Mariage Webedia et Elephant : l'Adlc s'intéresse pour la première fois au phénomène des « influenceurs »

Mariage Webedia et Elephant : l’Adlc s’intéresse pour la première fois au phénomène des « influenceurs »

Mariage Webedia et Elephant : l'Adlc s'intéresse pour la première fois au phénomène des « influenceurs »

Début mars, Webedia croquait la société de production d'Emmanuel Chain et Thierry Bizot. But de l'opération : « créer des programmes à forte valeur ajoutée éditoriale : dans tous les formats, sur tous les écrans, pour toutes les générations et en lien étroit avec les talents confirmés et émergents ».

Près de deux mois plus tard, l'Autorité de la concurrence rend son verdict sur ce dossier. Une première pour l'Autorité dans le monde de « la monétisation de l'« influence » et des « influenceurs » dont l'activité est « créée sur internet, les plateformes de partage de contenu telles que YouTube et les réseaux sociaux ».

L'Adlc explique avoir « porté une attention particulière au risque éventuel d'effets verticaux liés aux positions respectives de Webedia, en matière de services de gestion proposés aux « talents et influenceurs », et du groupe Elephant en tant que distributeur de droits de programmes audiovisuels. Ce risque consisterait à évincer leurs concurrents sur ces deux marchés en liant contractuellement les influenceurs gérés par Webedia aux productions du groupe Elephant afin de constituer des offres incontournables sur ces marchés ».

Elle a finalement donné son accord sans condition particulière puisque plusieurs groupes (groupe TF1, groupe M6 et groupe Canal Plus) ont eux aussi des filiales proposant des services à des influenceurs (Studio 71, Golden Network et Studio Bagel) et des sociétés de (co)production (Newen, M6 Studio et M6 Films, Studio Canal).

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