Connexion
Abonnez-vous

Ubisoft revoit très fortement à la baisse ses objectifs et décale la sortie de trois jeux

Ubisoft revoit très fortement à la baisse ses objectifs et décale la sortie de trois jeux

Le 25 octobre 2019 à 10h32

La société n'y va pas avec le dos de la cuillère puisqu'elle s'attend à un chiffre d'affaires de 1,45 milliard d'euros pour son année fiscale 2019 - 2020, contre 2,185 milliards auparavant. La prévision du résultat opérationnel passe de 480 millions à 20/50 millions d'euros. 

La société donne deux explications. La première est « la forte révision à la baisse des revenus attendus de Ghost Recon Breakpoint, et dans une moindre mesure de ceux de The Division 2 ».  

« Concernant Ghost Recon Breakpoint, alors que de l’E3 à la Gamescom en passant par les previews et nos derniers playtests internes la qualité du jeu semblait se confirmer, la réception critique et les ventes sur les premières semaines ont été très décevantes », explique Yves Guillemot. 

Le PDG ajoute qu'il « est plus difficile de créer de l’intérêt pour des suites de jeux Live multijoueurs, quand les précédentes itérations ont bénéficié d’une expérience optimisée sur plusieurs années. En conséquence, il est nécessaire que les suites de jeux Live soient plus espacées dans le temps ». Ubisoft se rendrait-il (enfin) compte que les joueurs ne veulent pas être pris pour des vaches à lait ? 

La seconde est « d'accroître la durée de développement de Gods & MonstersTM, Rainbow Six Quarantine et Watch_Dogs Legion, qui sortiront désormais sur l’exercice 2020 - 2021 ». Objectif, « donner plus de temps de développement aux équipes », précise Yves Guillemot. On s'en serait douté.

« Nous en attendons un impact positif sur notre performance financière dès l’exercice 2020 - 21 », ajoute le PDG. La société estime que ses revenus seront de 2,6 milliards d'euros pour un résultat opérationnel de 600 millions d'euros sur son année fiscale 2020 - 2021.

Le 25 octobre 2019 à 10h32

Commentaires (8)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Si ils pouvaient mètrent plus de temps de dev et sortir des jeux fini ca serait top en effet, ils l’avaient pas déjà dit pour les AC? Ca a été fait quelques années de mémoire avant de retomber dans leurs travers…

votre avatar

Il me semble avoir vu passé un énième report, en 2021 cette fois-ci, de Skull & Bones aussi (le en-train-de-devenir-un-vaporware de baston navales). Le temps de rebooter une quatrième ou cinquième fois son développement (et le futur report en 2023)

votre avatar

Le pire c’est pas Beyond Good and Evil 2?

Il y avait pas un nouveau Settlers aussi en approche?

votre avatar

En tout cas, les mauvaises ventes de breakpoint est prise très au sérieux par ubi

Ayant acheté à la sortie de précédent wildlands, et pas celui la, j’ai été contacté par ubi pour avoir mon ressenti la dessus. bon la vraie question est arrivée à la fin de l’entretien au tel, au bout de 50 min de discussion mais c’était la dessus qu’il voulaient savoir pourquoi



Pourquoi pas acheté en D1, qu’est-ce qui n’a pas motivé mon achat, ayant fait les alpha et bêta pourquoi je ne l’ai pas acheté, qu’est-ce qui m’a pas plus…



C’était intéressant d’y répondre, et puis j’ai eu un jeu gratuit 😅😎

votre avatar

Oué BGE2 est pas mal. Ceci dit, j’ai plus l’impression qu’ils ont juste pondus un artwork de temps à autre pour prendre la température et qu’ils ne se sont mis au taf que très récemment ;)



Sur Skull & Bones, ça a vraiment l’air n’imp’ selon mes sources :)



Settlers, c’est Blue Byte (certes une filiale maintenant) et il me semble bien qu’il y en a un prévu en 2020 ou 2021

votre avatar

Tu pourrais aussi rajouter des jeux complets parceque le délire des DLCs à atteint un niveau ridicule.

Avant tu payais 40-50 balles t’avais un jeu complet, aujourd’hui pour le même prix tu n’as qu’un petite partie du jeu, le reste étant vendu au détail par la suite pour un total de parfois 4-5 fois le prix du jeu de base au cumulé.

Le pire de mon point de vue étant certains jeux avec des DLC day-one, pratique que je considère comme un crachat au visage des joueurs honnêtes.





Perso je n’achète plus aucun jeu D1 depuis que je me suis fais entuber avec Assetto Corsa : un peu moins de 40 balles le jeu de base à sa sortie avec un contenue relativement pauvre, contenu qui s’est vu complété par une bonne dizaine de DLC à 5-6 balles chacun ce qui fait plus que doubler le prix du jeu (bon Train Simulator restera l’empereur absolu sur ce point avec, si ma mémoire est bonne, plusieurs milliers d’euros pour la totale <img data-src=" />).

Aujourd’hui j’attend systématiquement qu’il y ai une version “complète” des jeux quitte à devoir attendre des mois pour ça, ce qui accessoirement permet de passer après la correction des plus gros bugs (enfin normalement <img data-src=" />)



En fait le principal problème des éditeurs de jeux vidéos c’est eux même qui l’ont crée : ça fait des années qu’ils font tout pour décourager les joueurs d’acheter leurs jeux dès la sortie en sortant des jeux incomplets et buggés jusqu’au trognon (j’allais rajouter sans aucune originalité/once d’imagination mais les chiffres de vente de chaque “nouveau” “Call Of” démentent ce point précis <img data-src=" />)

votre avatar







Guinnness a écrit :





En fait le principal problème des éditeurs de jeux vidéos c’est eux même qui l’ont crée : ça fait des années qu’ils font tout pour décourager les joueurs d’acheter leurs jeux dès la sortie en sortant des jeux incomplets et buggés jusqu’au trognon (j’allais rajouter sans aucune originalité/once d’imagination mais les chiffres de vente de chaque “nouveau” “Call Of” démentent ce point précis <img data-src=" />)



Oui et non.

Pour les DLCs et autres “bonus” payants, ça vient des joueurs pour moi. Beaucoup sont prêts à payer, et quand les éditeurs ont vu que ça rapportait beaucoup plus que de vendre des jeux, ils se sont tous mis à proposer ça.

Bien sur, ça a amené à des dérives. Mais je considère que c’est avant tout la faute des joueurs sur ce point. Un éditeur est là pour faire de l’argent, rien d’autre. Vu que les joueurs payent mieux avec le système de DLCs et contenus payant… les éditeurs continuent.

&nbsp;

Pour les jeux incomplets, les joueurs achètent aveuglément sur une licence, avant même d’avoir des premiers retours de tests. On peut le voir avec le phénomène des précommandes qui marche très très bien. Les éditeurs profitent à fond, la fenêtre de vente d’un jeu actuel est très courte… alors il ne faut la rater quitte à sortir un jeu prématuré.



Rien ne t’oblige à acheter un jeu, rien. Ce n’est pas de la vente de nourriture ou vêtement, tu peux largement t’en passer. Le pouvoir est au joueur, pas à l’éditeur, au joueur d’arrêter d’acheter n’importe quoi à n’importe quel prix.


votre avatar

Joueurs préparez vous à voir vos jeux online perdre curieusement en performance quelques mois avant la sortie du nouvel opus. “Promis, les perf ont été corrigées dans le nouveau qui a un code vraiment optimisé avec des serveurs au poil. Précommandez dès maintenant !”

Ubisoft revoit très fortement à la baisse ses objectifs et décale la sortie de trois jeux

Fermer