Dans la toute première interview depuis qu'il a pris la tête du groupe NSO suite à la démission de son ancien PDG à l'été 2022, Yaron Shohat explique au Wall Street Journal avoir résilié les contrats le liant à dix de ses clients en raison des abus qu'ils avaient perpétrés au moyen de son logiciel espion Pegasus.
Yaron Shohat a refusé de donner les noms de ces pays, mais précisé que l'Arabie saoudite, accusée d'avoir utilisé Pegasus à l'encontre de proches de Jamal Khashoggi, avant qu'il ne soit assassiné, ne faisait pas partie de ses clients actuels.
Ces derniers seraient désormais et majoritairement membres de l'OTAN, ou alliés des États-Unis et d'Israël, une précision de taille alors que le département du commerce états-unien a placé NSO sur sa liste noire en novembre 2021.
Yaron Shohat a, par contre, refusé de dire si ses clients étaient tous des démocraties, mais précisé qu'ils comptent tous au nombre des « pays auxquels les États-Unis vendraient des armes, et tous conformément à la réglementation et à la loi ».
Commentaires (4)
#1
“des pays auxquels les États-Unis vendraient des armes”
Pas très rassurant donc, quand on voit à qui ils vendent des armes…
#1.1
tu penses à qui en particulier?
et on peut vendre du matériel militaire qui n’est pas des armes.
c’est souvent une zone grise, la vente d’armes.
#1.2
Exact, genre tu vends du gaz hilarant, mais t’es mort de rire ensuite.
#1.3