Plusieurs pays ont déjà banni les équipementiers chinois (Huawei et ZTE) pour le déploiement des réseaux 5G. La raison invoquée est toujours la même : des risques de cybersécurité et de portes dérobées au profit de Pékin. Le fabricant a toujours réfuté ces accusations.
En Allemagne, la chancelière Angela Merkel est plus mesurée pour l'instant. Comme le rapporte Reuters, elle demande des garanties que Huawei ne transmettra pas de données aux autorités chinoises.
Lors d'une conférence de presse, le porte-parole Steffen Seibert affirme que Berlin veut minimiser les risques, sans qu'une décision ne soit prise pour l'instant, expliquent également nos confrères.
Pour Dieter Kempf, président de la Fédération de l'industrie allemande, il est plus sage de veiller à ce que les entreprises (chinoises et autres) respectent leurs engagements plutôt qu'une interdiction générale.
« Cela n'aurait aucun sens, réduirait le choix des vendeurs et pourrait affecter les coûts. Plus important encore, il y aurait des conséquences politiques : la Chine pourrait être tentée de prendre des mesures de représailles contre les entreprises allemandes », lâche-t-il
Commentaires (4)
#1
Et en France, en Europe, on a pas la technologie pour fabriquer les trucs 5G ? .
C’est quand mème étonnant voir bizarre.
#2
#3
Trop dans le futur, on sort à peine du minitel.
#4
Bonsoir,