Le Français ChapsVision veut créer une alternative européenne à Palantir

Le Français ChapsVision veut créer une alternative européenne à Palantir

Le Français ChapsVision veut créer une alternative européenne à Palantir

« Le Français ChapsVision sur les traces de Palantir », titre Les Échos : « En rachetant le spécialiste de la géolocalisation pour les ministères de l'Intérieur et de la Justice Deveryware, ChapsVision se met en ordre de marche pour participer à l'appel d'offres de la DGSI » pour remporter OTDH, l'appel d'offres du ministère de l'Intérieur qui vise à terme à remplacer le géant américain du big data Palantir, le prestataire d'analyse choisi en urgence par la DGSI après les attentats de 2015 : 

« Avec cette neuvième acquisition, l'expert en analyse de données cette fois change d'échelle : il double de taille à 100 millions d'euros de chiffre d'affaires. »

Chapsvision reçoit au passage « plus de 100 millions d'euros de Tikehau et de Bpifrance pour financer cette transaction et en conclure de nouvelles ».

Olivier Dellenbach, son PDG, explique vouloir « conclure une série d'acquisitions sur des technologies similaires vendues à des clients étatiques que seuls des acteurs nationaux sont habilités à offrir, ou des technologies complémentaires d'analyse de données », précisant que « Les services régaliens sont un marché très important dont les besoins d'analyse ne font que croître ».

Chapsvision avait déjà acquis Bertin Technologies, « Partenaire majeur du Ministère des Armées », puis Elektron, acteur historique des interceptions judiciaires ayant depuis racheté Nexa Technologies (ex-Amesys, poursuivi pour avoir vendu un système de surveillance de masse aux services de renseignement militaire de Kadhafi).

Le « serial-entrepreneur » Olivier Dellenbach avait « entre autres revendu eFront, sa précédente société d'analyse pour le private equity, au géant américain BlackRock pour 1,5 milliard de dollars », précisent Les Échos.

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