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L’Avicca propose aux opérateurs « de très nombreuses activités compatibles avec le confinement »

L’Avicca propose aux opérateurs « de très nombreuses activités compatibles avec le confinement »

Le 07 avril 2020 à 08h50

Alors que de nombreux chantiers de déploiement de la fibre optique sont à l’arrêt ou tournent au ralenti, l’Association des villes et collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel tente de jouer les Huggy les bons tuyaux auprès des opérateurs qui seraient en manque d’idées.

« Afin d'éviter d'avoir à recourir au chômage partiel et accessoirement de prêter le flanc à la critique de l'effet d'aubaine s'agissant de mesures sociales et fiscales destinées à limiter la crise économique, l'Avicca dans une démarche constructive propose aux opérateurs de très nombreuses activités compatibles avec le confinement et le télétravail ».

Parmi les idées : nettoyage de l’IPE et mise à jour du SI, mode STOC (Sous Traitance Opérateur Commercial), rattrapage des études, mettre à jour les bases sur les supports aériens, faire baisser le nombre de réclamations enregistrées par le médiateur du numérique au sujet de la fibre, etc.

Pour rappel, les quatre opérateurs nationaux ont une approche différente sur la crise sanitaire et le chômage partiel d’une partie de leurs employés : Bouygues Telecom et SFR ont annoncé vouloir y recourir, contrairement à Orange et Free.

Le 07 avril 2020 à 08h50

Commentaires (10)

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Rooh j’aime bcp :-) :-)



 Après je suis partagé sur le mode STOC  :

En tant que raccordeur, ce que j’ai vécu c’est qu’il est parfois compliqué pour les gens de poser 2 jours de congés: L’un pour attendre le raccordement, l’autre pour attendre la box. Poser les 2 en même temps reste un plus.

Après encore faut-il que le raccordeur soit formé aux “premier secours” sur la partie D3 , avoir les info de support des FAI (voire des OI dans le cas où c’est pas le même),…  Et là….



Quand t’es en mode sous-traitance, t’a aussi des trucs incroyable, genre le gars qui te met la PTO au garage sans prise élec à coté.

Là, si le client reçois la box, il fait comment pour la raccorder sur l’ONT ?

(dans ce genre de cas il m’est arrivé de poser une PTO “fille” dans le salon, soudée sur la 1ère, alors que j’étais venu juste pour la box. Enfin bon, les cas sont très divers).



 

 

 

 

 

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Effectivement il y a encore du boulot <img data-src=" />

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Pour information STOC signifie: “Sous Traitance Opérateur Commercial”



C’est le cas de tous les RIP: ils ne vendent pas au grand public directement leur offfe, non??

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Soriatane a écrit :



C’est le cas de tous les RIP: ils ne vendent pas au grand public directement leur offfe, non??





Ça dépend. Il y a de petit RIP qui ont leur propre OC (mais qui vendent aussi aux autres OC car ils sont maintenant obligé de le faire) et d’autres qui n’en ont aucun et qui ne passe que par des OC externes (k-net, vialis, videofutur, … Orange, …).


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Soriatane a écrit :



Pour information STOC signifie: “Sous Traitance Opérateur Commercial”



C’est le cas de tous les RIP: ils ne vendent pas au grand public directement leur offfe, non??





En effet ils ne vendent pas directement.

&nbsp;

Par contre dans certains cas ils ont des raccordeurs, qui ne font QUE installer la PTO chez l’abonné.

Le gestionnaire de réseau&nbsp; “vends” ensuite la PTO installée au FAI, selon un catalogue pré-défini.

&nbsp;

Le problème est que généralement ce raccordeur ne connais pas bien les offres des différents FAI, peux avoir un parti-pris, et peu présenter une “mauvaise image” du FAI , surtout que les particuliers font pas bien la différence entre le technicien du FAI et celui de l’OI.



C’est ce mode de fonctionnement que préfèrent les OI (pour des raisons de qualité du réseau à long terme, mais aussi de cash-flow vu qu’ils vendent une prestation en plus au FAI).



Pour les FAI à l’inverse, l’intérêt du mode STOC, c’est le technicien du FAI qui vient AUSSI faire le raccordement fibre, en se pluggant sur l’installation (PBO) de l’OI, donc. Cerise sur le gâteau, le FAI refacture cette PTO à l’OI (*), là encore sur une grille pré-définie et négociée.

En théorie, un technicien de racco orange ne fera QUE des installation “Orange” : Il a eu une formation sur les offres, les livebox, dispose d’un n° de support technicien, fait aussi l’activation de la ligne, etc…



(Pour info, ce mode de fonctionnement a été imposé par Orange lors de l’expérimentation en 2007 à Chevry-Cossigny , et a été la cause de gros retards et de malfaçon déjà à l’époque, car orange ne voulais voir que des voitures&nbsp; à logo “orange” chez ses propres clients. Mais les techniciens n’étaient pas formé au FTTH…).



Malheureusement, les faits ont montrés que , comme ils sont pas liés à l’OI et qu’ils peuvent changer de zone comme de chemise, il arrive à certain de faire du boulot de cochon, de débrancher des tiers , d’ouvrir les armoires au pied de biche, et j’en passe, entre autre car ils sont peux/pas formés, et payés au lance-pierre par des FAI privés / commerciaux qui les mettent entre eux en concurrence.

&nbsp;

Sur des zones AMII c’est tant pis pour eux, mais sur les RIP, la conséquence, c’est que le réseau posé par de l’argent public est ainsi indirectement saboté par les FAI.&nbsp;

&nbsp;

FAI qui, à coté de ça, vendent des liens FTTO 10Mbps “garantis” aux entreprises pour 800€/mois…&nbsp; et qui n’ont donc pas des masses d’intérêt à ce que leurs client prennent à la place une 1Gbps Orange pour 40€…





(*) Ca implique qu’a chaque racco, l’OI doit sortir du cash, qu’il ne “rattrapera” qu’à terme, lors de l’amortissement de la location de la PTO au FAI… On voit tout de suite le problème de tréso / cash-flow que ca créé pour l’OI, et donc la nécessité pour ce dernier d’avoir les reins solides.

=&gt; D’où les concentrations d’OI vues l’année dernière…&nbsp; Pour les FAI , le mode STOC permet aussi de minimiser le nombre d’OI et d’acteurs sur le marché…. :-)

&nbsp;


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En relisant mon message, je m’aperçois que j’ai laissé apparaitre un biais contre le mode stoc.



En fait…. je suis pas si tranché : Le mode OI a aussi des inconvénients, dont celui non négligeable, à mon sens, de compliquer la résolution de problèmes - un peu comme lors du dégroupage lorsque France Télécom et les FAI se renvoyaient la balle pendant de longues semaines.

Il y a aussi d’autres soucis :



&nbsp;* Multiplier les interventions chez le particulier (jours de congés, …)



&nbsp;* La qualité de l’installation chez le particulier laisse à désirer : En effet, le technicien fait au plus simple / plus rapide : Si la puissance signal est reçue, il est payé, peu importe que la PTO soit derrière le congélo au garage, inutilisable. J’ai pu aussi voir des refus de déplacement / prolongation de PTO.



&nbsp;

Pour moi les 2 modèles sont défectueux, principalement parce que quelque soit le cas, les techniciens sont souvent pressurisé (nombres d’install à faire par jour, …), financièrement sous-motivés, et sous-formés.

En plus il n’y a pas de règles commune à tous les RIP sur les détails , genre où placer la PTO dans le logement, quels critères constituent le bon fonctionnement , quels compte-rendu d’intervention (photo ou pas, …), est-ce que l’ONT appartient au FAI ou bien à l’OI et qui le gère, ….



Bref, on a voulu initialement un système très ouvert, très “libéral” où il y avait peu de contraintes. Ca s’est fini qu’au départ personne n’a rien fait. Ensuite les OI comme les FAI en on fait qu’à leur tête, et aujourd’hui ça se normalise mais on arrive quand même pas bien à gérer les cas exceptionnels ou aux limite. On a un problème récurent de qualité notamment avec le système fortement décrié des PMZ - problème qui avait été prédit dès 2011 lorsque les premières doc ARCEP/Orange sur le sujet ont été rendues publiques.



(Certains pensent même qu’orange a fait ça sciemment, de manière à récupérer par voie légale, à long terme, la gestion intégrale de tous les PMZ de France - comme c’est le cas actuellement pour le cuivre - en faisant valoir qu’une seule entité doit maitriser tous les points de brassage pour maintenir la qualité, et que comme c’est eux qui en ont le plus…)

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OB a écrit :



FAI qui, à coté de ça, vendent des liens FTTO 10Mbps “garantis” aux entreprises pour 800€/mois…  et qui n’ont donc pas des masses d’intérêt à ce que leurs client prennent à la place une 1Gbps Orange pour 40€…





Certains décideurs ou élus ne comprennent pas la différence entre FTTO et FTTH ,ils regardent que le prix et s’en foutent du reste


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Merci pour ton retour.

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xillibit a écrit :



Certains décideurs ou élus ne comprennent pas la différence entre FTTO et FTTH ,ils regardent que le prix et s’en foutent du reste





C’est vrai.



Il y a bcp de questions & de modèles économiques qui sont en train d’être remis en question.

Aujourd’hui, même moins fiable, le prix & les perfs du FTTH sont en sa faveur - associé à un ou plusieurs abonnements 4G pour le backup. Et il faut admettre que c’est souvent très largement suffisant, associé à des offres de cloud (pour le backup) tierces.



La conséquence de ça c’est que ce sont des offres standardisés que seuls les BOFS peuvent offrir en mode intégré (FTTH+4G).

&nbsp;

Orange a mis bcp de temps à comprendre ça , mais là, ça y est :-/

D’autres opérateurs d’infra essaient, eux , de freiner les choses , en rendant inéligible les ZAC au FTTH, ou les entreprises de plus de XX CA , ou de plus de XX employés (par exemple), mais l’ARCEP aime pas ça du tout.



Déjà on a commencé à voir une phase de concentration sur les OI, je pense que ce qui va suivre ça va être sur les opérateurs “pro” qui revendent de l’Orange (avant FTTO / CELAN , bientôt du FTTH) .

Ils essaient de positionner le FTTE aussi, aux contours un peu flou… Va falloir arriver à le vendre.

L’ARCEP a insisté pour que Orange & SFR proposent leurs fibres, à tarif régulé, aux petits opérateurs pro, c’est en train de se mettre en place, +/- difficilement.



De mon point de vue, déjà l’important c’est qu’on dégage cette fichu paire de cuivre , qui était vecteur de grandes inégalité géographique à l’accès au net , pour le remplacer par des fibres qui, à long terme, pourront chacune porter de multiples longueurs d’ondes.

Une fois déployé, la manière exacte de savoir comment c’est câblé, maintenu, etc…. sont des problèmes très actuels mais qui à long terme finiront par se stabiliser (Changer une armoire, aussi chiant soit-il, ça reste largement moins de boulot que d’aller câbler dans les rues).


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Ça balance un peu:









  • identifier la chaîne de sous-traitance complète jusqu’à la personne qui effectuera concrètement le raccordement. Cet exercice pourra utilement être doublé de l’élaboration d’une règle déontologique impliquant, par exemple, de ne pas payer cette personne jusqu’à 6 fois moins cher que ce que la collectivité paie pour cette prestation.





    Un dernier défi s’agissant du mode STOC, peut-être le plus difficile et donc à faire en mode “quête du Graal” : dénicher des personnes raccordées qui ont vécu la mystérieuse “expérience utilisateur” qui serait la justification officielle du mode STOC. Bon courage aux chevaliers de cette quadrature du cercle…&nbsp; “Autres idées

    Il se peut que le confinement dure et que malgré tout, les opérateurs

    viennent à bout des tâches précédement citées. Pas de panique, avant de

    mettre les salariés au chômage technique partiel, l’Avicca et ses

    adhérents ont d’autres propositions à faire :



  • faire baisser le nombre de réclamations enregistrées par le médiateur du numérique au sujet de la fibre, réclamations qui ont considérablement augmenté en 2019,

  • établir un plan de communication sur le déploiement de la fibre,

  • oeuvrer à l’amélioration et à la complétude des rapports annuels d’activité, les rendre si possible dans les délais contractuels prévus,

  • élaborer une proposition technique et de conception des offres FttE.&nbsp;&nbsp; ”



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