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L’ESA revient sur « l’histoire » des débris spatiaux

L’ESA revient sur « l’histoire » des débris spatiaux

Le 18 mars 2021 à 08h22

Comme nous l’avons déjà expliqué, en janvier 2021 l’Agence spatiale européenne dénombrait environ 550 ruptures, explosions, collision et événements anormaux conduisant à la création de débris. Sur ce nombre, ceux causés par les restes des systèmes de propulsion « ont créé la plus grande quantité de débris spatiaux », à savoir 39,52 %.

« Pour cette raison, les directives internationales d'atténuation des débris spatiaux exigent que les satellites soient "passivés" à la fin de leur mission – par exemple en vidant les réservoirs de carburant et en débranchant les batteries », explique l’ESA.

Grâce à ces mesures, l’Agence s’attend donc à ce que la part de débris apportée par les systèmes de propulsion soit en baisse… mais comme le « trafic spatial augmente rapidement, le nombre de collisions devrait augmenter ».

La seconde source de débris sont les actes intentionnels, comme les explosions programmées et les essais militaires de destruction par missile. Ils représentent 23,77 % des débris. Les collisions sont à 9,01 %. Une infographie a été mise en ligne par ici.

Le 18 mars 2021 à 08h22

Commentaires (8)

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Et plus gros débris spacial date de cette semaine: une palette de vieilles battries balancée par l’ISS de 2900kg.
https://gizmodo.com/iss-ditches-2-9-ton-pallet-of-batteries-creating-its-m-1846476992

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Franchement, à ce poids, ils ne pourraient pas organiser un renvoi sur Terre, surtout que c’est l’ISS ?

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Et allez,
un petit prix nobel à qui inventera l’aspirateur de l’espace.

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Une petite guerre spatiale et l’espace ne nous sera plus jamais accessible.

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(reply:1861605:prog-amateur)


Lis tout l’article, c’est ce qu’ils avaient prévu, mais le lancement raté d’une fusée Soyuz a fouttu le bordel dans le planning et rendu impossible le retour (avec brûlage du contenu dans l’atmosphère).

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(reply:1861610:Palourde Yourself)


Si “stationner” sur les orbites encombrées peut être compliqué (et encore, les orbites basses vont rapidement s’auto-nettoyer) traverser ne devrait pas poser trop de problème…

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Ah, ok. Même avec réaction en chaine suite à quelques pulvérisations de “bonne guerre” de satellites ?

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(reply:1861612:fred42) d’accord, c’est déjà un peu mieux. Mais bon, regarde le poids de l’objet, c’est triste franchement.
On envoi avec un plan “A” de récupération, et après seulement on réfléchi à un plan “B” pas clean du tout. Je suis conscients de la difficulté logistique et technologique que ça demande, mais je trouve le résultat triste (une palette de 2900kg qui peut être percutée délibérément vu l’actu spatiale actuelle, c’est envisageable ou pas au dessus de nos têtes).


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