Au-delà de l’évidente mise en avant des technologies maison, l’histoire est intéressante car elle raconte aussi une évolution d’UWP et de ses limites. L’éditeur relate les débuts du projet, fin 2017, et comment il a fallu attendre qu’UWP dépasse son statut de technologie limitant volontairement les droits des applications.
Il existait en effet des « restrictions spécifiques » appliquées par le système (Windows). Lancées dans des conteneurs de faible intégrité, elles n’avaient pratiquement aucun droit, pour des questions de sécurité. Pas de possibilité donc de changer de dossier de travail, d’accéder à certains dossiers ou de laisser la moindre information sur le disque en cas de désinstallation.
Ce qui était très bien pour des applications courantes, mais pas pour un terminal normalement capable de lancer des commandes système. Après évaluation des options, l’équipe de conception s’est tournée vers les XAML Islands, qui permettent à une application Win32 classique d’intégrer du contenu UWP. Les Islands font partie de l’ensemble WinUI, avec qui les développeurs du Terminal communiquent fréquemment.
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