Il y a trois ans et demi, huit sociétés étaient condamnées à une amende de 254 millions d’euros. En cause, une entente illicite pour « éviter de se livrer concurrence par les prix ».
« Certaines entreprises – NEC, Nichicon, Tokin, Rubycon et Nippon Chemi-Con – ont saisi le Tribunal de l’Union européenne en demandant l’annulation de la décision attaquée ou la réduction de leurs amendes respectives ».
Le verdict vient de tomber : « le Tribunal rejette l’ensemble des arguments invoqués par les entreprises et maintient les amendes infligées par la Commission ». Les détails résumés dans ce document.
Commentaires (4)
#1
La sacro-sainte concurrence existe-t-elle vraiment ?
Quand on voit les prix de certains équipements…
#2
Hello, on voit à la suite de cette news que le marché des condensateurs a l’air dominé par le Japon.
#3
Elle existerait si l’europe favorisait l’expérimentation et sanctionnait l’absence de normes concurrentes, réelle source de cette entente en particulier.
Mais à choisir on va quand même se permettre de dire que c’est pas normal par principe plutôt que d’aider le consommateur à changer de braquet préventivement… cette décision aura une conséquence : il faudra plus de ressources pour vendre moins cher.
Je me demande si on a réellement une politique économique vu le nombre de nids de poule sectorisés relevant de la connivenve dont le procès est prévisible.
#4
On en a une : se faire bouffer par les autres zones économiques où ils sont assez intelligents pour comprendre qu’une protection économique est indispensable pour éviter d’avoir droit à la même chose.