Devant le National Space Council, le vice-président des États-Unis a rappelé que Donald Trump s'était engagé sur un retour des hommes sur notre satellite naturel en 2024, soit quatre ans avant les plans de l'agence spatiale américaine.
Il affirme désormais que l'administration devra atteindre cet objectif « par tous les moyens nécessaire ». Il s'en prend ensuite à la NASA, qui aurait besoin de trouver « un nouvel état d'esprit en se fixant des objectifs audacieux et en respectant les délais ».
« Si les fusées commerciales sont le seul moyen d'amener des astronautes américains sur la Lune dans les cinq prochaines années, alors elles seront utilisées », ajoute le vice-président. Bref, « l'urgence doit être notre mot d'ordre ».
Pour un expert de l'université de George Washington, c'est surtout de « la rhétorique » : « Ce sont de jolies phrases, mais le diable est dans les détails ». Il ne suffit pas de demander quelque chose pour que cela arrive, il faut également en avoir les moyens, notamment financiers.
Commentaires (14)
#1
Il n’a qu’à descendre et pousser.
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#2
La NASA doit être devenu avec le temps un conglomérat de fonctionnaires poussiéreux.
#3
La peur du Vaisseau Céleste ?
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Une urgence ? Et c’est quoi le risque s’ils ne retournent pas rapidement sur la Lune ?
#5
l’urgence doit être notre mot d’ordre
Il veut refaire de l’astronautes grillés dans une capsule?
#6
Je crois que monsieur le canard souhaite un aller (simple) pour la lune. On peut se cotiser pour l’y envoyer s’il veut.
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Retourner sur la Lune c’est un rappel historique important sur l’époque où l’Amérique était “greeeaaat”.
C’était mieux avant. Politiquement, ça peux le faire et être tout à fait bénéfique.
#9
A mon avis il veut que le projet se lance avant les prochaines élections, car ce n’est pas la première fois qu’un président annonce un retour sur la Lune et que son successeur annule tout.
Maintenant c’est bien beau les discours mais il faut sortir le chéquier, le budget de la NASA va exploser.
#10
Hein ? D’où tu sort ça ?
Ils sont toujours vachement actifs sur l’exploration de l’espace.
La mission qui me vient en tête, c’est OSIRIS-REx.
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Se faire doubler par la Chine. C’est ça le risque.
Il y a 50 ans, le risque c’était l’URSS. Maintenant c’est la Chine.
Et l’Inde.
Et le Japon.
Et le Brésil.
Tous des pays qui ont un programme et une ambition spatiale de nos jours.
Ce qu’ils ne voient pas, c’est qu’on n’est plus au XXe siècle.
Les USA c’est du passé : ils ne sont plus leaders dans ce qui est important : production, écologie, innovation, high-tech, énergie… Tout se passe désormais en Asie, et principalement en Chine.
La Nasa ? Ils ne sont plus financés comme avant. Les bureaucrates ont remplacés les ingénieurs : ils n’ont même plus de lanceurs pour aller vers l’ISS : ils sous traitent ça aux Russes et à SpaceX maintenant.
Les USA ne seront plus jamais « great again ».