fait l’objet de rumeurs. Au début du mois, Reuters rapportait ainsi que Qualcomm était intéressée par une partie des activités d’Intel, celles liées à la conception de puces.

Que la rumeur soit fondée ou non, elle est représentative d’une période troublée pour Intel. La société, grande spécialiste des puces x86, peine à maintenir ses marges et ses parts de marché entre un AMD qui s’est largement développé sous la houlette de Lisa Su et un marché Arm en pleine expansion, dopé par l'IA.

Il faut dire que l’année 2024 a été riche en mauvaises nouvelles pour Intel. Plus tôt dans l’année, la firme avait ainsi annoncé un plan d’économies. Il doit notamment aboutir au licenciement de 15 % de son personnel d'ici la fin de l'année.

Plus récemment, la société a annoncé que ses activités de fonderie (Intel Foundry) allaient être transférées à une entité indépendante et que deux projets de construction d’usines étaient suspendus. Intel pourrait également se séparer d’Altera, un spécialiste de puces FPGA qu’elle avait racheté en 2015.

Qualcomm, pendant ce temps, ne connait pas vraiment la crise. Le géant américain, dont les puces alimentent une grande partie des smartphones Android, n’oublie pas l’IA et améliore graduellement ses NPU. Parallèlement, la société propose ses Snapdragon X dans les PC Copilot+, avec des performances globalement convaincantes.

Un tel rachat serait-il envisageable ? Rien d’impossible, même si cette opération serait examinée de très près par les autorités compétentes. Le rachat d’un géant par un autre accoucherait d’un puissant mastodonte, doté d’une force de frappe en x86 comme en Arm, et assez bien positionné en IA.

Parallèlement, Bloomberg rapporte qu’Apollo Global Management, spécialisée dans la gestion d’actifs, aurait aussi approché Intel. Le but serait tout autre : un investissement de 5 milliards de dollars, sous forme d’une prise de participation. L’examen de la proposition n’en serait qu’au stade préliminaire. Ce ne serait pas la première fois qu’Apollo investit dans Intel, puisqu’elle va prendre une participation de 49 % dans une coentreprise qui doit aboutir à une nouvelle usine en Irlande.

Le 23 septembre 2024 à 09h17

Qualcomm aurait approché Intel pour un rachat

Google crée un fonds de 120 millions de dollars pour l’IA dans l’éducation

Google crée un fonds de 120 millions de dollars pour l’IA dans l’éducation

Le 23 septembre 2024 à 09h07

Samedi 21 septembre, au Sommet de l'avenir de l'ONU, le CEO de Google, Sundar Pichai, a annoncé la création par son entreprise d'un fonds de financement lié à l'IA dans l'éducation et la formation à hauteur de 120 millions de dollars. Ce fonds, appelé Global AI Opportunity Fund, est censé aider les pays émergents à se saisir des « opportunités » que leur offre l'IA.

Selon Pichai, cette technologie permettrait à ces pays d'accéder à une information et des connaissances mondiales dans leur propre langue, d'accélérer les découvertes scientifiques, d' « aider les personnes qui se trouvent sur le chemin d'une catastrophe liée au climat » et enfin de contribuer au progrès économique.

Il ajoute que ces formations se feront dans la langue locale et en partenariat avec des associations et organisations non gouvernementales.

Bien que Sundar Pichai ait évoqué aussi certains risques de l'IA comme les « problèmes d'exactitude », les biais et les deep fakes, il n'a fait qu'euphémiser les conséquences possibles de cette technologie sur le monde du travail. Comme le remarque TechCrunch, il n'a pas évoqué l'impact de l'IA sur le climat.

Le 23 septembre 2024 à 09h07

Google crée un fonds de 120 millions de dollars pour l’IA dans l’éducation

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