#Le brief du 23 mai 2024

Loi SREN : l’Arcep hérite de deux nouvelles missions

Le 23 mai 2024 à 16h53

La loi SREN (Sécuriser et réguler l’espace numérique) a été adoptée en France en avril, mais le Conseil constitutionnel est passé par là. Il y a quelques jours, les sages ont censuré le délit d’outrage en ligne et quatre cavaliers législatifs.

La loi a ensuite été promulguée le 21 mai, avec l’ensemble des dispositions restantes, dont celle de l’Arcep. Le lendemain, l'Autorité a publié un communiqué pour revenir sur les deux missions dont elle hérite via cette loi :

« D’une part sur le marché de l’informatique en nuage (cloud), en anticipation du règlement européen sur les données (Data Act), et d’autre part sur les prestataires de services d’intermédiation de données, en application du règlement européen sur la gouvernance des données (« Data Governance Act »).
Dans ce cadre, l’Autorité ouvre ce jour un guichet permettant aux prestataires de services d’intermédiation de données de notifier leur activité et de demander l’attribution du label correspondant, reconnu dans l’ensemble de l’Union européenne. ».

L’Autorité publie deux fiches pratiques. La première sur comment se notifier comme prestataire de services d’intermédiation de données. La seconde sur comment demander une labellisation en tant que prestataire de services.

Vie Publique rappelle que « la loi comporte plusieurs mesures : encadrement des frais de transfert de données et de migration, plafonnement à un an des crédits cloud (avoirs commerciaux), obligation pour les services cloud d'être interopérables… ». Le site ajoute que l’adaptation du Data Governance Act (le second point) est traitée par l’Arcep et la CNIL.

« La loi instaure enfin un réseau national de coordination de la régulation des services numériques. Composé de l’ensemble des autorités administratives compétentes (Arcom, CNIL, Arcep …) et des principaux services de l’État (DGCCRF, Pharos…), il sera chargé de partager des informations et de collaborer dans le champ des régulations du numérique », précise enfin Vie Publique.

Le 23 mai 2024 à 16h53

Loi SREN : l’Arcep hérite de deux nouvelles missions

Deux chercheurs français d’INRIA récompensés pour leurs travaux sur le vote électronique

Deux chercheurs français d’INRIA récompensés pour leurs travaux sur le vote électronique

Le 23 mai 2024 à 14h42

Alexandre Debant et Lucca Hirschi, membres du projet PESTO (pour « Proof techniques for security protocols ») d'INRIA à l'université de Lorraine, ont été récompensés pour leur article « Reversing, Breaking, and Fixing the French Legislative Election E-Voting Protocol ».

Le prix CNILInria pour la protection de la protection de la vie privée « récompense des équipes de chercheurs situées au moins en partie dans l’Union européenne et qui travaillent à l’amélioration de la protection des données personnelles ou de la vie privée », rappelle la CNIL.

Il s'agit à la fois de rendre les enjeux afférents, et les solutions pour les préserver, « plus visibles auprès du grand public », mais également de « sensibiliser la communauté scientifique et les décideurs » à ces questions.

Les co-présidents du Jury 2023, Catuscia Palamidessi (directrice de recherche à INRIA, l'Institut national de recherche en informatique et en automatique) et Vincent Toubiana (responsable du LINC, le Laboratoire d'Innovation Numérique de la CNIL), qui « se sont appuyés sur un jury de 32 chercheurs internationalement reconnus » ont remis leur prix lors de la 17e édition de la conférence internationale Computers Privacy and Data Protection (CPDP).

Présenté en 2023 à la conférence Usenix Security, leur article propose une « analyse technique pointue » de la solution de vote électronique mise en place lors des dernières élections législatives pour que les Français à l’étranger puissent voter.

Les auteurs avaient en effet « identifié plusieurs vulnérabilités et proposé des correctifs qui ont par la suite été déployés », ce qui a entraîné « des impacts très concrets sur l’intégrité et la confidentialité des votes ».

La CNIL précise qu'un second article a également recueilli les critiques très positives du jury : « Marketing to Children Through Online Targeted Advertising: Targeting Mechanisms and Legal Aspects » par Tinhinane Medjkoune, Oana Goga et Juliette Sénéchal.

Les autrices de cet article proposent en effet « une analyse juridique très claire de la législation qui entoure le ciblage publicitaire des mineurs puis, à la lumière de cette analyse, évaluent la possibilité de cibler des mineurs sur la plateforme de vidéo Youtube ».

Étrangement, la CNIL, qui renseigne les liens vers les profils des 32 membres du jury, ne fournit pas de liens vers les articles mis en avant, ni vers les profils des chercheurs et chercheuses dont il est pourtant question.

Le 23 mai 2024 à 14h42

Deux chercheurs français d’INRIA récompensés pour leurs travaux sur le vote électronique

Bluesky s’ouvre aux messages directs

Bluesky s’ouvre aux messages directs

Le 23 mai 2024 à 12h07

Le 23 mai 2024 à 12h07

Bluesky s’ouvre aux messages directs

Face à l’IA, les doubleurs VF de Marge Simpson, Brad Pitt ou Thanos se mobilisent

Face à l’IA, les doubleurs VF de Marge Simpson, Brad Pitt ou Thanos se mobilisent

Le 23 mai 2024 à 08h53

Des acteurs comme Morgan Freeman, Samuel L. Jackson ou Jim Carrey, des personnages comme Zelda, Oui-Oui ou les Simpson… pour être compris des Français, toutes ces personnalités sont doublées par des comédiens et comédiennes.

Dans une vidéo qui tourne déjà largement sur les réseaux sociaux et dans les communiqués respectifs de l’association professionnelle Les voix et du Syndicat français des Artistes interprètes (SFA-CGT), ces professionnels interpellent les pouvoirs publics « sur les risques que font courir les intelligences artificielles génératives sur nos métiers et nos secteurs d’activité ».

« Doublage, jeu-vidéo, ce sont plus de 15 000 emplois » qui sont concernés, soulignent-ils, rassemblant l’intégralité de la chaîne de production : voix, monteurs, autrices et auteurs. Et d’appeler le grand public à interpeler, avec eux, la ministre de la Culture Rachida Dati.

Dans une pétition ouverte au public, et signée par près de 90 000 personnes à l’heure d’écrire ces lignes, les artistes déclarent « du devoir des pouvoirs publics d’agir, non pour empêcher l’innovation, mais pour réguler le développement de l’IA générative de manière à protéger les artistes, les œuvres, la culture et l’emploi ».

Le 23 mai 2024 à 08h53

Face à l’IA, les doubleurs VF de Marge Simpson, Brad Pitt ou Thanos se mobilisent

L’astronaute Sophie Adenot sélectionnée par l’ESA pour s’envoler vers l’ISS

Le 23 mai 2024 à 08h39

L'ESA a annoncé que l'astronaute française Sophie Adenot fera partie du prochain équipage qui partira vers l'ISS. Lancement prévu en 2026. À ses côtés, l'astronaute belge Raphaël Liégeois.

Pour le directeur général de l'agence spatiale européenne, Josef Aschbacher, « l'affectation de Sophie et Raphaël en tant que prochains astronautes de l'ESA volant vers la Station spatiale internationale marque une étape importante pour l'ESA et sa promotion d'astronautes de 2022. C'est un résultat tangible de notre engagement à maintenir une forte présence européenne dans un contexte international ».

En effet, Sophie Adenot et Raphaël Liégeois font partie de la promotion d’astronautes de l’ESA 2022.

Josef Aschbacher ajoute qu' « alors que les activités d'exploration se développent à un rythme sans précédent, l'envoi dans l'espace de deux astronautes de l'ESA récemment diplômés constitue une étape cruciale dans la préservation du savoir-faire européen, garantissant la participation à long terme de l'Europe aux programmes en cours tels qu'Artemis, ainsi qu'à tout projet futur impliquant des vols spatiaux habités et l'exploration ».

Sophie Adenot a réagi en se déclarant « honorée et fière de représenter bientôt l'Europe et la France dans l'espace et de contribuer à la recherche scientifique depuis ce laboratoire orbital ».

« Il y aura des défis à relever, des qualifications à passer, des procédures à apprendre. Cela va être intense et j'ai une énergie folle ! », s'est-elle exclamée.

Le 23 mai 2024 à 08h39

L’astronaute Sophie Adenot sélectionnée par l’ESA pour s’envoler vers l’ISS

Une version dopée et payante d’Alexa en approche ?

Le 23 mai 2024 à 07h59

En septembre dernier, Amazon tenait sa conférence annuelle sur le hardware, où il était évidemment question des enceintes connectées Echo, et donc de l’intelligence artificielle Alexa qui va avec.

L’entreprise annonçait qu’un nouveau grand modèle de langage (LLM), « personnalisé et spécialement optimisé pour les interactions vocales », était en préparation. IA générative et « sentiments » étaient au programme.

Au début de l’année, Business Insider expliquait qu’Amazon n’était visiblement pas satisfaite en interne des performances de sa nouvelle IA. Un coup dur, d’autant que le géant du Net avait l’intention de proposer son Alexa « Plus » contre un abonnement payant, toujours selon nos confrères.

C’est aujourd’hui au tour de CNBC de remettre une pièce dans le jukebox : « Amazon prévoit de dévoiler une version améliorée de son assistant vocal vieux de dix ans cette année et facturera des frais mensuels », expliquent nos confrères en se basant sur deux sources.

Ces dernières ajoutent que le tarif de l’abonnement ne serait pas encore fixé, mais qu’il ne serait dans tous les cas pas inclus dans le bouquet Prime. Pas surprenant quand on se souvient qu’Amazon cherche à diversifier ses revenus en ajoutant de la publicité dans son service SVOD Prime, sauf si vous payez 1,99 euro de plus par mois.

Toujours selon CNBC, Amazon cherche (depuis des mois) à « transformer Alexa en un appareil pertinent qui résiste à la nouvelle concurrence, et qui justifie les ressources et les effectifs qu’Amazon y a consacrés ». Cela passe par une grande réorganisation interne, pour passer à l’intelligence artificielle générale.

Le 23 mai 2024 à 07h59

Une version dopée et payante d’Alexa en approche ?

Fermer