Les USA luttent aussi contre la surveillance de masse
Le 17 février 2020 à 09h39
1 min
Droit
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À ce jour, la Chine et la Russie ont fourni des technologies de censure et de surveillance de l'Internet à plus de 108 pays, déplore Libby Liu, la présidente de l'Open Technology Fund (OTF), un fonds créé par le département d'État américain pour défendre les libertés et les droits de l'homme sur Internet.
Dans un tribune intitulée « Internet n'a pas de place pour les tyrans », elle explique pourquoi les États-Unis et leurs alliés doivent agir ensemble pour protéger Internet en tant qu'espace démocratique pour la liberté d'expression et la dignité humaine.
Elle se félicite également qu'aujourd'hui, plus de 2 milliards de personnes dans le monde utiliseraient quotidiennement des technologies et applications prises en charge par l'OTF, et plus des deux tiers de tous les utilisateurs mobiles disposeraient d'au moins une application incubée à l'OTF sur leurs terminaux.
Entre autres projets, l'OTF soutient le nouveau VPN WireGuard, le Tor Project, les systèmes d'exploitation sécurisés Tails et Qubes, l'extension NoScript, le site Security in-a-box ou encore la messagerie sécurisée Signal.
Le 17 février 2020 à 09h39
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 17/02/2020 à 10h35
mouais alors sans vouloir dédouaner les russes et les chinois, c’est un peu se foutre de la gueule du monde de leur reprocher de vendre des techno de surveillance et de censure alors que “les US et leurs alliés” (les US ont des alliés maintenant? j’ai du mal à suivre) font exactement la même chose.
du coup sa tribune passe à côté du problème: tout les pays avancés vendent des technos de surveillance, de censure et donc de répression aux pays émergents. taper uniquement sur les russes et les chinois ne fait pas avancer le schmilblibk. par contre niveau hypocrisie c’est du high level.
Le 17/02/2020 à 12h01
Tu dis ça parce que tu as de la mémoire, mais pour eux c’est toujours utile de taper sur les Russes et les Chinois en permanence, jusqu’au prétexte pour déclencher une guerre à laquelle l’opposition sera minoritaire.
Wikipedia(oups)
Le 17/02/2020 à 12h08
Est-ce qu’on a le montant approximatif des sommes versées par OTF à des projets au cours des dernières années? Il me semble que l’on parle de millions de $ versés à des projets qui sont souvent open-source.
Le 17/02/2020 à 12h22
J’ai éclaté de rire en lisant le titre " />
On vit donc dans un monde fabuleux où les USA luttent contre la surveillance de masse, où la NSA fabrique des barbapapa et où le FBI encourage les fabriquants d’électronique à mieux sécuriser leurs produits.
Ça m’avait échappé dis donc.
Le 17/02/2020 à 12h55
Un oiseau, un enfant, une chèvre… " />
Le 17/02/2020 à 13h36
Les USA c’est pas juste un président, une agence nationale de la sécurité et un service de renseignement.
Il y a aussi des gens biens…
Le 17/02/2020 à 13h49
aka “Nous sommes les seuls a pouvoir espioner”
Le 17/02/2020 à 18h25
Le 18/02/2020 à 08h26
Heuuu c’est moi ou j’ai raté un épisode là.
C’est pas la France dernièrement qui à vendu énormément de solution d’espionnage/flicage etc ?
Le 18/02/2020 à 10h28
Je vois pas tellement le rapport mais oui, il y a des gens bien aux États-Unis " /> Je vois pas où tu as lu le contraire d’ailleurs.
On parle des USA en tant que nation, état, pays … Donc aucun rapport avec des individus, mais plutôt un ensemble d’individus qui font une nation, et qui elle ne lutte pas du tout contre la surveillance de masse puisqu’elle est l’une des nations la pratiquant le plus dans le monde …
Le 18/02/2020 à 11h23
Ta réaction me laissait penser que tu amalgamais tout ce qui peut composer un pays et qui peuvent se trouver en totale contradiction par moment, désolé si je me suis trompé. (et puis ça m’a permis de placer une petite pointe d’humour " />)
Le 18/02/2020 à 13h13
Ah oui non pas du tout. Il y a bien évidemment des tas de nuances come partout. La première d’entre elle : Snowden est américain " />
Le 23/02/2020 à 15h55
Il y a plus d’opposants à la collecte de masse en Europe que de convaincus de la surveillance de masse aux États-Unis.
Mais le par défaut reste de loin majoritaire un peu partout.