Onepoint détient 9,9 % du capital et des droits de vote d’Atos

Onepoint détient 9,9 % du capital et des droits de vote d’Atos

Onepoint détient 9,9 % du capital et des droits de vote d’Atos

Dans un communiqué des plus succincts, Onepoint explique que « cet investissement s’inscrit dans le cadre de la réorganisation en cours de l’entreprise et de sa nouvelle gouvernance, et souligne la dimension stratégique des actifs d’Atos ». Onepoint se définit comme « l’architecte des grandes transformations des entreprises et des acteurs publics ». 

De son côté, Atos s’est également fendu d’un communiqué : « Nous saluons l’arrivée de Onepoint et envisageons d’entamer un dialogue constructif avec elle, comme avec tous les autres actionnaires du Groupe, dans le meilleur intérêt de toutes nos parties prenantes ». 

Le 29 septembre 2022, la société avait déjà indiqué « sa volonté d’acquérir les activités Digital, Big Data et Sécurité (Evidian) d’Atos », avec l’ambition « de bâtir un champion français indépendant et d’envergure internationale, tout en garantissant la souveraineté technologique et le développement de l’emploi en France et en Europe ». La proposition de Onepoint consistait alors « en l’achat de ces activités sur la base d’une valeur d’entreprise de 4,2 milliards d’euros au 31 décembre 2022, payé en numéraire ». 

Atos avait rapidement fermé la porte : « Après examen attentif de cette marque d’intérêt préliminaire et non engageante, et sur la recommandation de son comité ad hoc, le Conseil d’administration s’est réuni et a constaté à l’unanimité que celle-ci n’est pas dans l’intérêt de la société et de ses parties prenantes ». En un an, le ton a bien changé…

Commentaires (6)



Atos avait rapidement fermé la porte : « Après examen attentif de cette marque d’intérêt préliminaire et non engageante, et sur la recommandation de son comité ad hoc, le Conseil d’administration s’est réuni et a constaté à l’unanimité que celle-ci n’est pas dans l’intérêt de la société et de ses parties prenantes ». En un an, le ton a bien changé…




Onepoint aurait-il utilisé un puissant sort de persuasion ?


C’est surtout que le candidat au rachat agréé par ATOS (Daniel Kretinsky) a été évoqué à l’Assemblée Nationale pour sa nationalité étrangère alors qu’ATOS Tech Fondation a des contrats d’infogérance pour le Ministère des Armées.
Le PDG d’ATOS a du démissionner.
Du coup, ATOS regarde les autres candidats.



gouge_re a dit:


Onepoint aurait-il utilisé un puissant sort de persuasion ?




:mdr2: :mdr2: , je ne connaissais pas !



FrancoisA a dit:


C’est surtout que le candidat au rachat agréé par ATOS (Daniel Kretinsky) a été évoqué à l’Assemblée Nationale pour sa nationalité étrangère alors qu’ATOS Tech Fondation a des contrats d’infogérance pour le Ministère des Armées. Le PDG d’ATOS a du démissionner. Du coup, ATOS regarde les autres candidats.




J’ai l’impression que c’est encore plus complexe que cela. Il y a de nombreux articles sur lemonde, mais pour la démission de l’ancien PDG c’est surtout lié à la dévalorisation du titre suite aux annonces des plans pour Kretinsky. Certains porteurs sont allés porter plainte au PNF d’ailleurs.
Ce qui fait peur pour Atos, c’est surtout que le deal était trop avantageux niveau d’endettement et le risque d’avoir Kretinsky avec trop de part dans Évident. Pour la partie ministère des armées, j’ai l’impression que c’est plus annexe (suffit de regarder en sécurité ou informatique sur https://www.macellum.fr et il y a des kilomètres d’entreprises étrangères sur parfois des secteurs bien critiques en infogerance par exemple)


Ça aurait été pas mal de rappeler en 2 lignes ce que sont Onepoint et Atos, et en quoi cette prise de participation mérite cet article. Tout le monde n’est pas informaticien, ici. 😉


Les ESN… Atos c’est pas les pro de la souveraineté ^^ ?


Fermer