La Chine recruterait via LinkedIn pour acquérir des secrets américains
Le 03 septembre 2018 à 10h11
2 min
Internet
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LinkedIn, racheté par Microsoft en 2016 pour 26,2 milliards de dollars, est au centre d’une tempête géopolitique : le contre-espionnage américain accuse la Chine de se servir de la plateforme pour recruter des Américains ayant accès à des informations sensibles.
Le coup a été porté par William Evanina, à la tête du contre-espionnage, pendant une interview donnée à Reuters. Selon, les effets de la Chine dans ce domaine seraient « super agressifs ». Le processus serait toujours le même : contacter des profils américains bien particuliers, proches de secrets commerciaux ou gouvernementaux.
Aucun chiffre n’a été donné, par exemple le nombre d’Américains contactés, le nombre de faux comptes LinkedIn découverts ou encore les personnes qui auraient déjà accepté.
Du côté de LinkedIn, on reste prudent. Le responsable Paul Rockwell confirme ainsi qu’environ 40 comptes ont été supprimés pendant le mois d’août, mais sans dire lesquels ni pourquoi. Il a également indiqué être en contacts réguliers avec les forces de l’ordre à ce sujet.
Côté Chine bien sûr, on s’insurge : « Nous ne savons pas quelles preuves ont les officiels américains pour arriver à cette conclusion. Ce qu’ils disent est complètement inepte et a d’autres mobiles ».
Le 03 septembre 2018 à 10h11
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 03/09/2018 à 09h17
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L’ARROSEUR ARROSÉ,
Bien sûr que lesaméricains ont raison de se plaindre de cette situation. Pourtant,ils devraient se montrer plus mesuré car ils font exactement la mêmechose avec la France et d’autres pays européens en ce qui concernenos ingénieurs et scientifiques…
Alors…
Le 03/09/2018 à 12h33
La différence c’est que c’est un processus ouvert. La plupart des ingénieurs et scientifiques savent qu’ils seront (sauf exception) mieux considérés et payés aux États-Unis. Les É-U n’ont même pas vraiment besoin de venir “draguer” en Europe, les candidats dans le monde entier ne manquent pas.
Le 04/09/2018 à 08h45
Les USA souhaitent rappeler aux autres pays qu’eux seuls peuvent faire de l’espionnage à grande échelle commerciale/industrielle (PRISM etc) car la loi américaine les y autorise. L’espionage par les autres pays étant interdit aux USA….
Le 04/09/2018 à 09h19
Rien à voir.
D’ailleurs les services français se sont fait repérer dans les années 70 quand ils espionnaient des sociétés hi-tech (comme Texas Instruments).
Le 13/09/2018 à 08h18
Un point qui n’a pas été abordé : comment les EU se sont aperçu de cela ?
La seule solution que je voie est un accès et une surveillance massive des serveurs de Microsoft / Linkedin…
Et ça continue encore et ancore. C’est que le bébut……" />
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