Le COMCyberGEND se félicite de sa montée en puissance

Le COMCyberGEND se félicite de sa montée en puissance

Le COMCyberGEND se félicite de sa montée en puissance

Depuis son lancement opérationnel en août 2021, le Commandement de la gendarmerie dans le cyberespace (COMCyberGEND), chargé d’ « animer et de coordonner un réseau de 6 700 enquêteurs numériques, a déjà traité 2 500 procédures dans le cadre de ses investigations », explique GENDinfo, le site du SIRPA-Gendarmerie (pour Service d'information et de relations publiques des armées) :

« La grosse majorité de ces affaires sont des escroqueries en ligne, précise le général de division Marc Boget, commandant du COMCyberGEND. Le reste concerne des dossiers liés aux rançongiciels et enfin, de la pédopornographie. »

Confronté à « une augmentation croissante de la criminalité en ligne (+139 % de piratage de compte en 2021 et une hausse de 95 % des rançongiciels) », le COMCyberGEND « ne cesse de se renforcer, d'abord à l'international, avec un accroissement des coopérations avec d’autres institutions étrangères, aussi bien sur le plan technique que judiciaire ».

« Le COMCyberGEND réalise également un effort conséquent sur le volet formation » : il a ainsi formé 140 militaires, 9 mois après son lancement, « dans des domaines tels que l’enquête sous pseudonyme et la lutte contre les usages illégaux de crypto-actifs » :

« Aujourd’hui, chaque département compte au minimum un enquêteur spécialisé en cyber, "avec derrière lui un an et demi de formation". La plupart de ces "cyberlimiers" se trouvent dans les antennes du Centre de lutte contre les criminalités numériques (C3N). Il en existe actuellement 11 en France. L’objectif affiché par le général Boget est d’en avoir "30 d’ici les Jeux olympiques de Paris en 2024". »

Le COMCyberGEND prévoit aussi l’ouverture, « dès la fin 2022, d’un Centre national de formation à la cybersécurité » qui, « selon toute vraisemblance, sera implanté à Lille », ville qui accueille le Forum international de la cybersécurité (FIC), lancé en 2007 par la gendarmerie et qui vient d'inaugurer son édition 2022 :

« Encadrée par une quinzaine de gendarmes, cette école aura pour ambition de former les militaires de la gendarmerie, comme l’ensemble des agents du ministère de l’Intérieur, à la cybersécurité. Il bénéficiera en outre de l’environnement "incubateur" du campus cyber pour nouer des partenariats et des savoir-faire de bon niveau. »

Commentaires (3)


C’est une bonne nouvelle que les capacités augmentent !
Question de débutant : connaissant la “guerre des polices” y a-t-il un service similaire côté police, l’interconnexion avec la gendarmerie se passe bien ?


La guerre des polices est un élément indispensable de la démocratie, faute de quoi obtenir justice contre un de ces deux services suite à une de leurs malveillances serait impossible.
Déjà que faire reconnaitre le délit d’ éborgnement de plus de 50 personnes est difficile ….
Ce serait d’ ailleurs la fin définitive de toute justice, si un seul service de police pouvait exister sans se retrouver confronté à un éventuel service contradicteur.
Il reste que c’ est toujours très satisfaisant pour la gendarmerie d’ infliger des amendes pour infractions routières par exemple à des policiers qui oublient que la loi s’ applique aussi pour eux.
Mais essaie de porter plainte contre la police au commissariat de police, c’ est une vidéo Youtube épique qui reste à faire.


Il faut savoir cependant que la Police et la Gendarmerie dépendent du Ministère de l’Intérieur.


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