Des documents financiers consultés par The Luxembourg Times indiquent que NSO Group, le développeur du logiciel espion Pegasus, a « enregistré la plupart de ses ventes au cours des deux dernières années au Luxembourg, révélant que le Grand-Duché fonctionne comme un centre d'affaires important pour la société israélienne, qui a été liée à de nombreuses violations des droits de l'homme ».
Q Cyber Technologies, l'entité luxembourgeoise de NSO, a en effet « perçu un peu moins de 170 millions de dollars provenant de la "vente et de la distribution de matériel et de services informatiques" en 2021 », d'après les comptes annuels du registre des entreprises du Luxembourg :
« Ce chiffre représente plus de la moitié du total des revenus du groupe NSO pour l'année, ou pour les années précédentes. »
Commentaires (2)
#1
Ah le Luxe en bourre, ça c’est d’la balle…
#2
Echange de bons procédés, notre brave Luxembourg blanchit le pognon de cette société magnifique qui vend des logiciels espions à tous les gouvernements bien intentionnés de la planète, et Israel accueille et abrite les escrocs à la taxe carbone.
C’est un bel exemple de coopération internationnale réussie.