Le fabricant ne tarit pas d’éloges les concernant : « un meilleur capteur, un système à double caméra, une détection d'obstacles omnidirectionnelle, des modes de vol plus intelligents et un temps de vol allongé ».
Deux capteurs optiques sont de la partie : une télécaméra CMOS de 1/2" de 12 Mpixels et un autre signé Hasselblad avec un capteur CMOS 4/3 de 20 Mpixels. « Son équipement et son logiciel améliorés peuvent traiter des vidéos 5,1K à 50 ips avec des couleurs souples et nuancées et une sensibilité accrue en basse lumière, et prendre en charge le 4K/120 ips pour des résultats de meilleure qualité pour les séquences au ralenti ».
De son côté, l’édition Mavic 3 Cine prend en charge l’« encodage Apple ProRes 422 HQ pour un traitement vidéo plus riche, avec un SSD interne de 1 To ». Toutes les caractéristiques techniques sont détaillées par ici.
Les mensurations du Mavic 3 sont de 221 x 96,3 x 90,3 mm quand il est plié et de 347,5 x 283 x 107,7 mm lorsqu’il est déplié, sans hélices dans les deux cas. Son poids est de 895 grammes (899 grammes pour la version Cine).
Le Mavic 3 de « base » est vendu 2 099 euros, contre 2 799 euros pour la version Fly More avec notamment trois batteries, des filtres et un sac. Il faut compter pas moins de 4 799 euros pour la version Cine avec son SSD de 1 To.
Commentaires (7)
#1
Ça tombe bien qu’il soit si cher puisqu’il franchit la barre des 800g et le réserve, si j’ai bien compris, aux professionnels. Ce qui tombe bien puisqu’avec sa focale de plus de 150mm (un très gros zoom) il ouvre la porte à un outil de surveillance très qualitatif (filmer du ciel à grande distance sans être entendu).
#1.1
Heureusement que dépasser les 800g ne réserve pas l’utilisation d’un modèle aux professionnels sinon je ne pourrais pas faire voler la très grande majorité de mes avions et planeurs. (rappel légalement le terme “drone” s’applique à n’morte quel modèle piloté à distance, que ça vole, roule, ou flotte et pas seulement aux multicoptères)
Ca impose juste, en théorie (pour ceux qui volent en toute légalité quoi), l’immatriculation de chaque modèle, d’avoir passé la formation alpha tango, et la présence à bord d’une balise de signalement électronique.
En revanche contrairement au poids la présence à bord d’un dispositif de prise de vue change totalement la classification du modèle et les autorisation à avoir obligatoirement pour pouvoir voler en toute légalité.
La réglementation est devenue au fil du temps un millefeuille indigeste de textes stupides et parfois inapplicables pondus par des mecs qui n’y connaissent rien, et pratiquent encore moins l’aéromodélisme, raison pour laquelle à part les professionnels qui sont contraints de se conformer à tout ça beaucoup de non professionnels volent “en sauvage” pour avoir la paix et ne pas se prendre la tête 3 jours pour 20 minutes de vol
Perso ayant des hectares de champs à 10 minutes de chez moi ça fait longtemps que j’ai abandonné l’idée de respecter à la lettre la réglementation, jamais eu de problème avec les agriculteurs du coin (parfois ils viennent regarder voir discuter mais toujours cordialement) et les dernières fois que j’ai eu l’occasion de voir des gendarmes c’était aussi pour discuter matos, ou conseil sur un modèle ou une radio
(ils ont autre chose à foutre que d’emmerder les gens qui volent au milieu de nulle part, hors zones protégées bien sur, par contre forcément les crétins qui font voler leurs bordels DJI/Parrot en pleine ville au dessus de la foule ou de jardins des autres pour aller mater le cul de la voisine qui bronze dans son jardin là c’est tolérances zéro et c’est bien normal)
#2
je me demande comment ça se passe dans la vraie vie
le garde forestier va te demander de poser ton appareil et il va le peser ?
ou lors de la déclaration, tu donnes le modèle et le poids, et c’est vérifié pendant le contrôle
#3
J’imagine qu’un riverain mécontent s’adresse à la maréchaussée, c’est le scénario j’imagine. Il y a un assez grand nombre de papiers à fournir officiellement même pour un drone >300g : attestation formation Alpha Tango, immatriculation… Flagrance possible aussi si la photo est postée sur les réseaux sociaux. Je te rejoins sur le fait qu’un drone ne vole pas en ville et qu’en campagne on dérange moins, et ce d’autant plus qu’on est assez loin pour être inaudible. Je vole en drone depuis quelques années, j’ai rencontré un peu d’animosité des riverains s’ils ne sont pas assez prévenus, et certains amis désapprouvent le bruit de mon drone lorsque nous faisons une balade en montagne. S’il y a de plus en plus de drones amateurs je pense que l’opinion pourrait devenir plus hostile à cette pratique. La loi française est bien blindée, mais je n’ai pas connaissance du moindre début de contrôle des forces de l’ordre.
La particularité de ce drone Mavic 3 reste selon moi son gros zoom, qui change vraiment la donne question vie privée. Et dans le même temps le drone pourra se situer plus loin donc provoquera moins de nuisances sonores.
#4
Yann Arthus Bertrand ne s’est pas fait connaître pour des panoramas grand angle en altitude, mais pour ses photos à fort zoom permettant une belle composition. Le fort grossissement du drone va permettre des cadrages photos vu du ciel beaucoup plus intéressants et graphiques qu’actuellement, c’est presqu’une nouvelle branche de la photographie qui commence. Un gros point positif, contre le gros point négatif évoqué plus haut.
#5
Ils ne se sentent plus DJI, pire qu’Apple. Honteux ces nouveaux prix !
#5.1
Vu les caractéristiques c’est des outils de travail destinés aux pros de la prises de vue pas des “jouets” destinés au modéliste lambda, comme tout outil le prix se justifie par ce qu’il va te permettre de gagner en bossant avec.