La presse musicale veut défendre son statut IPG et percevoir les droits voisins

La presse musicale veut défendre son statut IPG et percevoir les droits voisins

La presse musicale veut défendre son statut IPG et percevoir les droits voisins

Jazz Magazine, KR home-studio, La Lettre du Musicien, MyRock, Rolling Stone et Tsugi s’associent pour défendre les intérêts du secteur de la presse musicale en France. 

Ils ambitionnent d’être reconnus IPG (ou presse d’information politique et générale) afin de bénéficier des aides au secteur. 

Ils visent également la perception des droits voisins payés par les grands services en ligne. Et ce afin de « permettre d’ouvrir des discussions avec les GAFAM concernant la rémunération des contenus, d’une part. Et pour renégocier le statut IPG pour la presse culturelle musicale, d’autre part », indique Tsugi

Commentaires (9)


Par définition, la presse musicale est spécialisée.
Vouloir le statut d’IPG pour moi ça s’apparente un peu à du foutage de gueule…


Bien dit, c’est du foutage de gueule.



loser a dit:


Par définition, la presse musicale est spécialisée. Vouloir le statut d’IPG pour moi ça s’apparente un peu à du foutage de gueule…




Peut-être, mais je ne vois pas la logique qui consisterait à exclure ces titres de ceux qui ont droit à rémunération. Si eux-aussi sont référencés, eux-aussi devraient pouvoir prétendre à une rémunération. Ainsi que les blogs, les particuliers, tous ceux qui subissent un préjudice en fait.



En fait, le soi-disant préjudice est inexistant, c’est juste que les lobbies ont réussi à obtenir une compensation qui repose sur du vent.
Qui dispose du meilleur outil de lobbying, sinon les medias eux-mêmes.


Je suis d’accord. Mais alors il faut demander l’extension des aides à d’autres secteurs de presse. Et pas essayer de faire assimiler la presse spécialisée à de la presse généraliste et d’information.



Peut-être, mais je ne vois pas la logique qui consisterait à exclure ces titres de ceux qui ont droit à rémunération.




juste une question de définition : il semble que la rémunération ne serait que pour la “presse d’information politique et générale”.
Dans un souci de cohérence, plutôt que reconnaître toutes les publications comme “presse d’information politique et générale”, il faudrait peut-être supprimer cette restriction. Mais peut-être que les gros du secteur feraient la gueule. Tu peux voir qui est concerné ici, ça fait du beau monde, qui a largement ses entrées dans les ministères. Bref, copinage à tous les étages !



anagrys a dit:


Dans un souci de cohérence, plutôt que reconnaître toutes les publications comme “presse d’information politique et générale”




Y compris la presse pour enfant? Les magazines de cuisine, décoration ou jardinage? Y compris la presse de charme ?


… et pourquoi pas ?
En tout cas, toute la presse qui s’estime “pillée” par les GAFAM - ça suppose donc une présence en ligne. Et ça devrait exclure au passage les canards qui n’ont pas de présence en ligne. Bon, ça, ça serait si la loi était cohérente… :mad2:



v1nce a dit:


Peut-être, mais je ne vois pas la logique qui consisterait à exclure ces titres de ceux qui ont droit à rémunération.




Parce que la presse d’information politique et générale participe au pluralisme du débat public, ce qui est un fondement de la démocratie ?



Alors que “Jazz Magazine” ca ne traite que de sujets en lien avec la musique Jazz… Et pour autant que j’aime cette musique, il faut bien avouer que son lien avec le débat public et la démocratie reste très ténu. :D



(quote:2078035:127.0.0.1)
Parce que la presse d’information politique et générale participe au pluralisme du débat public, ce qui est un fondement de la démocratie ?




Je ne vois pas le rapport avec des droits voisins


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