#Le brief du 02 décembre 2024

X, Bluesky : la parodie oui, pas les usurpations

Le 02 décembre 2024 à 17h00

Le 02 décembre 2024 à 17h00

X, Bluesky : la parodie oui, pas les usurpations

  • Une tête de robot pour des parodies

  • Bluesky plus « agressif » sur l'usurpation d'identité

OpenAI réfléchit à sa stratégie pour ajouter la publicité à son modèle économique

OpenAI réfléchit à sa stratégie pour ajouter la publicité à son modèle économiqueMojahid Mottakin – Unsplash

Le 02 décembre 2024 à 16h42

La directrice financière d'OpenAI, Sarah Friar, a expliqué lors d'une interview au Financial Times que son entreprise réfléchissait à mettre en place un modèle publicitaire. Si cette nouvelle source de revenus semble actée, l'entreprise n'explique pas encore comment elle va l'intégrer dans ses produits et affirme qu'elle fera attention « quant au moment et à l'endroit » où la publicité sera mise en œuvre.

Après cet entretien, la responsable a envoyé un texte à nos confrères qui semble vouloir atténuer ses propres propos : « notre activité actuelle connaît une croissance rapide et nous voyons des opportunités significatives dans notre modèle d'entreprise actuel. Bien que nous soyons ouverts à l'exploration d'autres sources de revenus à l'avenir, nous n'avons pas de projet actif de publicité ».

Pourtant, le Financial Times souligne que l'entreprise a récemment débauché des spécialistes de la publicité chez Meta et Google. Le journal économique américain s'appuie sur une analyse de différents comptes LinkedIn et des témoignages anonymes.

Selon nos confrères, Sarah Friar a aussi insisté auprès d'eux sur ses compétences et celles de son collègue Kevin Weil, directeur des produits d'OpenAI, en matière de publicité.

Rappelons que, si le chiffre d'affaires de l'entreprise était de 3,4 milliards de dollars en 2023 et qu'elle a encore conclu une levée de fonds de 6,6 milliards de dollars récemment, elle ne prévoit pas d'être rentable avant 2029.

Le 02 décembre 2024 à 16h42

OpenAI réfléchit à sa stratégie pour ajouter la publicité à son modèle économique

Pat Gelsinger quitte Intel, qui traverse une sombre période

Le 02 décembre 2024 à 16h01

Intel annonce dans un communiqué que son CEO Pat Gelsinger a pris sa retraite et « démissionné du conseil d'administration, à compter du 1ᵉʳ décembre 2024 ». Il sera donc resté moins de quatre ans à son poste. Il est remplacé par David Zinsner et Michelle (MJ) Johnston Holthaus, qui assurent l’intérim le temps de trouver un remplaçant.

Le premier est vice-président exécutif et directeur financier, la seconde est CEO d’Intel Products (une entité qui regroupe Client Computing Group, Data Center and AI Group et Network and Edge Group). De son côté, « Frank Yeary, président indépendant du conseil d'administration d'Intel, occupera le poste de président exécutif par intérim pendant la période de transition ».

30 ans chez Intel, avant d’en prendre le contrôle en 2021

Début 2021, Intel commençait l’année sur les chapeaux de roues avec une annonce qui avait fait beaucoup de bruit : le retour du très charismatique Pat Gelsinger, à la tête de l’entreprise cette fois.

Il avait quitté Intel en 2009, après pas moins de 30 ans au sein de la société. Il est d’ailleurs connu pour être l’architecte principal du processeur 80486 et avait fini par devenir directeur technique. Après avoir quitté Intel en 2009, il a rejoint EMC comme directeur financier, puis il est devenu CEO de VMware en 2012.

Pour l’instant, la stratégie reste la même

Frank Yeary affirme d’ailleurs que la suite du travail s’inscrira pour le moment dans la continuité : « simplifier et renforcer notre portefeuille de produits, faire progresser nos capacités de fabrication et de fonderie tout en optimisant nos dépenses d’exploitation et notre capital ».

De son côté, Pat Gelsinger affirme : « diriger Intel a été l’honneur de ma vie […] Aujourd’hui a, bien sûr, un goût doux-amer car cette entreprise a été ma vie pendant la majeure partie de ma carrière professionnelle [… ] L’année a été difficile pour nous tous, car nous avons pris des décisions difficiles, mais nécessaires pour positionner Intel dans la dynamique actuelle du marché ».

2024, année noire pour Intel

L’année 2024 a en effet été particulière pour Intel, avec de mauvais résultats et une dégringolade en bourse : une baisse de 50 % du cours de l’action depuis le début de l’année. Résultat des courses, pas moins de 15 000 licenciements et une réorientation stratégique de ses activités.

Cette situation attise les convoitises de certains concurrents, qui laissent entendre qu’ils seraient intéressés par un rachat du fondeur, en entier (ce qui risque d’être très compliqué d’un point de vue légal) ou à la découpe. Situation délicate pour Intel, qui doit garder le contrôle de ses usines pour conserver ses subventions américaines.

Un « comité de recherche » a été mis sur pied pour trouver un remplaçant à Pat Gelsinger qui aura, à n’en pas douter, beaucoup de pain sur la planche.

Le 02 décembre 2024 à 16h01

Pat Gelsinger quitte Intel, qui traverse une sombre période

  • 30 ans chez Intel, avant d’en prendre le contrôle en 2021

  • Pour l’instant, la stratégie reste la même

  • 2024, année noire pour Intel

Ulule rachète son concurrent KissKissBankBank

Le 02 décembre 2024 à 10h10

La plateforme de financement participatif Ulule annonce ce 2 décembre le rachat de son concurrent KissKissBankBank, jusqu’ici filiale de La Banque Postale.

Les deux entités devraient continuer d’exister tout en partageant une infrastructure technologique commune, selon le communiqué (.pdf) d’Ulule.

Auprès de l’AFP, le directeur général d’Ulule, Arnaud Burgot, précise que les deux entités ont le même métier, mais qu’Ulule a « développé d’autres services comme un organisme de formation et un canal de distribution » tandis que KissKissBankBank offre à ses clients « un accompagnement premium ».

À elles deux, les plateformes indiquent avoir « depuis 15 ans permis à 80 000 projets entrepreneuriaux, solidaires, créatifs et culturels de voir le jour sur leurs plateformes », permettant à une communauté de 9 millions de personnes d’organiser la collecte de 480 millions d’euros.

Créée en 2009, KissKissBankBank a été rachetée par La Banque Postale en 2017, sans atteindre la rentabilité. Fondée un an plus tard, Ulule se déclare rentable depuis 2020.

Le 02 décembre 2024 à 10h10

Ulule rachète son concurrent KissKissBankBank

Le recensement obligatoire des systèmes d’IA n’est pas respecté par le gouvernement britannique

Le 02 décembre 2024 à 09h50

En février 2024, le gouvernement britannique rendait obligatoire la publication de la liste des systèmes d’IA utilisés en son sein.

Dix mois plus tard, le secrétaire d’État aux technologies admet que ces obligations ne sont absolument pas respectées, rapporte le Guardian.

Des textes partent de trois groupes de personnes pour en faire un quatrième au-dessus d'eux.
Yasmine Boudiaf & LOTI / Better Images of AI / CC-BY 4.0

Comme en France, les alertes sur le risque de rendre le secteur public aveugle à ses propres déploiements technologiques, susceptibles de toucher des millions de vies, se multiplient pourtant dans le pays.

Le gouvernement britannique utilise, en effet, une variété de système pour faciliter ses décisions comme Copilot de Microsoft testé en de multiples endroits. Mais il a aussi mis en place des systèmes de détection des erreurs et des fraudes dans la gestion des aides sociales. Le ministère de l’Intérieur britannique a encore récemment signé un contrat de 20 millions de livres, dont l’existence relance les inquiétudes envers une potentielle surveillance biométrique de masse.

Au total, les informations relatives à neuf systèmes ont été soumises au registre public d’information. Aucun d’entre eux ne concerne les technologies utilisées dans les domaines de l’aide sociale, de l’Intérieur ou de la police.


Le 02 décembre 2024 à 09h50

Le recensement obligatoire des systèmes d’IA n’est pas respecté par le gouvernement britannique

HandBrake 1.9 prend en charge les codages VP9 sans perte et Intel QSV VVC

Le 02 décembre 2024 à 09h30

Le populaire HandBrake, spécialisé dans le transcodage vidéo et disponible sur à peu près toutes les plateformes, est arrivé hier en version 1.9.

On y trouve un décodeur Intel QSV VVC, le support du codage VP9 sans perte, un codeur audio ALAC, la prise en charge du Vorbis pass-through, une meilleure analyse des profils audio DTS ainsi qu’une mise à jour générale des bibliothèques intégrées, notamment Ffmpeg 7.1.

HandBrake 1.9 intègre également des améliorations spécifiques pour chaque plateforme. Pour Windows, le logiciel introduit une amélioration significative, avec le support du décodage vidéo par DirectX et du codage AV1 lors de l’utilisation de Media Foundation et sur les machines Arm. Signalons aussi une option « Démarrer plus tard » dans la fenêtre de file d’attente et de meilleures performances dans le pipeline de filtrage sur les machines Arm.

Sur macOS, la nouvelle version apporte des contrôles de limite de plage à la fenêtre de sélection « Ajouter à la file d'attente », une traduction en suédois, ainsi que la correction d’un bug de corruption des vidéos quand l’option multi-pass HEVC de VideoToolbox était activée. Enfin sur Linux, HandBrake 1.9 apporte quelques corrections générales.

La liste des nouveautés et les téléchargements sont disponibles depuis la page GitHub du projet.

Le 02 décembre 2024 à 09h30

HandBrake 1.9 prend en charge les codages VP9 sans perte et Intel QSV VVC

La CNIL italienne met en garde contre les accords entre presse et entreprises d’IA

Le 02 décembre 2024 à 08h45

Selon Reuters, la Garante per la protezione dei dati personali (GPDP, l'équivalent de la CNIL en Italie) a mis en garde vendredi 29 novembre l'éditeur de presse italien GEDI à propos de son accord avec OpenAI.

Deux requins étiquetés par portions avec les marques des entreprises d'IA génératives nagent dans l'océan

Pour la CNIL italienne, le groupe de presse qui détient les journaux la Repubblica et la Stampa pourrait, avec ce contrat, violer le RGPD.

Dans cet accord, comme dans beaucoup d'autres signés ces derniers temps entre des organismes de presse et des entreprises d'IA générative, GEDI permet à OpenAI d'utiliser des articles de ses journaux pour ChatGPT et pour entrainer ses modèles de langage.

Mais la GPDP explique que « les archives numériques des journaux contiennent les histoires de millions de personnes, avec des informations, des détails et même des données personnelles extrêmement sensibles qui ne peuvent être concédées sans précaution pour être utilisées par des tiers afin d'entrainer une intelligence artificielle », ce qui serait contraire au RGPD.

En effet, si le droit à l'information permet aux médias de publier certains détails personnels en raison de l'intérêt public, la revente de ces données à d'autres fins pourrait tomber sous le coup du règlement européen de protection des données.

« Si GEDI, sur la base de l'accord signé avec OpenAI, devait divulguer à cette dernière les données personnelles contenues dans ses archives, elle pourrait violer la réglementation de l'UE, avec toutes les conséquences, y compris des sanctions », affirme la Garante.

Selon l'agence de presse, GEDI affirme que l'accord signé avec OpenAI n'implique pas la vente de données personnelles et assure que, « le projet n'ayant pas encore été lancé, aucun contenu éditorial n'a été mis à la disposition de l'OpenAI pour le moment et ne le sera pas tant que les examens ne seront pas terminés ».

Les discussions entre l'autorité et l'éditeur italien sont toujours en cours sur le sujet.

Le 02 décembre 2024 à 08h45

La CNIL italienne met en garde contre les accords entre presse et entreprises d’IA

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