Nouveaux licenciements chez Oracle et Electronic Arts
Le 27 mars 2019 à 09h36
2 min
Économie
Selon des documents obtenus par The Register, Oracle vient de débuter un « bain de sang », une vague de licenciements qui pourrait grimper jusqu’à 10 % de ses effectifs, soit 14 000 personnes.
Les documents auraient été remis par l’entreprise au département de l’emploi de Californie, avec un calendrier encore inconnu. On sait simplement qu’Oracle va supprimer 250 postes au siège de Redwood City et une centaine à Santa Clara.
La société confirme que des licenciements sont en préparation mais n’en donne pas la portée. Elle ajoute que les suppressions de postes à Redwood City et Santa Clara sont définitives mais, curieusement, qu’elles n’ont pas de rapport avec les licenciements prochains.
« Oracle réévalue ses priorités en matière de produits et ses compétences, et pour ces raisons, a décidé de licencier certains employés de l’activité développement de produits » pointe ainsi l’éditeur.
Un porte-parole a ajouté : « Au fur et à mesure de la croissance de notre activité cloud, nous équilibrerons en permanence nos ressources et restructurerons notre groupe de développement afin de nous assurer que nous avons le personnel adéquat pour fournir les meilleurs produits cloud à nos clients du monde entier », sans donner aucune précision.
Quant à Electronic Arts, 350 licenciements ont été annoncés. Contrairement à la vague récente chez FireMonkeys, les postes ne touchent pas au développement de jeux, mais aux départements périphériques : marketing, opérations et autres.
Selon TweakDown qui s’est livré à une petite analyse des chiffres, ces licenciements ont une grande similitude avec les 800 postes supprimés chez Activision-Blizzard. Voilà pourquoi l’éditeur licenciait 8 % de ses effectifs mais annonçait dans la foulée une vague d’embauches de développeurs.
Le 27 mars 2019 à 09h36
Commentaires (18)
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Abonnez-vousLe 27/03/2019 à 09h46
#1
Attendu que beaucoup de produits que rachète Oracle périclitent ensuite et qu’ils vont vers des bases de données auto managées via IA ce n’est pas si étonnant.
Il faut juste espérer que ce ne soit pas une opération de com en mode ‘nous avons confiance dans nos robots du cloud regardez on se débarrasse des gens’ pour faire du marketing.
Le 27/03/2019 à 09h50
#2
En ce qui concerne EA, s’ils mettent plus l’accent sur le développement, et donc leur cœur de métier, plutôt que sur le marketing, je ne peux qu’approuver.
Maintenant, je plains ceux qui font les frais d’une mauvaise gestion passée ou la course au profit en ce qui concerne Oracle.
Le 27/03/2019 à 10h35
#3
14 000 personnes…j’imagine même pas le nombre de famille brisée.
Le 27/03/2019 à 12h08
#4
Je vais pas pleurer sur ces enflures d’Oracle.
Le 27/03/2019 à 12h55
#5
Et on ne parle pas de tous ceux qui recrutent ;)
Le 27/03/2019 à 13h25
#6
Le 27/03/2019 à 14h41
#7
pff, j’ai lu Racoon City…
Le 27/03/2019 à 14h54
#8
Le 27/03/2019 à 15h01
#9
parce-que tu crois que ceux qui dirigent Oracle sont dans les 14000 licenciés ? Parce-que son commentaire fait suite à une brève annonçant jusqu’à 14000 licenciements chez Oracle. S’il parle des dirigeants, il est un peu ambigüe, non…?
Le 27/03/2019 à 16h05
#10
Je ne pense pas qu’ils recrutent 14 000 personnes, puis en virent 14 000. " />
Le 27/03/2019 à 17h09
#11
Non mais des autres boites du pays. Après l’économie ne fait que suivre la société. C’est vrai que ça fait chier quand on est concerné mais heureusement qu’on est pas forcé d’encore employer des ouvriers fabricant des calèches.
Et dans plusieurs pays, les plans de licenciement sont de toute manière soumis à indemnités. Quand je travaillais en angleterre j’ai vus des gens prévenus 2 semaines avant de partir avec un plan de licenciement, et bien vu les dédommagements j’aurais bien aimé que ce soit moi :)
Le 27/03/2019 à 18h55
#12
Le 27/03/2019 à 19h53
#13
Le 27/03/2019 à 19h53
#14
Carlos Ghosn c’est une ordure aussi. " />
Le 28/03/2019 à 08h50
#15
Ça ne fait pas l’ombre d’un doute !
Le 28/03/2019 à 09h30
#16
là, on est d’accord - je n’ai pas subi leur politique commerciale directement mais j’en ai entendu parler " />
(même si, pour être honnête, je ne pleurerai pas sur Solaris non plus " />)
Le 01/04/2019 à 16h24
#17
Solaris a des qualités niveau stabilité et sécurité que n’ont pas les autres unix “grand public”, à commencer par linux.
Après le coût de Solaris le limite aux très gros projets et la containerisation est en train de rendre ses avantages un peu obsolètes mais si il avait été suivi correctement c’est un bon unix.
Le 02/04/2019 à 07h36
#18
j’imagine, ça reste quand-même un Unix “pro”, les besoins ne sont pas les mêmes que pour une Ubuntu.
J’ai pratiqué un peu HP-UX sur terminal pendant mes études, et beaucoup plus AIX au taf, donc je m’en sortais à peu près - au point de m’être bien habitué au mode “vi” du shell qui était activé par défaut sur nos serveurs. Je l’active systématiquement maintenant sur un *nix " />
J’ai eu accès à quelques serveurs Solaris, mais vu que mes interventions dessus étaient très rares j’ai eu peu d’occasions d’apprendre… et de pratiquer.