Après des retards à répétition, le premier vol orbital était prévu pour cette année. Reste à voir si le calendrier sera maintenu.

Je me demande vraiment si c’est une priorité. Ça fait je ne sais combien de glacier qui chutent ces derniers jours (Italie, Kirghizistan), une vague de chaleur difficile, pour au final beaucoup trop de projecteurs braqués sur si Space X va tenir son calendrier.
Des émissions considérables en vol, mais aussi en production, sans oublier autour de la planète, pourquoi au final ? regarder le Super Bowl dans les Bermudes ? aller où là-haut ? Au delà de tout ce gaspillage, c’est le suspens de est-ce qu’ils vont envoyer leur xième fusée que je trouve paradoxal avec ce qu’on vit aujourd’hui.

Mais pour en revenir aux priorites, toi la tienne aujourd’hui c’est bien “boulot metro dodo”, non ?

Oui et l’homme est comme cela, il faut raisonner en juste équilibre. On a besoin de consommer, donc de travailler, et donc parfois de se déplacer. C’est la partie tentation à la sur-consommation qui fait de nous des pollueurs plus ou moins grands. Space X (comme bien d’autres entreprises actuellement), c’est clairement impressionnant, mais propose-t-elle des services en accord avec l’écologie ?

C’est une goutte d’eau dans l’océan. […] les glaciers et le réchauffement global, c’est dû à l’activité humaine en général

On est d’accord, mais qu’est-ce qui est plus facile à réguler (note que je ne parle pas forcément d’interdire) ? Quelques entreprises (pollution de l’air, pollution des sols, des eaux, etc.) ou l’ensemble de la planète ? M’est d’avis qu’à court terme il est plus facile d’agir sur les entreprises, et qu’à long terme, le travail de fond, c’est l’être humain.
Le capitalisme pousse à la sur-consommation (la reconnaissance sociale par les biens plus que par plaisir raisonnable) et donc pousse à la pollution. Mais comme cela l’a été pour l’industrie du tabac, je pense que l’on peut sensibiliser une tendance difficile à stopper et faire prendre conscience qu’acheter par exemple un téléphone chaque année ou jeter un produit non bio-dégradable par terre, sont des habitudes à changer.