#Le brief du 03 septembre 2024

[Màj] Le dernier vol du lanceur européen Vega est un succès, Sentinel-2C en orbite

Mise à jour le 5 septembre à 7h30 : L’Agence spatiale européenne annonce que « le troisième satellite Copernicus Sentinel-2 a été lancé aujourd’hui à bord de la dernière fusée Vega ». C’était le dernier vol de cette dernière, remplacée par une version plus récente : Vega-C.

Le 05 septembre 2024 à 07h32

Le décollage de la dernière fusée européenne Vega était prévu la nuit dernière (du 3 au 4 septembre) à 3h50 heure française (CEST), mais il a été décalé de 24 heures à cause de problèmes électriques sur des connexions au sol, selon Arianespace. L'agence spatiale européenne (ESA) propose toujours d'y assister en direct sur sa webTV.

Vega embarquera le satellite Sentinel-2C, le troisième des satellites Sentinel-2 du programme d'observation de la Terre de l'Union européenne « Copernicus ».

Les satellites Sentinel fournissent des images optiques de haute résolution, notamment pour la surveillance des terres, des océans et de l'atmosphère. Copernicus fonctionne sur une constellation de deux satellites envoyés en orbite à 786 km d'altitude, mais positionnés à 180 ° l'un de l'autre. De fait, Sentinel-2C va venir remplacer le premier satellite de la constellation, Sentinel-2A.

Après ce dernier vol de Vega, Vega-C prendra le relai le 15 novembre pour le lancement du satellite Sentinel-1C. Ariane 6, quant à elle, doit faire son premier lancement commercial avant la fin de l'année.

Le 05 septembre 2024 à 07h32

[Màj] Le dernier vol du lanceur européen Vega est un succès, Sentinel-2C en orbite

Xavier Niel : feux verts pour construire un « champion national » des télécoms en Ukraine

Le 03 septembre 2024 à 14h34

Depuis plusieurs mois maintenant, en Ukraine, les annonces de Xavier Niel et de son fonds d’investissement NJJ Holding se multiplient dans le monde des télécoms.

Le milliardaire français ne cache pas ses plans : racheter l’opérateur fixe Datagroup-Volia ainsi que l’opérateur mobile Lifecell, puis les fusionner. La « convergence », Xavier Niel connait bien le principe avec iliad (les marques Free et Free Mobile) en France, ensuite déclinée en Italie.

Datagroup-Volia, il y a quelques mois

En mars, NJJ Holding obtenait le feu vert du régulateur ukrainien pour racheter Datagroup-Volia à Horizon Capital, un fonds d’investissement américain. La suite des plans était déjà connue à l’époque : racheter également le troisième opérateur mobile local, Lifecell, et ne faire plus qu’un avec l’ensemble.

Cette nouvelle entité « fournira une connectivité mobile à près de 10 millions d'Ukrainiens, tandis que son réseau fixe couvrira plus de 4 millions de résidences dans toute l'Ukraine », expliquait Horizon Capital en avril dernier. Il est évidemment question de proposer du triple play, avec Internet fixe, mobile et télévision, et ainsi réduire les coûts pour les clients au passage.

Une fois cette opération terminée, Horizon Capital et Mykhaylo Shelemba (CEO de Datagroup-Volia et détenteur de 3,87 % de l’opérateur ukrainien) « investiront dans l'entité combinée pour conserver une position minoritaire et être le partenaire local de NJJ en Ukraine ».

Lifecell, il y a quelques semaines

Comme le rapporte Challenges en se basant sur des déclarations de médias locaux, le régulateur ukrainien a donné son feu vert pour le rachat de l’opérateur Lifecell, actuellement détenu par le turc TurkCell.

Ce dernier a également annoncé fin juillet que l'Autorité ukrainienne de la concurrence avait donné son accord. La vente, qui suit son cours, avait été annoncée en janvier, pour un montant de 525 millions de dollars.

Horizon Capital rappelait en avril que « Xavier Niel a investi dans les télécoms dans plus de 20 pays à travers le monde, fournissant des services mobiles à plus de cent millions d’abonnés ». Selon Challenges, « la presse locale estime même le total des deux opérations à 1,5 milliard de dollars – un montant qui pourrait englober les investissements à venir ».

Le 03 septembre 2024 à 14h34

Xavier Niel : feux verts pour construire un « champion national » des télécoms en Ukraine

  • Datagroup-Volia, il y a quelques mois

  • Lifecell, il y a quelques semaines

Thales arrête les recrutements d’ingénieurs en France et au Royaume-Uni

Le 03 septembre 2024 à 11h38

Thales a décidé de cesser les embauches d’ingénieurs en France et au Royaume-Uni pour « accélérer la montée en puissance des centres de compétences d’ingénierie (ECC) de Bangalore, de Budapest et de l’ECC-France », selon une note envoyée le 10 juillet par le directeur des opérations Philippe Knoche et récupérée par nos confrères de l’Informé.

Interrogée par Le Monde Informatique, la CFDT de Thales estime que la décision touchera avant tout Thales Services Numériques, la filiale spécialisée dans la conception, le développement et la maintenance des systèmes informatiques.

Elle s’oppose à la politique ainsi dessinée, « dans cette période de carnet de commande historiquement élevé ». 
En 2023, Thales avait enregistré une nouvelle année « record », avec un chiffre d’affaires de 18,4 milliards d’euros pour un résultat net de plus d’un milliard d’euros.

La direction du groupe, dont 26,1 % du capital est détenu par l’État, justifie sa décision par l’embauche de « plus de 2000 ingénieurs en 2024 » et l’encouragement de la mobilité interne pour faire face aux besoins des secteurs clés que sont l’intelligence artificielle, la cybersécurité et le quantique.

Au Monde Informatique, elle précise que « le contexte de sous-charge des activités spatiales » la pousse à redéployer 1 000 collaborateurs de sa division Thales Alenia Space, dont 150 ingénieurs déjà replacés dans l’Hexagone depuis le début de l’année.

Le 03 septembre 2024 à 11h38

Thales arrête les recrutements d’ingénieurs en France et au Royaume-Uni

Le CNRS ouvre le bal de ses « visites insolites », édition 2024

Le 03 septembre 2024 à 11h00

Depuis 2020, le Centre national pour la recherche scientifique propose des visites insolites de ses laboratoires. Accessibles à tout le monde, elles sont gratuites, mais soumises à condition préalable.

Cette année, « vous pourrez notamment découvrir l’impressionnant four solaire d’Odeillo capable de concentrer jusqu’à 10 000 fois la puissance du soleil, partir à la recherche des traces laissées il y a 20 000 ans par nos ancêtres préhistoriques ou encore vous glisser dans le cerveau humain pour comprendre le fonctionnement de nos émotions ».

Au total, pas moins de 87 visites insolites et gratuites sont proposées par 50 laboratoires du 4 au 14 octobre 2024. On en trouve dans des régions aussi diverses que variées : Auvergne-Rhône-Alpes, Bretagne, Centre-Val de Loire, Corse, Ile-de-France, Nouvelle-Aquitaine, Occitanie, Pays de la Loire et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

Pour espérer y aller, il faut participer à un concours et être tiré au sort : « Les internautes peuvent tenter leur chance du 2 au 22 septembre 2024 en répondant à trois ou quatre questions en lien avec la thématique de la visite choisie. Les lauréats et lauréates seront sélectionnés aléatoirement parmi les personnes ayant répondu correctement ».

Toutes les visites, classées par région, se trouvent par ici. Il suffit de cliquer sur la carte de France, puis de choisir la visite qui vous intéresse. Un questionnaire s’affiche alors. Vous avez jusqu’au 22 septembre pour participer.

Le 03 septembre 2024 à 11h00

Le CNRS ouvre le bal de ses « visites insolites », édition 2024

Elasticsearch et Kibana vont avoir de nouveau une licence open source

Le 03 septembre 2024 à 09h48

Elasticsearch et Kibana sont les deux produits phares de la société Elastic. Le premier est un moteur de base de données dédié à la recherche, le second un tableau de bord, permettant notamment de visualiser les données dans Elasticsearch.

Les deux produits étaient initialement open source. En 2021, changement radical : les licences open source sont abandonnées. Shay Banon, fondateur et directeur technique, explique alors dans une annonce que la bascule est une conséquence du « comportement inacceptable d’Amazon » depuis 2015. L’objectif était d’empêcher les entreprises – et surtout Amazon – de fournir directement Elasticsearch et Kibana sous forme de services, sans collaborer avec Elastic.

En avril 2021, Amazon a finalement créé son propre fork d’Elasticsearch, nommé OpenSearch. « Amazon s'investit pleinement dans son fork, la confusion sur le marché a été (en grande partie) résolue et notre partenariat avec Amazon Web Services est plus fort que jamais », a écrit Bannon le 29 août.

Dans cette annonce récente, le fondateur se dit « heureux » de pouvoir annoncer le retour d’Elasticsearch et Kibana à l’open source. Plus précisément, sous licence AGPL, conçue pour les produits de serveur, avec obligation de publication sous la même licence pour toute modification apportée au code.

Il ne s’agit pas d’un retour à la situation antérieure à 2021. La licence AGPL sera une nouvelle option aux côtés des actuelles (ELv2 et SSPL, non reconnues comme open source).

Cette annonce ayant relancé les discussions sur les tensions qui ont pu exister avec Amazon, des points de vue contradictoires sont apparus. Adrian Cockcroft, ancien vice-président d’AWS, s’est ainsi exprimé sur Hacker News. Selon lui, « AWS voulait apporter des fonctionnalités de sécurité au projet open source et Elastic voulait maintenir la sécurité en tant que fonctionnalité d'entreprise, rejetant ainsi toutes les approches d'AWS à l'époque ».

Le 03 septembre 2024 à 09h48

Elasticsearch et Kibana vont avoir de nouveau une licence open source

L’équipe de Thunderbird prépare Appointment, dédié à la gestion des réunions

Le 03 septembre 2024 à 09h28

Appointment est un nouveau service en développement par l’équipe en charge de Thunderbird. Ce dernier ayant été remis sur des rails a priori solides depuis la version majeure Supernova, des projets connexes peuvent reprendre.

« Appointment permet de planifier facilement des réunions avec n'importe qui, qu'il s'agisse d'amis, de membres de la famille, de collègues ou d'inconnus. Échappez aux fils d'emails interminables qui tentent de trouver une heure de réunion convenable à travers plusieurs fuseaux horaires et organisations », promet l’équipe.

Le service pourra s’intégrer dans Thunderbird ou être utilisé séparément. On pourra y partager ses agendas, définir ses disponibilités, autoriser les autres membres d’un groupe à y déclarer les leurs, etc. Le service permet également d’envoyer des liens pour faire participer d’autres personnes.

Gratuit, le service est également open source, Thunderbird oblige. Le dépôt est même déjà accessible sur GitHub, sous licence Mozilla 2.0. En revanche, le service proprement dit n’est pas encore disponible. Il est pour l’instant en bêta fermée, mais on peut s’inscrire sur liste d’attente pour peut-être recevoir une invitation. Aux testeurs, l’équipe demande des retours sur les fonctions jugées intéressantes et les améliorations possibles.

Le 03 septembre 2024 à 09h28

L’équipe de Thunderbird prépare Appointment, dédié à la gestion des réunions

La Cour suprême du Brésil confirme la suspension du réseau social X

Le 03 septembre 2024 à 08h27

Vendredi soir, le bras de fer entre les autorités brésiliennes et Elon Musk prenait une nouvelle tournure.

Faute de représentant légal dans le pays, le juge Alexandre de Moraes a demandé la « suspension immédiate, complète et intégrale du fonctionnement de “ X Brasil internet LTDA ” sur le territoire national ». Des amendes sont également prévues pour les Brésiliens qui contourneraient le blocage, avec un VPN par exemple.

Dans un communiqué publié hier, le « Tribunal suprême fédéral [STF, ndlr] confirme la décision de suspendre X, anciennement Twitter, dans tout le pays ». Le vote de la « plus haute instance du pouvoir judiciaire brésilien », comme l’indique Wikipédia, a fait l’unanimité des cinq magistrats.

Dans le communiqué, le juge Flávio Dino adresse un message direct à Elon Musk, expliquant que l’influence économique et la taille du compte bancaire ne donnent aucune immunité.

Dans tous les cas, cette interdiction profite à Bluesky, qui a vu sa base d’utilisateurs grimper de plus d’un million en quelques jours à peine… Et ce n’est pas fini : cette nuit, le réseau social concurrent de X revendiquait deux millions de comptes supplémentaires.

De son côté, le juge Luiz Fux émet quelques réserves sur l’amende qu’encourent les personnes ou entreprises accédant à X via des moyens détournés, de type VPN. À l’exception de celles qui utilisent la plateforme pour des messages racistes, fascistes, entravant des enquêtes criminelles ou incitant aux crimes, précise-t-il.

Selon The Verge, Starlink « a déclaré au régulateur brésilien des télécommunications, Anatel, qu’il ne se conformerait pas à l’interdiction tant que le tribunal n’aurait pas dégelé ses actifs ». Les comptes de Starlink sont pour rappel bloqués.

Auprès de l’AFP, l’organisation Reporters sans Frontières explique que « c’est l’inévitable apothéose d’un conflit qui fait rage depuis des mois ». L'organisation regrette le blocage de X, mais estime que cette décision est « justifiée au regard du refus constant de la plateforme de répondre aux demandes répétées des autorités de se conformer à la loi ».

Le 03 septembre 2024 à 08h27

La Cour suprême du Brésil confirme la suspension du réseau social X

Un scandale de deepnudes pousse la police sud-coréenne à ouvrir une enquête sur Telegram

Le 03 septembre 2024 à 07h40

La police sud-coréenne a lancé une enquête sur Telegram afin de déterminer si l'application de messagerie chiffrée s'est rendue complice de la diffusion de contenus pornographiques sexuellement explicites, rapporte l'agence Reuters.

L'enquête fait suite au scandale résultant de l'identification d’une nouvelle chaîne Telegram réunissant 220 000 personnes et échangeant des deepfakes pornographiques de collégiennes, étudiantes et célébrités. Le président Yoon Suk-yeol avait d'ailleurs appelé publiquement à enquêter et à sévir contre le phénomène. 


La Corée du Sud serait le pays le plus ciblé par ce phénomène, ses chanteuses et actrices constituant 53% des deepfakes pornographiques identifiés dans le monde par Security Hero, une startup américaine axée sur la protection contre le vol d'identité.

La police sud-coréenne avance que le nombre de cas pris en charge depuis le début de l'année a bondi à 297, contre 156 pour l'ensemble de l'année 2021, lorsque les données ont été rassemblées pour la première fois, et précise que la plupart des victimes et auteurs sont des adolescents.

En plus d'exhorter les entreprises de médias sociaux à coopérer plus activement à la suppression et au blocage de ces contenus, le régulateur sud-coréen des médias a demandé aux autorités françaises de coopérer régulièrement à la résolution des problèmes liés à Telegram et de faciliter la communication directe avec Telegram, rapporte Reuters.

Le gouvernement sud-coréen a en outre déclaré qu'il ferait pression en faveur de lois plus strictes pour que l'achat ou le visionnage de deepfakes à des fins d'exploitation sexuelle soit considéré comme un acte « criminel ».

La semaine passée, Telegram s'était de son côté défendu en déclarant modérer activement les contenus nuisibles sur sa plateforme, y compris la pornographie illégale.

Le 03 septembre 2024 à 07h40

Un scandale de deepnudes pousse la police sud-coréenne à ouvrir une enquête sur Telegram

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