#Le brief du 09 juillet 2024

Firefox 128 veut mettre l’accent sur les campagnes publicitaires respectueuses

Le 09 juillet 2024 à 17h05

Firefox 128 vient tout juste de paraitre, avec à son bord bon nombre d’améliorations plus ou moins importantes. L’une d’elles est la révision de la boite de dialogue permettant de supprimer les données. Le navigateur de Firefox s’est aligné sur Chromium, avec des réglages plus fins et la possibilité d’effacer les données sur un laps de temps spécifique.

Plusieurs options intéressantes font également leur apparition dans les réglages. La plus notable est l’apparition d’une rubrique « Préférences publicitaires des sites web ». Une option, cochée par défaut, autorise les sites web à effectuer des mesures publicitaires en respectant la vie privée.

Dans la fiche technique liée, Mozilla explique que cette fonction, nommée PPA (privacy-preserving attribution), permet la mesure des performances des campagnes de publicité sans pistage. Dans le fonctionnement, PPA n’est pas sans rappeler le système mis en place par Apple. La fonction est décrite comme expérimentale par Mozilla, qui compte en faire un standard du web.

Dans les réglages, deux autres options actives par défaut ont été ajoutées. La première permet d’afficher les recherches « tendance », si le moteur configuré par défaut prend en charge cette fonction (c’est le cas de Google). La seconde permet l’affichage des recherches récentes.

Parmi les autres ajouts, citons la capacité de lire des contenus protégés de sources de streaming (comme Netflix) en navigation privée, la possibilité d’utiliser un proxy DNS quand on utilise SOCKS v5, ou encore celle de traduire des sélections de texte depuis le menu contextuel. Sur Android, le support des passkeys (clés d’accès) est élargi aux gestionnaires tiers. Sur Mac, on note une amélioration de la qualité audio.

Enfin, Firefox 128 colmate seize failles de sécurité, dont quatre sont de sévérité haute.

Le 09 juillet 2024 à 17h05

Firefox 128 veut mettre l’accent sur les campagnes publicitaires respectueuses

Spotify ajoute les commentaires sur les podcasts

Le 09 juillet 2024 à 16h55

Spotify vient d’annoncer la disponibilité des commentaires sur les podcasts, audios comme vidéos. La fonction commence tout juste son déploiement et il peut être nécessaire d’attendre pour en profiter. L’opération prendra jusqu’à plusieurs semaines.

Dans son communiqué, l’entreprise suédoise indique que sa plateforme de streaming compte maintenant 250 000 épisodes de podcasts vidéos. Une fois la fonction disponible, les utilisateurs peuvent laisser des commentaires. Les auteurs des contenus peuvent « aimer » ces commentaires et y répondre directement, pour créer un début d’animation de communauté.

Spotify précise que plus de 70 % des personnes autrices de podcasts souhaitaient davantage de moyens pour interagir avec leurs auditeurs. Toujours selon le spécialiste du streaming musical, les personnes laissant des commentaires sont quatre fois plus susceptibles de revenir écouter ou visionner ce contenu.

Précision importante, l’affichage des commentaires n’est pas obligatoire pour les auteurs de contenus. Le contrôle est laissé aux personnes concernées et n’est pas activé par défaut. Des alertes peuvent être déclenchées pour les nouveaux commentaires. Les commentaires sont privés par défaut et nécessitent une approbation pour être visibles. En outre, il est possible de n’autoriser les commentaires que pour des épisodes spécifiques ou pour l’ensemble de la chaine.

L’ajout des commentaires fait s’engager Spotify sur une voie très proche de celle de YouTube. Aucune monétisation n’a pour l’instant été annoncée, mais il serait logique que Spotify propose des fonctions liées, comme YouTube.

Le 09 juillet 2024 à 16h55

Spotify ajoute les commentaires sur les podcasts

JO 2024 : le ministère de la Transition écologique et des transports autorise les taxis volants

Le 09 juillet 2024 à 11h53

Dans un arrêté du 4 juillet 2024 publié ce mardi, le gouvernement a autorisé Aéroports de Paris à créer une plateforme pour faire décoller et atterrir les « taxis volants » de Volocopter. Située quai d'Austerlitz dans le 13ᵉ arrondissement de Paris, elle pourra être exploitée dans la journée entre 8 heures et 17 heures et sera limitée à deux mouvements par heure et à 900 vols sur la totalité de l'expérimentation.

Comme l'explique Libération, l'exploitation commerciale sera impossible lors des JO, car le projet n'a pas encore obtenu de certification de l’Agence européenne de sécurité aérienne. Il n'est donc question que de démonstration gratuite.

Mais si les Jeux se finissent le 11 aout, cet arrêté prévoit une exploitation « jusqu'au 31 décembre 2024 au plus tard ». Si Volocopter obtient la certification d'ici là, elle pourra commencer à vendre quelques vols.

L'avis (.PDF) de l'autorité environnementale de septembre 2023 jugeait pourtant que « l'étude d'impact, focalisée sur quelques aspects, est incomplète par choix du maître d'ouvrage, qui limite le périmètre de son analyse à la seule opération de mise en œuvre de la plateforme sur le fleuve, n'examinant les incidences du survol que comme des effets indirects du projet et donc en particulier en omettant ou ne détaillant pas assez les incidences du survol sur les zones survolées (nuisances sonores par exemple), y compris autour d’autres plateformes de départ et d’arrivée ».

Elle recommandait de « reconsidérer le périmètre du projet et celui de l’analyse de ses effets pour en apprécier pleinement les conséquences sur les populations affectées et l'impact éventuel sur le milieu naturel, évaluer les consommations énergétiques et réévaluer le cas échéant les émissions de gaz à effet de serre liées au projet et intégrer pleinement le suivi comme une composante du projet d’expérimentation ».

Libération explique que la Mairie de Paris « a immédiatement décidé d’attaquer en justice l’arrêté d’autorisation » et rappelle que le Conseil de la ville s'était opposé au projet.

Les expérimentations de ce genre ne datent pas d'hier. En 2021, la RATP, ADP et Choose Paris Region avaient sélectionné une trentaine de lauréats pour effectuer des tests. Volocopter vantait déjà son Volocity dans un communiqué de presse en 2019.

Dans une brochure (.PDF), le constructeur donne plus de détails, notamment avec les trois routes expérimentales prévues :

 

Le 09 juillet 2024 à 11h53

JO 2024 : le ministère de la Transition écologique et des transports autorise les taxis volants

Quantique, physique et chimie : trois lauréats pour la médaille de l’innovation du CNRS

Le 09 juillet 2024 à 10h43

Le CNRS vient de dévoiler la liste des trois lauréats de la médaille de l’innovation : le chimiste Cyril Aymonier, le physicien Lydéric Bocquet et la spécialiste de physique quantique Eleni Diamanti. Nous avons eu l’occasion d’interviewer deux d’entre eux.

Le Centre rappelle que cette « distinction honore depuis 2011 des scientifiques reconnus dans leurs domaines et dont les recherches ont conduit à des innovations remarquables sur le plan technologique, économique, thérapeutique et social ». Les trois « inventeurs CNRS » recevront leur médaille à la fin de l’année, en décembre.

Cyril Aymonier, directeur de recherche au CNRS, « travaille sur la synthèse, la mise en forme et le recyclage de matériaux inédits grâce à des approches non conventionnelles et durables ». Il est également à l’origine de la start-up IDELAM, « qui exploite une technologie unique de délamination pour le recyclage de matériaux complexes multicomposants ».

Lydéric Bocquet, également directeur de recherche, planche sur les « mille applications possibles de la maîtrise des fluides aux nanoéchelles ». Nous l’avions interviewé en 2021 à propos d’un neurone ionique artificiel, avec comme but de proposer un système neuromorphique dans lequel « mémoire et calcul se font au même endroit ».

Eleni Diamanti complète le trio de lauréats. Nous avons à plusieurs reprises cité ses travaux sur l’informatique quantique sur Next. En 2021, elle était dans l’équipe européenne qui avait atteint l’« avantage quantique » en laboratoire. Elle nous avait expliqué ses travaux et le choix des mots. La publication ne parlait en effet pas de « suprématie quantique ».

Le 09 juillet 2024 à 10h43

Quantique, physique et chimie : trois lauréats pour la médaille de l’innovation du CNRS

En Chine, le personnel de Microsoft va devoir utiliser des iPhone

Le 09 juillet 2024 à 08h44

Bloomberg rapporte que les employés de la filiale chinoise de Microsoft vont devoir bientôt être équipés en iPhone. Les personnes ayant actuellement un smartphone Android recevront un iPhone 15.

« Cette mesure, qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative Secure Future de Microsoft, concernera des centaines de travailleurs en Chine continentale et vise à garantir que l'ensemble du personnel utilise le gestionnaire de mots de passe Microsoft Authenticator et l'application Identity Pass », indiquent ainsi nos confrères.

Pourquoi cette mesure ? Deux éléments sont abordés. D’une part, la nature fragmentée de l’offre logicielle en Chine. Le Play Store de Google n’y est pas disponible et il faut pouvoir faire valider les deux applications concernées sur plusieurs autres boutiques. D’autre part, des inquiétudes liées au matériel fabriqué en Chine.

Cette décision s’inscrit dans le cadre de l’initiative Microsoft Secure Future, présentée en novembre dernier.

Le 09 juillet 2024 à 08h44

En Chine, le personnel de Microsoft va devoir utiliser des iPhone

Législatives : l’extrême-droite, première utilisatrice d’IA générative

Mise à jour : dans une première version de cette brève, nous avions fait un lien vers un précédent travail d'AI Forensics.

Le 09 juillet 2024 à 08h00

Générées par intelligence artificielle, les fausses nièces Le Pen avaient eu leur petit succès sur TikTok, avant d’être modérées. Selon un rapport d’AI Forensics, le Rassemblement National, Reconquête et Les Patriotes ont été les trois plus gros usagers d’intelligence artificielle générative pendant la campagne des législatives.

L'entité n’a observé qu’un seul cas d’usage de ce type de contenu par l’Alliance Rurale et par l’Union des Démocrates et Indépendants.

Que ce soit via des images fixes ou des vidéos, les contenus ainsi générés ont tous servi à la promotion d’idées anti-Union européenne et anti-immigration.

Surtout, aucune des images répertoriées par AI Forensics n’était ouvertement signalée comme générée par IA par les partis en question (Le Monde relève de son côté la diffusion d’une vidéo pour laquelle Eric Zemmour précisait « c’est la première vidéo politique française entièrement réalisée avec l’IA »). 


De même, contrairement à leurs conditions d’utilisation, aucune des plateformes sur lesquelles ces contenus ont été publiés n’ont su ajouter les étiquetages « généré par IA » théoriquement prévus.

Le 09 juillet 2024 à 08h00

Législatives : l’extrême-droite, première utilisatrice d’IA générative

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