La Commission européenne voudrait aussi s'implanter dans la Silicon Valley

La Commission européenne voudrait aussi s’implanter dans la Silicon Valley

La Commission européenne voudrait aussi s'implanter dans la Silicon Valley

« L’Union européenne va ouvrir un bureau à San Francisco pour être au plus près des géants du numérique », titre Acteurs Publics.

Une source précise à Politico qu'il serait « probablement dirigé par Gerald Graaf, directeur du marché unique numérique à la DG Connect, un service de la Commission européenne concernant le marché unique numérique, la sécurité des réseaux, la science et l’innovation numérique ».

L'objectif serait aussi de fluidifier la mise en œuvre des Digital Service & Markets Act (DSA & DMA), qui vont imposer de nouvelles obligations aux entreprises de la Big Tech, sous peine de lourdes amendes.

Commentaires (8)


Génial, c’est donc le contribuable européen qui paye pour faciliter le travail d’adaptation des MAMAA au DSA/DMA !
Pourtant, on sait bien que les géants du numériques sont bien présent à Bruxelles quand il s’agit de faire du lobbying afin de limiter l’impact de ces règlementations.


Si ça permet que ces 2 règlements soient appliqués beaucoup plus rapidement et mieux que le RGPD qui ne l’est pas encore, je trouve que c’est une bonne idée.


Un peu débile comme idée… ¿ se soumettre encore plus aux Étasuniens ?
Ne serait-il pas plus intelligent de créer dans l’Union une «долина электроники» (c’est pas aux goûts du jour) Electronik valley avec une vraie collaboration des chercheurs, scientifiques des industries européennes… pour l’instant la grande prêtresse de la commission européenne est plutôt côté «protection des exportations allemandes» vers les US alors ON applique avant les ordres de Washington qui affaiblissent les petites entreprises de l’Union. (Ça devient hors sujet, donc je la boucle)
Cette Electronik valley pourrait se trouver à cheval sur deux ou trois pays de l’Union (Slovénie/Croatie, par exemple) avec ouverture d’une Université, chaînes de fabrication de composants, sociétés de développement de de maintenance des logiciels et d’IA, avec leurs ingés intervenant à l’Université. C’est du rêve, (ça ne ferait pas plaisir à l’UCLA entre autre, donc on va s’abstenir)


L’idée des ces règlements, c’est au contraire de soumettre les États-uniens à l’UE.


Ca existe déjà en France, près de Grenoble.
Origine de STMicroelectronics (ex SGS Thomson) et Soitec, à proximité du laboratoire du LETI-CEA.


Comme d’autres, je suis dubitatif sur l’intérêt d’une telle initiative. Ça va simplement intensifier /faciliter les activités de lobbying des GAFAM, voire faciliter si besoin est, les potentielles corruptions passives (genre en mode soft, le rejeton d’un employé de L’UE en expat qui obtient un super stage, voire une place dans une prestigieuse université financée par les bons donateurs…)


Ouvrir une antenne de l’UE au plus près des GAFAM ? Y’a pas un bâtiment dispo à Dublin ?


Les conditions climatiques seront meilleurs pour les rhumatismes des grattes-papiers et ronds-de-cuir… et surtout, pour les commissaires et députés qui iront (très souvent) les contrôler.


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