Ubisoft Forward : des annonces, des excuses et de nouvelles mises en cause
Le 11 septembre 2020 à 08h42
3 min
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Comme prévu, l'éditeur organisait hier sa conférence de rentrée. Une heure pour évoquer les évolutions et jeux qui sortiront dans les prochains mois. Il a ainsi été question d'Immortals Fenix Rising (3 décembre), une réédition (plutôt décevante) de Prince of Persia The Sands of Time attendue pour janvier et un partenariat avec Stormzy pour son intégration à Watch Dogs : Legion (29 octobre)
HyperScape aura droit à un mode Turbo le 15 septembre, Sam Fisher arrive dans Rainbow 6 Siege qui a désormais sa World cup. L'annonce la plus bluffante de la soirée était du côté de Riders Republic attendu pour le 25 février.
Il s'agit d'un nouveau jeu orienté glisse et sports extrêmes (avec leurs sponsors), développé par Ubisoft Annecy, misant sur de grands mondes ouverts. L'ensemble paraît plutôt impressionnant techniquement, on a hâte de pouvoir vérifier le résultat sur consoles et PC.
Pas un mot, donc, sur ce qui a secoué l'entreprise cet été. Lorsqu'il a été question d'une année particulière, c'était seulement pour mentionner l'arrivée des consoles de nouvelle génération. Mais Yves Guillemot s'est exprimé dans une vidéo de 4 minutes diffusée quelques heures auparavant sur le compte Twitter anglais de l'entreprise. Une façon de faire critiquée.
Il y évoque « les problèmes internes qui ont été mis en lumière récemment », des employés qui n'ont pas respecté les valeurs de la société et l'incapacité de cette dernière à protéger les victimes, s'excusant auprès de « tous ceux qui ont été blessés ».
Outre les sanctions et licenciements, il promet des améliorations dans les processus internes, mais aussi des programmes pour améliorer la diversité et l'inclusivité « à tous les niveaux » d'Ubisoft. « Le début d'un long voyage ».
Il est également revenu sur le raté de Tom Clancy's Elite Squad, expliquant que cela n'aurait pas dû et ne doit pas se reproduire. Dans les deux cas, il annonce des investissements dans un programme d'accueil de jeunes diplômés ainsi qu'une nouvelle donation au NAACP Legal Defense and Educational Fund.
Des annonces qui interviennent alors que le directeur du studio Nadeo, racheté en 2009 et à l'origine de la saga Trackmania, est mise en cause dans un article de Numerama. Il y a répondu en s'exprimant via Twitter (ici et là).
Le 11 septembre 2020 à 08h42
Commentaires (2)
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Abonnez-vousLe 11/09/2020 à 09h12
C’est triste pour Nadeo mais tellement compréhensible.
Quand tu as vu ton bébé naître, grandir et s’épanouir, tu veux toujours le meilleur.
Mais là où ça peut passer pour un enfant, on peut pas imposer ça à toute une équipe …
Pour certains, c’est un travail alimentaire (et OSEF du projet), pour d’autre une passion ou une découverte.
Dans tout les cas, même le plus fou des pères ne se comporterait pas avec aussi peu d’humanisme.
Une situation qui mériterait qu’on enquête plus profondément et que ce soit réglé.
Au passage, si Ubi pouvait faire son boulot, ce serait bien. Ses studios, sa responsabilité.
Le 11/09/2020 à 16h18
Riders Republic a l’air d’être le digne successeur de Steep !
C’était assez jouissif, même si le jeu prend vite des airs de catalogue de marques sportives