Connexion
Abonnez-vous

JV le mag lance une campagne Kickstarter et demande 40 000 euros « pour survivre »

JV le mag lance une campagne Kickstarter et demande 40 000 euros « pour survivre »

Le 10 octobre 2018 à 09h41

Il s'agit cette fois encore de la suite de l'affaire Presstalis. Nos confrères expliquent avoir changé de prestataire il y a plus d'un an, pour passer chez MLP pour la distribution des magazines.

Problème : « Septembre 2018, le raz-de-marée nous rattrape toutefois : MLP faisant sous-traiter une partie de sa distribution par Presstalis, nous sommes désormais soumis à une taxe nouvelle nous privant de 1% du prix de vente de chaque magazine vendu en kiosque pendant les quatre prochaines années », une situation déjà connue depuis le début de l'année.

Selon les calculs de JV, ce sont près de 32 000 euros qui vont s'envoler. C'est trop pour la société qui peinait déjà « à garder son équilibre financier ». « En l'état actuel des choses, le magazine peut continuer à vivoter quelques mois mais sa fin semble inéluctable » indiquent nos confrères.

40 000 euros sont ainsi demandés sur Kickstarter pour « compenser les 1 % de pertes liées à MLP ». À 70 000 euros, « l'avenir est sécurisé » et un hors-série sur la Mega Drive lancé. Des récompenses sont proposées à partir de 20 euros et jusqu'à 100 euros.

Dans la foire aux questions, nos confrères précisent qu'il s'agit d'une campagne différente de celle sur les bouquins, déjà financée et qui suit son cours. La phase de relecture vient de commencer, « preuve que la ligne d'arrivée est proche ».

Le 10 octobre 2018 à 09h41

Commentaires (14)

Vous devez être abonné pour pouvoir commenter.

Abonnez-vous
votre avatar

Malheureusement de nos jours il n’y a plus trop de raison d’être pour les magasines papiers, les contenus web sont beaucoup plus réactifs.

votre avatar

C’est un bon magazine JV. J’espère qu’ils auront autant de succès que Canard PC

votre avatar

On recourt au financement participatif pour tout et n’importe quoi…

votre avatar

C’est clair ! Ils ont recours au financement participatif pour se financer, hallucinant !

votre avatar

Il y a plusieurs raisons de ce financer. La plupart des cas, c’est quand on un nouveau produit, pas bien dans sa ligne habituelle, et cela nécessite un financement suplémentaire, comme l’a fait NXi pour son magazine pappier. S’il n’y avait que le hors-série Megadrive, je comprendrai cet appel.



 Là, c’est pour compenser une perte financière due au changement de prestataire. Pour ça, soit on pioche dans sa trésorerie, soit on va voir sa banque. Si on en est à demander 30 000 euros pour palier à ça, c’est que son modèle financier n’est pas bien carré. En plus on fait supporter le risque aux lecteurs, et non à la société. Je trouve que ce n’est pas très moral.



Mais je n’empêche personne de participer, je dis juste ce que j’en pense <img data-src=" />

votre avatar

Ce n’est pas le changement de prestataire qui cause cette perte financière, c’est indiqué dans l’article NXI linké : une contribution exceptionnelle de 2,25 % serait imposée à tous les éditeurs, quelle que soit leur messagerie [ramené à 1% si en dehors de Presstalis], jusque fin juin 2022, soit une durée de quatre ans et demi.




  C'est un peu comme si on t'aurait demandé de sortir 1 % de ton compte en banque pour sauver le Crédit Lyonnais alors que tu es chez la Caisse d'Epargne.       

&nbsp;

L'éditeur de "JV le mag" aurait très bien pû ne jamais avoir travaillé avec Presstalis, il aurait eu à quand même paier pour sauver Presstalis.






   Ce plan de sauvegarde dans le dos des éditeurs est ce qui va en tuer plus d'un peu importe leur modèle économique, simplement parce que l'Etat n'a pas le droit de sauver directement Presstalis et donc il faut financer d'une façon ou d'une autre plutôt que de laisser crever l'entité défaillante (depuis des années). Au risque de faire crever d'autres entités qui n'avaient rien demandé ou avaient justement anticipé ce souci et étaient partis à ce titre...
votre avatar

Ok, je connais la situation, NXi a fait un dossier complet sur ce sujet. J’ai résumé à la va-vite, mais la question reste identique : pourquoi on demande un financement externe ? Pourquoi ils n’augmentent pas le prix du magazine ? Comment faisait-on avant ? Soit on avait mis de côté (si on a pu le faire), soit on va voir sa banque et on lui explique la situation. Le risque est porté soit sur l’éditeur, soit sur un organisme dont c’est le rôle dans la société.



Là on demande à des particuliers de jouer le rôle de la banque, de prendre le risque, parce que rien ne dit que ça sauvera le magazine, malgré la description enjolivée. D’autant plus qu’entre la commission et les contreparties, le montant des dons sera bien amputé…



Et je le redis, pour moi ce n’est pas le rôle du financement participatif, on n’est pas dans le cas d’un nouveau produit dont il faut financer les premiers exemplaires. On est un peu dans le cas de quelqu’un qui a une dépense non prévue, mais au lieu de chercher une solution, demande aux autres de l’aider, ben oui c’est pas ma faute alors je n’ai pas à payer…

&nbsp;Ou alors, si on doit assumer un risque financier avec cette sortie d’argent, on a des parts dans le magazine. Dans tous les cas, celui qui finance ça et achète le magazine est perdant… Et le magazine toujours gagnant.

votre avatar

Vraiment pas fan de ce mag (je serais plus Canard PC et surtout Gamekult), mais je leur espère de tenir le choc quand même.

votre avatar

Augmenter le prix c’est compliqué, vu que ça augmente aussi ce que reçoit Presstaliss, et que ça peut dissuader des gens d’acheter quand ils ne connaissent pas encore le magazine.

Et comment faisaient les magazines avant ? Ben la situation actuelle ne s’est jamais présentée ma la solution aurait été simple : Licenciements, éventuelle fermeture.



Tu dis qu’ils demandent à des particuliers de jouer le rôle d’une banque, c’est exactement ce qu’est le financement participatif : on demande à des gens de donner des sous parce que les&nbsp; banques ne veulent pas ou toute autre raison. Et les gens sont libres de donner ou pas, si ils donnent, c’est qu’à priori eux considèrent que c’est une demande tout à fait justifiée.

Et quand au lecteur perdant ça dépend, en faisant ça il sauve son magazine dans l’état actuel, donc au final pour lui il y a un gain.

votre avatar

Perso je vois surtout qu’ils essayent de combler une perte continue par un apport ponctuel.



Droit dans le mur donc.

votre avatar

Ben le pallier ultime du financement couvre plus que les 4 ans et demi de contribution, donc je vois pas pourquoi ça irait dans le mur (s’ils atteignent cet objectif).



Sinon pour répondre à Jarod, le financement participatif est une méthode de financement alternative aux banques, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas être utiliser à la place d’un crédit peu importe la raison. Surtout que si tu vas voir ta banque en lui disant que s’ils te filent pas le crédit dans quelques mois tu mets la clé sous la porte, soit t’auras un refus, soit un crédit avec un taux d’intérêt dégueulasse (ta banque prend plus de risque que si tu étais en bonne situation et que tu voulais investir). Je trouve donc au contraire que le financement participatif est tout indiqué ici : plutôt que de rembourser plus que tu as emprunté (banque), tu offres des bonus d’une valeur généralement inférieure au don. De plus, ce sont tes clients qui te financent, donc si la campagne réussit tu sais que tu es plutôt bien (pas mal de soutien donc ça pas de raison que les revenus s’effondrent), si la campagne échoue tu sais que ton public n’est plus là et tu peux fermer la boîte sans (trop de) regret.

Edit : ortho

votre avatar







Aqua-Niki a écrit :



Ben le pallier ultime du financement couvre plus que les 4 ans et demi de contribution, donc je vois pas pourquoi ça irait dans le mur (s’ils atteignent cet objectif).





&nbsp;

Oops j’étais partit du principe que les 32K c’etait pour un ans.



Et sinon du coup c’est le premier palier, le palier utilme (70k) permettra un hors série.


votre avatar

Effectivement, j’avais pas relu avant de répondre ^^

votre avatar

Du temps de Joystick (à ses débuts), on sentait la passion du jv dans les tests, de la folie, une envie de raconter et de faire vivre le jeu au lecteur au travers des lignes.

Dans CanardPC, cette passion est plus ou moins restée.

Dans d’autres mag jv, comme Retro Gamer Collection, la passion est là, mais s’y ajoute une bonne part d’histoire, de culture, et même de technique dans le jv. On y apprend plein de choses.



JV le mag manque de mon point de vue clairement de passion dans l’écrit de ses tests. C’est trop lisse, ça ne se démarque pas du reste, on apprend rien de plus qu’ailleurs. C’est dommage et c’est pour ça que je ne lis pas ce mag.

Cela dit leurs hors séries ont toujours été très bons, tout comme le bouquin qu’ils ont déjà sortie.

JV le mag lance une campagne Kickstarter et demande 40 000 euros « pour survivre »

Fermer