TechCrunch change de look

TechCrunch change de look

TechCrunch change de look

La refonte était attendue de longue date, elle est désormais en ligne. Si le site garde sa couleur verte emblématique, il a largement revu l'organisation de sa page d'accueil, avec un menu à gauche. Quelques fonctionnalités sont également ajoutées au sein de ses pages de contenu.

L'ensemble est pour le moment déployé sur 10 % de l'audience seulement, l'équipe proposant ici une première mouture qui doit évoluer en fonction des retours. L'objectif étant de rester sur une ergonomie relativement simple « là pour mettre en avant le contenu, pas vous impressionner avec notre savoir-faire en CSS ». WordPress est toujours la base utilisée, avec un front-end revu qui exploite React. Plus de détails techniques doivent être donnés dans un second temps.

TechCrunch s'oppose ainsi à une tendance qui vise à augmenter artificiellement les pages vues, à l'heure où publier des dizaines d'articles sur un même sujet pour gonfler les chiffres est une tendance nette, que l'on retrouve surtout dans les médias orientés « gadgets » et autres produits mobiles.

« Ici, pas d'infinite scroll qui chargera des articles au hasard » tance le site, qui dit favoriser l'utilisation de sa page d'accueil et d'un flux temporel permettant de suivre constamment les dernières analyses proposées par son équipe. En effet, le retour à la page d'accueil est désormais systématique après la lecture d'un article, avec une croix de fermeture proposée dans ce but. L'article n'est ainsi « ouvert » que pour être ensuite refermé.

« Les pages vues, c'est une métrique de la foutaise, mise en avant par des gens qui aiment se jouer du système. TechCrunch se focalise plutôt sur l'engagement de ses lecteurs en produisant des scoops, des analyses, du contexte et des conversations intéressantes qui vous scotchent au site », favorisant ainsi un public fidèle.    

Le dernier changement d'ampleur datait de 2013, mais pour l'équipe, cette étape n'est qu'un premier pas. Elle revendique toujours une approche sceptique « mais néanmoins enthousiaste » de la couverture des nouvelles technologies. Son modèle reste publicitaire, le site appartenant à Oath, mais elle est encore peu présente.

Les plus attentifs auront néanmoins noté que l'équipe cherche actuellement à recruter un Marketing Manager avec 5 à 10 ans d'expérience, dans le secteur des abonnements. De là à penser qu'une offre Premium pourrait être en préparation, il n'y a qu'un pas. Cela serait en tous cas assez cohérent avec le discours tenu dans ce billet d'annonce.

Notons enfin que le site multiplie toujours les évènements liés au monde des startups, qui font référence, au point de se retrouver en bonne place dans la série Silicon Valley diffusée par OCS en France. Ces derniers se déploient peu à peu en Europe, même si Paris n'est pas encore concernée de manière directe.

Malgré l'importance prise par la French Tech ces dernières années, aucun évènement majeur n'est d'ailleurs organisé sur ce thème à l'exception de Vivatech. Mais celui-ci est co-organisé par Publicis et LVMH, et tient plus d'évènement publicitaire « Tech » par et pour les grands groupes, saupoudrés de quelques startups, qu'un lieu montrant toute l'effervescence de la scène française.

Cette année, TechCrunch sera néanmoins partenaire avec un « Startup Battlefield » organisé en marge du salon.  

Commentaires (2)


“« Les pages vues, c’est une métrique de la foutaise, mise en avant par des gens qui aiment se jouer du système. TechCrunch se focalise plutôt sur l’engagement de ses lecteurs en produisant des scoops, des analyses, du contexte et des conversations intéressantes qui vous scotchent au site », favorisant ainsi un public fidèle. ”



Alors autant je suis d’accord (comment ne pas être d’accord), autant c’est facile pour eux de dire ça, vu que leur business depuis quelques années maintenant, c’est les salons comme Disrupt et l’argent qu’ils font autour de ça.



Donc oui, vous êtes bien gentils et on est d’accord, mais bon, ils peuvent se permettre de dire ça eux, aussi hein :)


Il ne tient qu’aux autres médias de développer des sources de revenu alternative à la pub :)



Romain (de TechCrunch)


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