Physarum polycephalum (blob) : le CNRS cherche 10 000 scientifiques amateurs
Le 21 octobre 2021 à 08h28
2 min
Sciences et espace
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Le Centre national pour la recherche scientifique lance son projet de science participative baptisé « derrière le blob, la recherche ». « Cette expérience d’une ampleur inédite sera dirigée par Audrey Dussutour, biologiste du CNRS […], permettra d’étudier les effets du changement climatique sur le blob ».
Il rappelle sa particularité : « De son vrai nom Physarum polycephalum, le blob est un organisme unicellulaire qui n’est ni animal, ni végétal, ni champignon. Il n’a pas de cerveau mais peut apprendre, voire transmettre des informations en fusionnant avec ses congénères ».
10 000 scientifiques amateurs sont ainsi recherchés pour participer aux expériences : « Les personnes intéressées doivent s’inscrire avant le 12 novembre en indiquant combien de jours elles pourront participer à l’expérience durant le printemps 2022, de mars à mai », avec un minimum de cinq jours.
Des blobs seront envoyés aux participants, mais ils devront acheter eux-mêmes le reste de l’équipement dont le coût est estimé entre 30 et 40 euros. Il faudra être disponible à heure fixe pour suivre l’évolution de son blob.
« L’objectif est de faire participer les volontaires à toutes les étapes de l’expérimentation : manipulations, recueil et interprétation des données, écriture de l’article exposant les résultats, jusqu’à sa soumission à une revue scientifique », explique le CNRS… qui en profite aussi pour faire des économies en temps, ressources humaines et peut-être aussi financières.
Le 21 octobre 2021 à 08h28
Commentaires (15)
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Abonnez-vousLe 21/10/2021 à 08h52
Dommage ….
Re Dommage.
En fait le CNRS fait une étude sur le taux d’adoption aux réseaux sociaux des scientifiques bénévoles, le blob n’est qu’un pretexte .
Le 21/10/2021 à 08h59
Ils sont pas au courant que les bistrots ont rouvert ? C’est blindé d’épidémiologistes amateur
Le 21/10/2021 à 09h32
Comment se comporte le blob dans le pot de cacahuètes posé sur le comptoir
oui ça m’aurait pas déplu de participer, mais je veux pas entendre parler de facebook
Le 21/10/2021 à 11h03
Le choix de FB et de Google, c’est par simplicité (faut pas exagérer, le CNRS demande à des bénévoles de faire de la recherche, il va pas investir dans ces propres solutions, déjà qu’il a du mal à fournir correctement des infrastructures à son personnel…), c’est gratuit et ça touche les Michus comme les geeks. (Et j’imagine que le service com’ du CNRS pense encore que les jeunes sont sur FB).
Bref, pour toucher (espérer ? ) un max. de personnes c’est une bonne solution. Pour le reste (indépendance de la recherche, capacité du CNRS à mener correctement ce genre d’initiative, image de l’organisme au près des gens sensibles à la vie privée…), on repassera. Éventuellement, ça attira des jeunes vers la recherche (enfin s’ils ne posent pas trop de questions )
Espérons que ça marchera quand même, car derrière c’est finalement des chercheurs, qui probablement par manque de moyens, ont eut recours à cette solution. (Mais pourquoi pas avoir fait ça avec des écoles/collèges/lycéees ?)
Le 21/10/2021 à 11h09
https://www.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/le-blob-dans-les-classes-et-dans-lespace
Le 21/10/2021 à 11h23
Donc on est sur la même expérience, Ok. Mais ça change pas le fait que c’est ouvert en dehors du cadre scolaire, et qu’il plus est FB & Google seront encore de la parti.
Le 21/10/2021 à 11h27
Alors, j’ai peut-être mal compris la question ? C’était peut-être :
Sinon, +1 pour FB et Google…
Le 21/10/2021 à 12h33
Exact c’était ma question. Manque de caféine.
+1, surtout que le CNRS a sa chaine Youtube.
Si le doctorant/stagiaire/chercheur sait le faire, et surtout s’il sait où le déposer (i.e., si le CNRS lui fournit un serveur avec les bons accès et tout). Et c’est souvent le dernier point le gros problème.
Souvent, les chercheurs le font eux-même (un de mes confrères utilisait sa propre connexion et matériel chez lui pour partager des bases de données avec le reste du monde entier [Fun fact : Il a eu les accès une fois le projet fini]). Mais c’est souvent mal vu par le CNRS car ça ne met pas l’organisation en valeur (et sur ce point, ils ont raison).
Il va de même pour la vidéo Youtube, j’imagine. Qui s’en occupe ? Qui l’édite ? Est-ce que sa diffusion est conforme à la politique du CNRS ?… Bref, et souvent on assiste soit un manque de moyens/compétences soit on doit affronter le béhémoth du mille-feuille administratif. (Et franchement les doctorants/stagiaires/chercheurs ont largement d’autres choses à faire).
Alors finalement, c’est plus simple d’utiliser ce qui existe et sur lequel le CNRS peut facilement se greffer et sans avoir la contrainte administrative.
Le 21/10/2021 à 13h16
oui sur le fond je comprends bien pourquoi ils ont choisi la solution GAFAM, d’un côté on a un service ultra facile d’accès que beaucoup de monde pratique tous les jours, de l’autre une usine à gaz administrative et une lourdeur ingérable.
Mais bon facebook pour de la science ça ressemble quand même au pire choix possible…. si le blob se met à se développer et prend une forme que les algos de censure n’apprécient pas, on va se marrer
Le 21/10/2021 à 11h42
Le souci c’est d’utiliser Facebook pour une liste du matériel.Si c’est pour toucher du monde pourquoi pas la mettre sur youtube sous forme d’une vidéo tant qu’on y est ?
Je pense quand même que le CNRS doit avoir la possibilité de faire une simple page web statique qui reprend “la liste des courses”
Enfin, je dois être un vieux réac’
Le 21/10/2021 à 12h54
Dommage, je voulais faire participer ma fille, mais le combo Facebook + Google, c’est bloquant.
On parle de souveraineté tous les jours, mais dans les fait, je voie quasiment toutes les administrations utiliser des solutions et des services non ouvertes et/ou utilisant et stockant nos données ailleurs qu’en France.
Le 21/10/2021 à 13h22
En vrai, ça serait tellement génial si ça venait à arriver. (Sur l’aspect scientifique de la chose).
Le 21/10/2021 à 16h12
Le 21/10/2021 à 18h05
La liste est aussi disponible sur la page web du CNRS en note de bas de page.
Il s’agit d’une collaboration Université de Toulouse & CNRS, le choix des outils est je pense lié à ces points. Après, il est toujours possible de contacter la personne en charge et lui proposer un framacalc pour le suivi, elle en sera je pense très contente.
Le 25/10/2021 à 11h47
J’ai pas foncièrement l’impression que l’on doive se connecter à FB ou Google à un moment du parcours. J’ai peu être tord