#Le brief du 23 décembre 2024

Affiliation, bons plans : l’extension Honey (PayPal) accusée de tromper influenceurs et consommateurs

Le 23 décembre 2024 à 17h34

Largement recommandée par des influenceurs de tous les milieux, dont des influenceurs tech comme MKBHD ou Linus Tech Tips, l’extension Honey propose aux consommateurs de recenser tous les coupons et bons plans disponibles en ligne.

C’est du moins le discours affiché par l’extension, rachetée par PayPal en 2019 pour 4 milliards de dollars : une fois installée, elle affiche un pop-up au moment où l’internaute s’apprête à effectuer un achat en ligne. Dedans, les coupons qu’elle a trouvés… ou l’annonce qu’elle n’en a découvert aucun.

Si la promesse fonctionne très bien auprès de quiconque cherche à faire des économies, le youtubeur allemand MegaLag, spécialisé dans les enquêtes sur l’industrie du numérique, détaille dans une vidéo d’une vingtaine de minutes des pratiques de marketing visiblement prédatrices. 


MegaLag rapporte avoir identifié différents scénarios d’achats qui, tous, permettent à Honey d’obtenir le dernier clic de l’internaute, et ce faisant de changer les cookies d’affiliation déposés sur sa session, pour empocher les rémunérations correspondantes.

Capture d'écran d'"Exposing the Honey Influencer Scam" par MegaLag

Lorsqu’une personne clique sur le lien d’affiliation vers un produit proposé par un ou une créatrice de contenu, l’acheter permet normalement à ces créateurs de recevoir une infime partie de la somme déboursée.

Si l'internaute a installé Honey sur son navigateur, en revanche, ce dernier indiquera chercher des coupons, puis affichera un pop-up indiquant soit avoir trouvé des réductions, soit n’avoir rien trouvé. Dans les deux cas, un bouton très visible poussera la personne à profiter de la réduction, ou à cliquer pour fermer le pop-up… ce qui permet à Honey, selon MegaLag, de changer le cookie d’affiliation de l’influenceur de départ pour un autre. PayPal peut alors récupérer la commission à la place de la personne qui a initialement recommandé le produit.

Le youtubeur indique avoir aussi constaté que Honey ment sur sa propension à recommander « les meilleurs deals ». Dans plusieurs cas, il aurait lui-même trouvé de meilleures offres en ligne.

De fait, le youtubeur constate que, côté entreprise, Honey ne propose pas tellement de fournir les meilleures réductions aux clients. Au contraire, elle propose aux marques de maîtriser quelles offres seront montrées aux internautes. Ce qui peut leur permettre d’éviter que l’intégralité de la base utilisateurs d’Honey soit informée d’une grosse opération de rabais, si cela les arrange.

En échange, Honey demande que les liens passant par son extension lui permettent de récupérer au moins 3 à 5 % de commission d’affiliation.

Le 23 décembre 2024 à 17h34

Affiliation, bons plans : l’extension Honey (PayPal) accusée de tromper influenceurs et consommateurs

La gendarmerie démantèle un vaste réseau pédocriminel mondial sur la messagerie Signal

La gendarmerie démantèle un vaste réseau pédocriminel mondial sur la messagerie Signal

Le 23 décembre 2024 à 16h45

Une opération coordonnée a permis l'interpellation en France, entre les 9 et 19 décembre, de 95 membres d'un réseau pédocriminel mondial opérant sur Signal, révèle la rédaction de Gendinfo. 63 parquets, 83 unités de gendarmerie et 140 enquêteurs spécialisés cyber de la gendarmerie NTECH ou CNTECH ont été déployés parmi les 570 enquêteurs participant à l'opération sur le territoire national.

36 des 95 suspects étaient déjà connus pour des infractions sexuelles à l'égard de mineurs ou consultation de sites mettant en scène des mineurs, et 7 déjà inscrits au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d'infractions sexuelles ou violentes (FIJAIS).

Les mis en cause, âgés de 18 à 74 ans (plus un mineur de 16 ans), ne se connaissaient pas, mais figuraient dans les mêmes groupes Signal. Certains y disposaient même de droits d’administration. Ils demeurent principalement dans les régions Île-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Auvergne-Rhône-Alpes ou Grand Est. Y figurent notamment le directeur d'une association d'information aux jeunes, un éducateur sportif, et un adjoint au maire.

Les perquisitions de leurs terminaux ont permis la découverte de 375 000 photos et 156 000 vidéos. 122 ordinateurs, 330 supports numériques et 152 smartphones ont été saisis, contenant 217 To de données intéressant l'enquête.

L'enquête avait débuté en novembre 2023 avec la perquisition du téléphone d'un individu mis en cause, dans les Hauts-de-Seine, pour consultation régulière d'images à caractère pédocriminel. Les cyber-enquêteurs de la Section de recherches (S.R.) de Versailles avaient découvert l’existence de plusieurs groupes de discussions sur la messagerie chiffrée Signal, aux noms explicites.

Avec le concours de l'Unité nationale cyber (UNCyber) de la gendarmerie, les enquêteurs ont par ailleurs identifié 16 320 utilisateurs étrangers dans 130 pays, dont les autorités recevront les éléments de preuves collectées via Interpol.

Le 23 décembre 2024 à 16h45

La gendarmerie démantèle un vaste réseau pédocriminel mondial sur la messagerie Signal

X augmente significativement le prix de sa formule Premium+

Le 23 décembre 2024 à 16h04

Le 23 décembre 2024 à 16h04

X augmente significativement le prix de sa formule Premium+

Pegasus : la Justice états-unienne condamne NSO Group pour avoir piraté WhatsApp

Pegasus : la Justice états-unienne condamne NSO Group pour avoir piraté WhatsAppNSO Group

Le 23 décembre 2024 à 15h05

Aux termes d'une procédure judiciaire entamée il y a cinq ans, l'entreprise israélienne NSO Group a été reconnue coupable par un juge états-unien d'avoir exploité un bug dans l'application de messagerie WhatsApp pour installer son logiciel espion Pegasus, rapporte l'agence Reuters, reprise par Le Monde.

WhatsApp avait porté plainte en 2019, accusant NSO d’avoir contribué au piratage, à des fins d’espionnage, d’une centaine d’utilisateurs de sa messagerie. On a depuis découvert que la faille exploitée, faisant croire à un appel vidéo manqué, avait permis d'infecter environ 1 400 smartphones pendant cette seule année, dont des journalistes, militants des droits humains et dissidents.

« Nous avons passé cinq ans à plaider notre cause, parce que nous pensons fermement que les entreprises qui commercialisent des logiciels espions ne peuvent prétendre à l’immunité ni échapper à leurs responsabilités », a tweeté Will Cathcart, le directeur de WhatsApp. Il qualifie cette décision de « victoire pour la protection de la vie privée » :

« Les sociétés de surveillance doivent savoir que l’espionnage illégal ne sera pas toléré. »

John Scott-Railton, du Citizen Lab (le laboratoire de recherche universitaire qui étudie et documente les logiciels espions étatiques depuis des années), a pour sa part qualifié le jugement de « cas emblématique » avec d' « énormes implications » pour l'industrie des logiciels espions :

« L’ensemble du secteur s’est caché derrière l’affirmation selon laquelle, quoi que fassent leurs clients avec leurs outils de piratage, cela ne relève pas de leur responsabilité. La décision d’aujourd’hui montre clairement que NSO Group est en fait responsable de la violation de nombreuses lois. »

Natalia Krapiva, avocate spécialiste de ces questions et conseillère juridique principale en matière de technologie de l'ONG Access Now, qui représente les victimes de Pegasus, qualifie elle aussi cette décision de « victoire majeure ».

La cour a notamment jugé que NSO avait violé le Computer Fraud & Abuse Act en envoyant des messages via les serveurs WhatsApp pour pirater les utilisateurs de la messagerie. NSO avait aussi violé les conditions d'utilisation de WhatsApp qui interdisent l'envoi de code malveillant, la collecte d'informations sur les utilisateurs et l'utilisation de l'application à des fins illégales.

Pour sa défense, NSO avait fait valoir que Pegasus aide les forces de l’ordre et les agences de renseignement à arrêter les terroristes, les pédophiles et les criminels. Un procès, qui débutera le 3 mars 2025, devra fixer le montant des dommages et intérêts, a précisé la juge du district Phyllis Hamilton.

Le 23 décembre 2024 à 15h05

Pegasus : la Justice états-unienne condamne NSO Group pour avoir piraté WhatsApp

En Allemagne, la SPD appelle à une loi anti-monopoles pour réduire les pouvoirs d’Elon Musk

Le 23 décembre 2024 à 11h46

« Les provocations renouvelées d'Elon Musk sont plus qu'irritantes », s’est agacé Dirk Wiese, chef adjoint du groupe parlementaire du Parti social-démocrate (SPD) au Bundestag allemand, après que ce dernier se soit exprimé à plusieurs reprises sur la politique allemande.

Sur X, en réponse à un internaute évoquant l’attentat sur un marché de Noël dans la ville de Magdeburg, Musk a qualifié le chancelier SPD Olaf Scholz d’« idiot incompétent » et a déclaré qu’il devrait démissionner immédiatement. 


Quelques jours plus tôt, il avait déclaré, citant le parti d’extrême-droite Alternative fur Deutschland (AfD) : « seul l’AfD peut sauver l’Allemagne ». Après l’attaque de Magdeburg, plusieurs médias ont pourtant rapporté la sympathie du meurtrier pour l’AfD.

Elon Musk s’est exprimé deux mois à peine avant les élections fédérales allemandes Des élections dans lesquelles Scholz sera face au candidat CDU Friedrich Merz et à celle de l’AfD Alice Weidel.

D’après Bloomberg, l’alliance CDU/CSU récolterait actuellement 32 % des intentions de vote, l’AfD 19 % et le SPD 15,9 %.

Dirk Wiese a appelé à la promotion d’« une version moderne du Sherman Antitrust Act », une référence à la loi états-unienne de 1890 qui interdit les pratiques monopolistiques. 


« Nous avons la liberté d’expression, et cette dernière s’applique aussi aux multimilliardaires », a rappelé Olaf Scholz, évoquant les prises de parole de l’entrepreneur états-unien : « Mais la liberté d’expression signifie aussi qu’il est possible de dire des choses qui ne sont pas justes et qui ne contiennent pas de bons conseils politiques ».

Les récentes sorties d'Elon Musk rappellent celles qu'il avait formulées pendant l'été au sujet de la politique britannique (il envisagerait désormais de verser 100 millions de dollars au parti d'extrême-droite Reform UK), ses appels à la démission du juge de la Cour Suprême du Brésil, ou encore son soutien régulier à la présidente du Conseil italien Georgia Meloni, du parti nationaliste Fratelli d'Italia.

Le 23 décembre 2024 à 11h46

En Allemagne, la SPD appelle à une loi anti-monopoles pour réduire les pouvoirs d’Elon Musk

Tennis : des parieurs derrière les publications insultantes publiées contre les joueuses

Le 23 décembre 2024 à 10h30

Des parieurs énervés sont les auteurs de 48 % des messages insultants publiés à destination de joueuses et joueurs de tennis en 2024.


L’information a été obtenue par l’analyse de 2,47 millions de messages postés entre janvier et octobre 2024 par le logiciel Threat Matrix de Signify Group. 


Dans le lot, 12 000 publications se sont avérées contrevenir aux conditions d’utilisations de X, Facebook, Instagram, TikTok ou YouTube, rapporte la BBC.

Les contenus postés par 15 profils ont suscité l’intervention des forces de l’ordre.

L’étude a été sollicitée par la Fédération International de Tennis, la Women’s Tennis Association, la All England Lawn Tennis Club et la United States Tennis Association, alors qu’un nombre croissant de joueuses alertent sur la violence qu’elles subissent en ligne.

En août, la française et ex-numéro 4 mondiale Caroline Garcia avait notamment appelé les trolls à se rappeler que les joueuses « sont humaines ». Elle avait été soutenue par la numéro une britannique Katie Boulder, la quintuple championne Iga Swiatek et la finaliste de l’US open Jessica Pegula.

Le 23 décembre 2024 à 10h30

Tennis : des parieurs derrière les publications insultantes publiées contre les joueuses

Palantir et Anduril s’uniraient pour répondre à des appels d’offre dans la défense

Le 23 décembre 2024 à 09h43

Deux acteurs majeurs de la technologie états-unienne appliquée à la défense, Palantir et Anduril, auraient ouvert les discussions avec une douzaine de leurs concurrents pour créer un consortium. Le but : répondre ensemble aux appels d’offre des États-Unis pour remporter ses contrats de défense.

D’après le Financial Times, le groupe devrait inclure SpaceX, OpenAI, le constructeur de navires autonomes Saronic et le spécialiste des données d’entraînement d’IA Scale AI.

Créée par Peter Thiel en 2003, la valorisation de Palantir a augmenté de 300 % en 2023 pour atteindre une capitalisation de 169 milliards de dollars. Peter Thiel a aussi financé les débuts d’Anduril, société fondée en 2017 par Palmer Luckey.

Un drapeau américain flotte dans un ciel gris.

Le 23 décembre 2024 à 09h43

Palantir et Anduril s’uniraient pour répondre à des appels d’offre dans la défense

Bloctel : 124 899 euros d’amende pour Groupeo, suite à 116 899 appels indésirables

Le 23 décembre 2024 à 08h42

La DGCCRF peut prononcer des amendes administratives et demander leur affichage sur les sites https://www.bloctel.gouv.fr et https://pro.bloctel.gouv.fr pour une durée déterminée par la décision de sanction.

C’est le cas de Groupeo, une société de courtage en assurance santé. Elle écope d’une amende administrative de 124 899 euros « pour des manquements à la réglementation encadrant le démarchage téléphonique (dispositions de l’article L.223 - 1 du code de la consommation) ».

Les agents de la concurrence, de la consommation et répression des fraudes de la DDPP du Rhône en charge du dossier expliquent que cette sanction « concerne notamment 116 899 appels téléphoniques passés à destination de consommateurs pourtant inscrits sur la liste d’opposition au démarchage téléphonique (BLOCTEL) ». Soit à peine plus d’un euro en moyenne par appel indésirable.

L’inscription sur Bloctel est pour rappel gratuite et permet « à toute personne de refuser d'être démarchée par un professionnel avec lequel elle n'a pas de relation contractuelle en cours ».

Le 23 décembre 2024 à 08h42

Bloctel : 124 899 euros d’amende pour Groupeo, suite à 116 899 appels indésirables

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