Un modèle pour « expliquer les mystérieux « sursauts radios rapides » »

Le 09 février 2021 à 09h14
3 min
Sciences et espace
Sciences
« Ces sursauts sont de brefs, quelques millisecondes, et très intenses flashs d’ondes radios dont le premier, FRB010724, a été détecté par hasard en 2007 », rappelle l’Observatoire de Paris.
« Certains se répètent, d’autres n’ont été vus qu’une seule fois jusqu’à présent, et leur distribution sur la voûte céleste semble homogène ». Comme toujours en pareille situation, certains y voient une possible manifestation d’une forme d’intelligence extraterrestre.
« En analysant leurs propriétés spectrales, les radioastronomes peuvent en déduire que leurs sources sont dans des galaxies très éloignées de la nôtre […] La question de savoir quel objet peut produire de telles bouffées d’ondes radios demeure un mystère », explique l’Observatoire de Paris.
En effet, « si la source émet dans toutes les directions de l’espace, celle-ci devrait émettre une énergie cataclysmique comparable à celle libérée par une collision entre deux étoiles, mais de tels événements ne se répètent pas ». Pour les scientifiques, « une solution consiste à supposer que l’émission est concentrée dans un cône très étroit, un peu comme une lampe torche très directionnelle ».
Des chercheurs de l’observatoire de Paris ont une idée : « les sursauts radios rapides résulteraient de la perturbation du vent de plasma très énergétique soufflé par des pulsars ou des magnétars par des astéroïdes en orbite autour de ces objets ». De plus amples explications sont données par ici.
Ainsi, selon les astrophysiciens de l’Observatoire de Paris, « le répéteur FRB 121102 pourrait être un jeune pulsar entouré d’une ceinture d’astéroïdes de moins de 10 km de rayon située entre 0,03 et 1 unité astronomique, suffisamment loin du pulsar pour ne pas être évaporée par son rayonnement intense ».
Les auteurs vont plus loin : « ce mécanisme pourrait expliquer un certain nombre, voire la totalité, des autres FRB observés à ce jour »… mais il reste encore « beaucoup de travail théorique et observationnel » avant de le démontrer, reconnaissent-ils.
Le 09 février 2021 à 09h14
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 09/02/2021 à 11h50
merci j’ai rien compris ^^
Le 09/02/2021 à 14h48
il disent que l’émission est “concentrée dans un cône très étroit”, ce qui fait 1) qu’on la capte rarement 2) le niveau augmente brusquement et pour une courte durée. On trouve des images de pulsars (vues “d’artistes”) qui représentent ces cônes, qui m’ont l’air de ressembler à ceux-ci, je vois bien le truc.