Supermicro : les renseignements anglais et américains n’ont « aucune raison de douter » d’Apple et Amazon
Le 08 octobre 2018 à 09h36
1 min
Sciences et espace
Après de vives dénégations de la part d'Apple, Amazon et Supermicro suite aux accusations de Bloomberg, c'est au tour du centre national de cybersécurité britannique (appartenant au GCHQ) d'entrer dans la danse.
« Nous sommes au courant des informations communiquées par les médias, mais à ce stade, nous n’avons aucune raison de douter des informations détaillées publiées par AWS et Apple », comme le rapporte Reuters.
Même son de cloche au département de la Sécurité intérieure des États-Unis (DHS) : « Nous n'avons pour le moment aucune raison de douter des déclarations des sociétés citées dans l'article ».
Ce week-end, le responsable de la sécurité chez Apple a déclaré devant le Congrès qu'il n'avait trouvé aucun signe d'une transmission suspecte ni aucune preuve d'une attaque sur la chaîne logistique.
Pour rappel, Bloomberg accuse la Chine de cyberespionnage chez plusieurs sociétés (dont Amazon et Apple), via l'installation de micropuces sur des cartes serveur Supermicro. Nos confrères citent 17 sources pour étayer leurs propos.
Le 08 octobre 2018 à 09h36
Commentaires (8)
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Abonnez-vousLe 08/10/2018 à 10h22
#1
J’espère que les sources de Bloomberg sont très fiable parce que là ça sent le sapin " />
Le 08/10/2018 à 10h30
#2
Le 08/10/2018 à 10h57
#3
Si quelqu’un en a profité pour faire du pognon, c’est clairement de la manipulation du cours de bourse, ce qui est puni. Sinon, je ne pense pas.
Le 08/10/2018 à 13h26
#4
j’espère que Bloomberg a un autre papier de prévu, parce que ça va pas suffire là. " />
Le 08/10/2018 à 19h10
#5
D’un côté un média grand public qui a dû bien chiffrer en publiant son article, de l’autre des multinationnales et agences de renseignement des 5 eyes… Difficile de choisir qui croire x)
M’enfin ça me parait tellement plausible que je serais surpris si c’était prouvé que c’est faux.
Le 09/10/2018 à 07h42
#6
Puisque je ne suis pas abonné et que je ne peut pas commenter sur “La Chine accusée d’espionnage chez Amazon et Apple via Supermicro, de multiples démentis” je post mon commentaire ici.
Plusieurs fois j’ai lu dans les commentaires (le dernier en date proviens de kwak-kwak, post #66) que la puce espionne ne possédait “que deux pattes”… D’où vous sortez ça ? Je serais franchement curieux de savoir parce que moi j’en vois déjà trois sur la photo de profil du CI en question ce qui fait que selon toute vraisemblance, la puce possède six broches. Oui 6, pas 2 !
Sachant que ce CI était conçu pour se faire passer pour un conditionneur de signaux, c’est tout à fait cohérent et ça ne laisse aucun doute sur le nombre de broches du boîtier.
Vous pouvez donc douter de la choses sur plusieurs points mais pas sur l’aspect technique… et encore moins au motif (qui sort de nulle part) que la puce n’aurait pas assez de broches.
Le 09/10/2018 à 19h56
#7
Le 09/10/2018 à 20h59
#8
Si c’est de l’humour : hahaha.
Sinon changez vos lunettes.
Encore une fois, ce CI était conçu pour se faire passer pour un conditionneur de signaux. Un tel circuit possède 6 broches ( alim, masse, entrée non-inverseuse, entrée inverseuse, sortie et enfin sortie complémentée). Ça fait bien 6.