Le déploiement de la 4G continue à un bon rythme, l’ANFR se prépare pour la 5G
Le 04 novembre 2020 à 08h28
1 min
Société numérique
Société
Hier, l’Agence nationale des fréquences a mis en ligne son observatoire pour le mois d’octobre, basé sur des déclarations des opérateurs. Au total, « 54 333 sites 4G sont autorisés par l'ANFR, dont 48 925 en service, tous opérateurs confondus ».
Voici un rapide tour d’horizon :
- Orange : 24 027 sites (+ 435)
- SFR : 20 586 sites (+ 193)
- Bouygues Telecom : 19 956 sites (+ 219)
- Free Mobile : 18 003 sites (+ 330)
Dans son communiqué détaillé, l’Agence liste toujours les demandes des opérateurs pour les expérimentations de la 5G (489 autorisations sur la métropole). Elle précise néanmoins que « les demandes d’accord relatives à la 5G reçues par l’ANFR ne seront publiées qu’après le lancement des offres par les opérateurs mobiles ».
L’Agence donne aussi rendez-vous le 24 novembre de 9h30 à 12h30 pour « son deuxième atelier des fréquences en visio ! Échangez avec des experts sur les enjeux de la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023 ».
Le 04 novembre 2020 à 08h28
Commentaires (7)
Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.
Déjà abonné ? Se connecter
Abonnez-vousLe 04/11/2020 à 08h49
Je me demande pourquoi free c’est obstiné à prolonger l’itinérance (et que l’arcep a accepté) sachant qu’en terme de sites autorisés, Free est quasiment pareil que les sites activés de bouygues.
Free a un nombre de site d’un ou deux ans de retard par rapport à ce qu’avait bouygues.
Est ce que free était considéré mauvais il y a un ou deux ans ? Non. Mais peu être que free n’a couvert que de façon inégale les coins vraiment paumés en privilégiant les espaces où c’était le plus facile de mettre des antennes ? Peut être ?
Pour les fréquences 5G, les opérateurs n’ont toujours pas signés les autorisation de mise à disposition des fréquences… On pourra imaginer qu’un free va essayer de faire pas mal de 5G sur les 700 Mhz pour avoir une couverture large dès le départ. Pour orange, il semblerait qu’il soient aussi interessés à recycler des fréquences 4G plus basses que les 3,5 ghz (2100 Mhz). (j’ai vu ça sur la fibre.info).
Le 04/11/2020 à 11h30
Free n’a pas de licence 2G.
C’est souvent ça qui est utilisé par les opérateurs en dernier recours, le fameux “Edge” que le téléphone affiche quand il ne capte vraiment pas la 3G ou la 4G.
Le 04/11/2020 à 15h40
Pour les appels et SMS, la 2G dispose de moins de capacité que la 3G ?
Ou free n’a pas assez de capital fréquenciel pour assurer une bonne qualité de service pour les appels et sms classiques ?
C’est sûr que pour la 2G, l’itinérance est encore utile mais pour le reste… Vu le déploiement de free et des 3 autres, ça semble plus discutable.
Le 04/11/2020 à 15h47
Si je ne dis pas de bêtise, quelqu’un pourra sûrement me corriger, mais Free n’a pas de licence 2G, ce n’est pas une question de sécurité, mais juste une question que la 2G est + présente en France et que souvent, en dernier recours, elle est utilisé, Free ne peut pas, sauf avec l’itinérance.
Le 04/11/2020 à 17h16
La vérité est que Free a des trous de converture, des micro-zones blanches que tout nouvel entrant tente de combler quand il y est contraint par le régulateur ou le médiateur (“gendarme des télécoms”, c’est pour la presse qui aime se faire des sensations). Or, si Iliad a besoin d’itinérance Orange 2G et 3G, c’est bien parce que ça lui évite de densifier son réseau d’antennes trop rapidement (et parce que ça renforce l’utilisation du réseau du 1er opérateur d’opérateurs de France).
Voix et SMS utilisent évidemment la 3G dont Free possède une licence et sa licence 4G lui permet également de faire de la VoLTE.
Dans le même temps on parle de 5G… Orange restera dominant en France (et ça arrange les affaires d’Iliad).
Le 04/11/2020 à 17h23
Freemobile est le seul MVNO qui fustige la politique de Bouygues alors qu’il était sensé au départ offrir une alternative à l’entente illégale des 3 opérateurs mobiles historiques. En attendant Bouygues offre ses services à des MVNO, certes très peu nombreux, mais Iliad ne respecte pas sa licence qui lui impose d’héberger des MVNO. Et l’Arcep (le “gendarme des télécoms”) n’en a rien à faire actuellement, comme c’est étonnant !
Le 04/11/2020 à 17h30
Next INpact
L’Autorité de la concurrence critique les freins imposés aux MVNO
lundi 21 janvier 2013