Le Royaume-Uni a discrètement licencié l’ensemble de son conseil consultatif indépendant sur l’IA
Le 25 septembre 2023 à 05h26
3 min
Sciences et espace
Sciences
C’est ce que révèle The Record. Composé de huit experts, il s'apprêtait à demander des comptes aux organismes du secteur public sur la manière dont ils utilisaient les technologies et les algorithmes d'intelligence artificielle dans l'exercice de leurs fonctions officielles.
Cette décision intervient alors que le Premier ministre Rishi Sunak s'est engagé, « à grand renfort de publicité » précisent nos confrères, à faire du Royaume-Uni un leader mondial de la gouvernance de l'IA, et à la veille d'un sommet mondial sur la sécurité de l'IA, qui se tiendra en novembre à Bletchley Park :
« L'accent mis par M. Sunak sur la gouvernance de l'IA s'est concentré sur ce que les critiques considèrent comme les préoccupations existentielles les plus médiatisées soulevées par les entrepreneurs, plutôt que sur les utilisations actuelles de la technologie en Grande-Bretagne, telles que la prédiction des fraudes à l'aide sociale et l'analyse des condamnations pour crimes sexuels. »
Or, ces questions « étaient au centre des préoccupations » du comité consultatif du Centre pour l'éthique et l'innovation en matière de données (CDEI), qui a discrètement été dissous au début du mois, sans explication.
Créé en 2018, le CDEI était initialement présenté comme susceptible de « devenir un organisme indépendant ayant la capacité statutaire d'examiner l'utilisation des algorithmes et de l'IA par le secteur public, mais ce concept semble être tombé en disgrâce », précise The Record.
En réponse à la publication de ChatGPT, le premier ministre a lancé un groupe de travail chargé de se pencher sur les systèmes d'IA « qui se rapprochent de la capacité humaine à écrire des logiciels pouvant augmenter les menaces de cybersécurité », ou « capables de modéliser la biologie pouvant augmenter les menaces en termes de biosécurité ».
Le groupe de travail est dirigé par Ian Hogarth, un investisseur en capital-risque qui écrivait dans le Financial Times en début de l'année qu'il faudrait « ralentir la course vers une IA semblable à celle de Dieu » et qu' « il faudra probablement une mauvaise utilisation majeure – une catastrophe – pour réveiller le public et les gouvernements » sur les risques posés par les IA.
Un porte-parole du ministère de la science, de l'innovation et de la technologie explique à The Record que « le conseil consultatif du CDEI a été nommé pour une durée déterminée, son travail évoluant au rythme des développements rapides dans le domaine des données et de l'IA. Nous faisons désormais appel à un groupe d'experts plus large au sein du ministère, au-delà de la structure formelle du conseil ».
Le 25 septembre 2023 à 05h26
Commentaires (10)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 25/09/2023 à 07h59
Casser le thermomètre pour ne pas lire la fièvre !
Quand on n’a pas le cul propre…
Le 25/09/2023 à 08h33
Une IA semblable à Dieu, c’est pas demain la veille vu qu’on en est juste au stade de la génération de texte vraisemblable, avec une machine qui n’a aucune compréhension de ce qu’elle régurgite et aucune capacité d’innovation (sauf si on considère qu’en y allant au hasard, on risque de faire la prochaine découverte scientifique majeure)
Le 25/09/2023 à 09h00
Le problème n’est pas si dieu (l’IA) existe, mais si les gens y croient (l’IA).
Le 25/09/2023 à 11h07
La sérendipité a toujours été une source d’avancées majeures.
Le 25/09/2023 à 08h37
On ne monte pas au cocotier !
Le 25/09/2023 à 09h55
groupe d’experts plus large… c’est à dire ?
Ajouter des gens qui ont des intérêts autre que éthique/sécurité (genre économique) ?
Le 25/09/2023 à 11h44
La première chose que l’ia “ dieu ” dira c’est que la religion à été fabriquée par les hommes dans le but de les contenir puis de les diriger par une non mise à jours de cette religion.
Pas besoin d’être un dieu pour le comprendre sauf quand il faudra convaincre les croyants.
Rien que concernant la manipulation d’image, l’ia est bien plus évoluée que l’humain. Ta mère à poil avec chatGPT peut ce faire en un seul clic et il te faudra des heures sur photoshop pour arriver plus ou moins au même résultat.
L’ia comprend mais réfléchit différemment de nous et n’est pas si éloignée de certains génies.
Le 25/09/2023 à 13h37
On veut un Harou à poil !!!
Le 25/09/2023 à 14h10
Nanmého
Les députés s’attaquent à la zoopornographie en ligne
Le 25/09/2023 à 14h44
Ci-joint photo de ma chatte rasée.
(shaved pussy are so slippery)