Huawei et la 5G en Allemagne : Angela Merkel veut des garanties

Huawei et la 5G en Allemagne : Angela Merkel veut des garanties

Huawei et la 5G en Allemagne : Angela Merkel veut des garanties

Plusieurs pays ont déjà banni les équipementiers chinois (Huawei et ZTE) pour le déploiement des réseaux 5G. La raison invoquée est toujours la même : des risques de cybersécurité et de portes dérobées au profit de Pékin. Le fabricant a toujours réfuté ces accusations.

En Allemagne, la chancelière Angela Merkel est plus mesurée pour l'instant. Comme le rapporte Reuters, elle demande des garanties que Huawei ne transmettra pas de données aux autorités chinoises.

Lors d'une conférence de presse, le porte-parole Steffen Seibert affirme que Berlin veut minimiser les risques, sans qu'une décision ne soit prise pour l'instant, expliquent également nos confrères.

Pour Dieter Kempf, président de la Fédération de l'industrie allemande, il est plus sage de veiller à ce que les entreprises (chinoises et autres) respectent leurs engagements plutôt qu'une interdiction générale.

« Cela n'aurait aucun sens, réduirait le choix des vendeurs et pourrait affecter les coûts. Plus important encore, il y aurait des conséquences politiques : la Chine pourrait être tentée de prendre des mesures de représailles contre les entreprises allemandes », lâche-t-il

Commentaires (4)


Et en France, en Europe, on a pas la technologie pour fabriquer les trucs 5G ? .

C’est quand mème étonnant voir bizarre.








Tarvos a écrit :



Et en France, en Europe, on a pas la technologie pour fabriquer les trucs 5G ? .

C’est quand mème étonnant voir bizarre.







Oh on doit bien avoir nokia & ericsson sur le sujet.



 En Allemagne, la chancelière Angela Merkel est plus mesurée pour l’instant. Comme le rapporte Reuters, elle demande des garanties que Huawei ne transmettra pas de données aux autorités chinoises.Pour Dieter Kempf, président de la Fédération de l’industrie allemande, il est plus sage de veiller à ce que les entreprises (chinoises et autres) respectent leurs engagements plutôt qu’une interdiction générale.

Et comment, concrètement, compte-t-il faire ça ? Comment le vérifier ?

C’est le même problème que pour les machines à voter : Même l’ouverture du code-source ne pemet pas de garantir que le binaire qui tourne est bien celui fourni par Huawei…



 D’autre part la 5G se base pas mal sur la technologie SDR, où la partie électronique / radio est la plus légère possible, et où toute l’algorithmique de traitement du signal se situe dans des FPGA qui peuvent être mis à jour (en plus, bien sur, des couches protocolaire de plus haut niveau).



 => comment s’assurer que les “garantie” de l’instant T seront bien celles de l’instant T+1 , après mise à jour ?



 En bref , on signe aux constructeurs un chèque en blanc, en leur donnant notre confiance pour qu’ils n’agissent que dans notre intérêt.

Le problème est exactement similaire avec cisco & les américains.



En perdant notre maîtrise technique & nos industries, on y perd aussi notre souveraineté en cas de conflits… (Et les chinois comme les américains se sont déjà fait piquer la main dans le sac en train de mener des opérations d’espionnage industriel)

 

 

 



Trop dans le futur, on sort à peine du minitel.


Bonsoir,

 







sephirostoy a écrit :



Trop dans le futur, on sort à peine du minitel.





Le Minitel a quand mème permis a la France d’être le 1er pays connecté au monde.

 

Sans compter que dans des revues type le HP, électronique pratique et d’autres - dont je ne me rappelle pas le nom -, permettaient de brancher le Minitel sur un zorda ( C64 dans mon cas ) et de l’utiliser comme modem.



Bien sur l”évolution a été catastrophique, je ne sais plus combien de temps avant la version 2 légèrement évolutive.



Mais c’est aussi l’époque où les financiers ont remplacés les techs, malheureusement.



On le voit avec les Kilo octets / Méga octets etc… qui sont devenus des multiples de 10 et non plus de 2.



Mais c’est le monde moderne que les financiers réservent au Monde.

 



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