Propulsion spatiale électrique : un laboratoire commun entre Safran, le CNRS, l’École Polytechnique
Le 20 novembre 2023 à 06h18
1 min
Sciences et espace
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Batpsié COMHET (laboratoire Commun pour l’étude des Hall Effect Thrusters), il « ambitionne d’améliorer les technologies des propulseurs à effet Hall ». Trois principaux axes de recherche sont mis en avant : étude des propergols alternatifs, simulations numériques et diagnostics intelligents.
Le trois partenaires détaillent un peu leur approche : « les équipes de COMHET exploreront l’utilisation d’un nouveau produit de propulsion (propergol) tel que l’iode pour remplacer le xénon, plus coûteux, ainsi que l’utilisation de simulations numériques et le développement de diagnostics non-intrusifs pour réduire la durée et le nombre de tests en caisson sous vide.
La propulsion chimique a l’avantage de générer une force de poussée puissante et immédiate, tandis que la version électrique est plus faible, mais aussi bien plus économe en carburant. Cela permet de lancer des satellites plus léger, ou avec une charge utile plus importante. Dans l'espace, chaque kg à son importance.
Le 20 novembre 2023 à 06h18
Commentaires (4)
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Abonnez-vousLe 20/11/2023 à 09h42
Dire qu’un propulseur à effet Hall est un moteur électrique, c’est comme dire qu’un railgun est un canon électrique. Dans les 2 cas, il y a de la matière qui est propulsée par un champ électromagnétique avant d’être éjectée.
Le 20/11/2023 à 10h21
Ça tombe bien, canon électrique est ne nom français pour railgun.
Dans les 2 cas, l’énergie est d’origine électrique, par opposition à la propulsion chimique (comme l’appelle la brève) d’un moteur à carburant+comburant.
Le 20/11/2023 à 20h32
Il faut dire que l’article sur le site du CNRS, assez flou, parle aussi de propulsion électrique, Alors qu’il s’agit en fait de propulsion ionique.
Le 22/11/2023 à 01h44
Baptisé*
"Le trois partenaires détaillent un peu leur approche"
Les* trois partenaires