WebAssembly : Google et d’autres rejoignent la Bytecode Alliance

WebAssembly : Google et d’autres rejoignent la Bytecode Alliance

WebAssembly : Google et d’autres rejoignent la Bytecode Alliance

Cette alliance est désormais reconnue comme une organisation à but non lucratif de statut 501(c)(6) aux États-Unis, lui donnant le fonctionnement d’une entreprise.

Pour fêter l’évènement, elle annonce l’arrivée de nouveaux membres, dont le plus important – et qui faisait cruellement défaut – est Google. La firme est accompagnée par un autre poids lourd, Arm. 

Viennent également DFINITY Foundation, Embark Studios, Shopify et l’université de Californie. Ils rejoignent notamment Intel, Microsoft et Mozilla.

Les membres espèrent beaucoup du nouveau statut de l’alliance. Selon Mozilla, son fonctionnement était jusqu’ici informel. La nouvelle structure devrait aider à promouvoir WebAssembly et à y travailler en commun.

WebAssembly est pour rappel un standard du W3C, qui permet de compléter JavaScript en offrant également de meilleures performances. Le code écrit en langage de haut niveau – Rust, C, C++, C#, Go, Java, Python… – est ensuite précompilé en bytecode. Ce dernier peut ensuite être exécuté par un navigateur, qui n’a plus qu’à le compiler.

Commentaires (4)


C’est fascinant d’assister aux débuts d’un nouveau standard qui va assurément dominer le futur de la distribution de logiciels.
Webassembly FTW 👌


Déjà vu: Java (JVM), Limbo (Dis VM), etc. Mais c’est vrai que WASM s’est assez bien implanté en back-end de compilateurs LLVM et autres. Super prometteur dans tous les cas !


Je suis super hype par toutes les nouveautés qu’il y a auteur de ça. Mon seul regret c’est que WASM est vraiment conçu pour un fonctionnement web. Même s’il fonctionne très bien en-dehors, ça reste plus compliqué de manipuler des ressources externes avec.



Mais bon, comme tout standard, ça s’améliorera avec le temps, et si ça n’avait pas été pensé pour le web en premier, ça n’aurait sûrement pas connu le même succès (d’autres tentatives plus généralistes ont déjà été tentées et ont échouées misérablement).


La différence avec les précédents essais c’est que c’est à la fois bien plus bas niveau comme bytecode et indépendant du langage source. Rien qu’à voir l’adoption rapide en dehors des browsers web (sur les endpoints cdn par exemple) on voit que son avenir est tout tracé. On y arrivera, write once run everywhere !


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