#Le brief du 21 août 2024

Anthropic attaquée pour infraction au copyright

Le 21 août 2024 à 14h08

L'entreprise d'IA générative créée par des anciens d'OpenAI fait l'objet d'une plainte en justice et constitution d'une class action de la part des trois écrivains et journalistes Andrea Bartz, Charles Graeber and Kirk Wallace Johnson, explique Reuters.

Dans leur plainte déposée lundi (.PDF), les trois auteurs accusent Anthropic d'avoir téléchargé des « versions piratées » de leurs travaux, d'en avoir fait des copies et d'avoir « nourri » ses modèles avec.

« Les LLM d'Anthropic compromettent la capacité des auteurs à gagner leur vie, dans la mesure où ils permettent à n'importe qui de générer automatiquement et gratuitement (ou à très bas prix) des textes pour lesquels, sinon, les écrivains seraient payés pour créer et vendre », affirment leurs avocats dans leur argumentaire.

Interrogée par l'agence de presse, Anthropic a confirmé être au courant de cette plainte, mais a refusé de commenter.

Le 21 août 2024 à 14h08

Anthropic attaquée pour infraction au copyright

Qualcomm continue de décliner ses SoC et lance son Snapdragon 7 s Gen 3

Le 21 août 2024 à 11h09

Cela fait maintenant quelques années que Qualcomm a revu sa manière de numéroter ses SoC. Pour les smartphones, on retrouve les séries 2, 4, 6, 7 et 8, de l’entrée de gamme au plus haut de gamme. On change de version au fil des générations : Gen 1 au départ, puis la Gen 2 est arrivée et on est désormais à la Gen 3. Passer d’une génération à la suivante se fait parfois au prix de quelques sacrifices.

Une présentation simple à comprendre ? Oui, mais de moins en moins avec la multiplication des références et des générations. Chassez le naturel, il revient au galop. Le fabricant décline en effet ses SoC au sein d’une même famille.

Nous avons ainsi des versions « + » aux performances un peu plus élevées, et des versions « s » avec l’approche inverse, le tout sur plusieurs générations. Autant dire que le consommateur peut avoir du mal à suivre le mouvement : le Snapdragon 8 s Gen 3 est-il mieux que le Snapdragon 8 Gen 2 ? Et ça donne quoi par rapport à un Snapdragon 8 Gen 1 ? Et le Snapdragon 7 Gen 3 face au Snapdragon 8 des générations précédentes ?

Qualcomm référence sur son site les Snapdragon 4 Gen 1, 4 Gen 2, 4 s Gen 2, 6 Gen 1, 6 s Gen 3, 7 Gen 1, 7 s Gen 2, 7 + Gen 2, 7 Gen 3, 7 + Gen 3, 8 Gen 1, 8 + Gen 1, 8 Gen 2, 8 s Gen 3, 8 Gen 3. Vous en voulez encore ? Un nouveau venu vient d’être annoncé : le Snapdragon 7 s Gen 3.

Il vient donc se placer en dessous du 7 Gen 3 et du 7 + Gen 3. Il remplace aussi le 7 s Gen 2. Son architecture CPU est de la forme 1 cœur Prime à 2,5 GHz, 3 cœurs Performance à 2,4 GHz et 4 cœurs Efficiency à 1,8 GHz, contre respectivement 2,63 GHz, 2,4 GHz et 1,8 GHz pour le Snapdragon 7 Gen 3. Le 7 + Gen 3 de son côté à 1 cœur Prime à 2,8 GHz, 4 cœurs Performance à 2,6 GHz et 3 cœurs Efficiency à 1,9 GHz.

Le Snapdragon 7 s Gen 3 fait d’autres concessions comparé au 7 Gen 3, notamment avec un débit maximum de 2,9 Gb/s en 5G (dowload) au lieu de 5 Gb/s, des écrans en FHD+ au lieu de 4K et du Quick Charge 4 +à la place du QC 5. Tous les détails se trouvent dans la fiche technique.

Le 21 août 2024 à 11h09

Qualcomm continue de décliner ses SoC et lance son Snapdragon 7 s Gen 3

OpenAI signe un accord avec Condé Nast

Le 21 août 2024 à 09h24

Nouvelle prise médiatique pour OpenAI : le constructeur de modèle d’intelligence artificielle générative a conclu un partenariat avec le groupe Condé Nast, qui possède Vogue, le New Yorker, Vanity Fair, Wired et d’autres titres.

« Avec le lancement de notre prototype SearchGPT, nous testons de nouvelles fonctionnalités de recherche pour rendre la découverte d’information et de sources de contenus fiables plus rapide et intuitive », a ajouté l’entreprise dans un communiqué.

À terme, SearchGPT, qui doit fournir des liens directs vers des articles, devrait être intégré directement dans ChatGPT.

Condé Nast rejoint une liste croissante de médias ayant signé des accords au détail tenu confidentiel avec OpenAI.

Ce partenariat-ci se fait alors que les questionnements sur une possible bulle de l’intelligence artificielle, eux, se multiplient.

Le 21 août 2024 à 09h24

OpenAI signe un accord avec Condé Nast

Datacenter : Meta abandonne les Pays-Bas pour s’installer en Espagne

Le 21 août 2024 à 09h12

191 hectares de datacenter devraient voir le jour dans la périphérie de Talavera de la Reina, au sud-ouest de Madrid, en Espagne.

Proche du fleuve Tage, le centre de données devrait être l’un des plus grands d’Europe, dans un pays qui attire de plus en plus les géants du numérique pour leurs projets de stockage.

Initialement, ce datacenter aurait dû être construit aux Pays-Bas, où la pression citoyenne et gouvernementale a poussé à l’abandon du mégaprojet. En Espagne, la région dans laquelle Meta s’apprête à construire subit pourtant de forts épisodes de chaleur et de sécheresse, pointe Reporterre.

Auprès du média, le cabinet régional en charge du développement durable et Meta soulignent tous les deux que tous les objectifs de développement durable sont pris en compte.

Le campus, qui sera composé de 2 bâtiments dédiés aux serveurs et trois dédiés à la gestion, devrait consommer 511 millions de litres d’eau, principalement potable, par an.

C’est 100 millions de moins que lors des premières estimations, grâce à un procédé de refroidissement à air sec et au redimensionnement des bâtiments, indique le rapport d’impact environnemental.

Le document estime que seuls 40,6 millions de litres seront dédiés au refroidissement des serveurs, et le reste alloué aux autres activités. Une curieuse répartition sur laquelle le quotidien El Diario n'a pas réussi à obtenir de précisions.

Inquiètes, des associations comme Tu Nube Seca Mi Rio (ton nuage assèche mon fleuve) tentent de sensibiliser la population aux risques que pose le projet, sans grands succès.

Le 21 août 2024 à 09h12

Datacenter : Meta abandonne les Pays-Bas pour s’installer en Espagne

Une mise à jour Windows bloque le démarrage de Linux sur certaines installations en dual-boot

Le 21 août 2024 à 08h57

Comme l'a remarqué Ars Technica, Microsoft a poussé une mise à jour de Windows le 13 aout dernier qui bloque le démarrage de Linux sur certaines machines installées en dual-boot.

Oublions toute idée de malveillance, avec ce patch l'entreprise de Redmond permet de résoudre une vulnérabilité découverte il y a deux ans dans Grub2 dont le score de vulnérabilité (CVSS) est de 8,6 sur 10.

Mais plusieurs utilisateurs ont vu un message s'afficher au démarrage de leur machine après l'application de cette mise à jour : « Something has gone seriously wrong », et impossible de booter sur leur distribution Linux favorite.

Dans sa FAQ, Microsoft explique que la mise à jour met en place un Secure Boot Advanced Targeting (SBAT), un mécanisme qui permet de révoquer des composants dans le chemin de boot de Linux.

Mais cette FAQ explique que « la valeur SBAT n'est pas appliquée aux systèmes dual-boot qui démarrent à la fois Windows et Linux et ne devrait pas affecter ces systèmes ». Microsoft n'alerte d'un potentiel problème que concernant le démarrage d'une éventuelle ISO Linux : « il se peut que d'anciennes ISO de distributions Linux ne démarrent pas. Si cela se produit, voyez avec votre fournisseur Linux pour obtenir une mise à jour ».

Si Microsoft reste pour l'instant silencieux sur le problème, des utilisateurs malheureux ont trouvé deux solutions qui, on l'espère, seront temporaires. L'une d'elle est de désactiver le secure boot au démarrage de l'EFI. L'autre est de supprimer le SBAT mis en place par la mise à jour.

Le 21 août 2024 à 08h57

Une mise à jour Windows bloque le démarrage de Linux sur certaines installations en dual-boot

Fermer