Saint Exupéry et PhiFire AI : le satellite Φsat-2 sera mis à jour avec « deux nouvelles applications d’IA »
Le 22 avril à 08h04
2 min
IA et algorithmes
IA
L’Agence spatiale européenne rappelle que l’IA est déjà « reconnue comme un outil essentiel dans l’observation de la Terre, aidant à passer au crible des téraoctets de données satellites ». Sur Terre, les capacités de calcul et de stockage sont sans commune mesure avec celles disponibles dans l’espace. Néanmoins, il « y a d’importants avantages à intégrer des capacités d’IA sur le satellite ».
Le cubesat Φsat-2 dispose d’une caméra multispectrale et d’un « puissant ordinateur IA qui permet de faire fonctionner les applications embarquées ». But de l’opération : envoyez uniquement les informations essentielles et pas l’ensemble des données d’imagerie brutes. Cela permet d’éviter d’encombrer de la bande-passante et des « prises de décision rapides ».
Deux nouvelles applications (portant le total à six) seront du voyage avec le satellite :
- « La première application a été créée par une équipe dirigée par l’Institut de recherche technologique IRT Saint-Exupéry en France. Ses algorithmes d’apprentissage automatique scrutent l’imagerie du satellite pour détecter des anomalies dans les écosystèmes marins ; les essais ont montré un succès considérable dans la caractérisation des marées noires, des proliférations d’algues et du transport de sédiments ».
- La seconde, « Phifire AI est une application de détection des feux de forêt qui fournit rapidement des informations d’alerte précoce aux équipes d’intervention. Créé par Thales Alenia Space en Italie, l’outil fournit un rapport de classification qui identifie non seulement l’incendie lui-même mais également les zones sûres, brûlées et d’eau à proximité ».
« Nous pouvons affiner et mettre à jour les logiciels pendant la mission, ce qui signifie que les six applications choisies pourront toutes améliorer leurs capacités au fil du temps », explique Nicola Melega, responsable technique de la mission Φsat-2 de l’ESA.
D’ailleurs, les deux applications Saint-Exupéry et PhiFire AI seront téléchargées sur le satellite après son lancement, prévu en juin à bord d’une fusée Falcon 9 de SpaceX.
Le 22 avril à 08h04
Commentaires (9)
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Abonnez-vousLe 22/04/2024 à 08h54
Le 22/04/2024 à 09h29
J'en étais resté au processeurs faiblement cadencés et très stables pour les missions spatiales de par leur exposition aux rayonnements accru.
Le 22/04/2024 à 11h45
Le 22/04/2024 à 11h05
"un puissant ordinateur IA" c'est sûr, ça rend mieux que dire qu'il y a un FPGA (ou similaire) pour les calculs tensoriels
Le 22/04/2024 à 11h47
Par contre, si Tensorflow ou autre langage supporté, n'est pas fait pour l'IA, va vite corriger l'article de Wikipedia.
Ce qui est certain, c'est que c'est orienté traitement d'image et tant mieux, parce que c'est le but du micro satellite expérimental.
Le 22/04/2024 à 13h03
Donc juste un accélérateur de calculs tensoriels, pas grand chose à voir avec une quelconque intelligence artificielle.
Tensorflow, c'est principalement un outil de descente de gradient pour la recherche de minimum local dans un espace de dimension élevée. Minimum local qu'on espère le plus global possible afin d'obtenir de bons résultats lors de l'utilisation réelle. Est-ce que ça servira un jour pour une hypothétique IA, peut-être. Pour l'instant, c'est juste du machine learning.
Le 22/04/2024 à 13h28
Tu t'y connais probablement plus que moi dans le domaine mais comme tu ne veux pas partager, Next !
Le 22/04/2024 à 13h35
Enfin, "on" c'est seulement certaines personnes, parce que manifestement les chercheurs en IA, eux, ils savent.
Modifié le 23/04/2024 à 14h54
Curieusement, j'ai l'impression que le résultat d'une telle opération permettrait de placer mon niveau d'intelligence sur une échelle inconnue. Et je ne suis pas sûr d'apprécier