Fusées réutilisables : le vol inaugural de New Glenn repoussé à fin 2022

Fusées réutilisables : le vol inaugural de New Glenn repoussé à fin 2022

Fusées réutilisables : le vol inaugural de New Glenn repoussé à fin 2022

Ce lanceur succédera à New Shepard et ne doit pas se contenter de permettre à quelques riches touristes de profiter de quelques minutes dans l’espace. Il permettra d’envoyer des satellites en orbite, avec un premier étage réutilisable… exactement comme SpaceX.

« L’objectif actuel du vol inaugural de New Glenn est le quatrième trimestre de 2022. L’équipe de Blue Origin a été en contact avec tous nos clients pour s’assurer que cette cible répondait à leurs besoins de lancement », explique la société

Lors de l’annonce de New Glenn fin 2016, Jeff Bezos prévoyait de faire décoller la fusée « avant la fin de la décennie ». L’année dernière, le vol inaugural était décalé à 2021, et c’est désormais fin 2022.

Commentaires (7)


je ne comprend pas la vision spaciale de Jeff Bezos


il est trop bizounours / bezonours ce Jeff, qu’il laisse la place a Elon !


L’ESA et l’Union européenne se concentrent sur tout ce qui concerne Elon Musk. Jeff Bezos est le vrai problème pour l’Europe. New Glenn est destiné à devenir un véritable tueur d’Ariane 6. La seule pensée d’avoir deux lanceurs de nouvelle génération sur le marché avec la technologie VTVL indisponible en Europe et alimentée par plusieurs membres du GAFAM avec beaucoup d’argent à brûler. ArianeGroup est terminé.



BFY_1138 a dit:


L’ESA et l’Union européenne se concentrent sur tout ce qui concerne Elon Musk. Jeff Bezos est le vrai problème pour l’Europe. New Glenn est destiné à devenir un véritable tueur d’Ariane 6. La seule pensée d’avoir deux lanceurs de nouvelle génération sur le marché avec la technologie VTVL indisponible en Europe et alimentée par plusieurs membres du GAFAM avec beaucoup d’argent à brûler. ArianeGroup est terminé.




Je ne pense pas car il faut prendre en compte le fait que si on veut lancer un sattelite non américain et bien il y a des restrictions commerciales. Rien que ça est problématique. C’est une des raisons de la création du groupe Ariane



the_frogkiller a dit:


Je ne pense pas car il faut prendre en compte le fait que si on veut lancer un sattelite non américain et bien il y a des restrictions commerciales. Rien que ça est problématique. C’est une des raisons de la création du groupe Ariane




La course à l’espace d’aujourd’hui concerne moins le commerce que la valeur pour les parties prenantes. Les lancements spatiaux ne sont pas couverts par les règlements de l’OMC. Si une entreprise a besoin de placer un satellite dans l’espace, elle doit négocier le meilleur contrat possible. Les investisseurs et autres parties prenantes n’exigeront rien de moins. La configuration logistique d’ArianeGroup à elle seule ajoute un coût par lancement plus élevé. Blue Origin construit la totalité de la fusée New Glenn à l’intérieur d’une installation à côté du site de lancement en Floride. Ariane 6 nécessite 600 entreprises de 13 pays différents pour construire la fusée, puis un navire est nécessaire pour se rendre en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Espagne et en Italie puis sur Kourou pour le lancement. Tous ces frais supplémentaires seront définitivement répercutés sur le client.



BFY_1138 a dit:


La course à l’espace d’aujourd’hui concerne moins le commerce que la valeur pour les parties prenantes. Les lancements spatiaux ne sont pas couverts par les règlements de l’OMC. Si une entreprise a besoin de placer un satellite dans l’espace, elle doit négocier le meilleur contrat possible. Les investisseurs et autres parties prenantes n’exigeront rien de moins. La configuration logistique d’ArianeGroup à elle seule ajoute un coût par lancement plus élevé. Blue Origin construit la totalité de la fusée New Glenn à l’intérieur d’une installation à côté du site de lancement en Floride. Ariane 6 nécessite 600 entreprises de 13 pays différents pour construire la fusée, puis un navire est nécessaire pour se rendre en Allemagne, aux Pays-Bas, en France, en Espagne et en Italie puis sur Kourou pour le lancement. Tous ces frais supplémentaires seront définitivement répercutés sur le client.




Cette mais il y a un certains nombres de vétos américains il me semble qu’ils peuvent dire non pour un lancement qui rentrerait en concurrence avec d’autres Satellites américains. Pour le coup je ne vois pas ce qui est négociable entre l’entreprise qui fait le lancement et le client.
Il faut aussi tenir compte des lancements militaires qui je pense, ne doivent pas avoir l’aval de l’oncle Sam



the_frogkiller a dit:


Cette mais il y a un certains nombres de vétos américains il me semble qu’ils peuvent dire non pour un lancement qui rentrerait en concurrence avec d’autres Satellites américains. Pour le coup je ne vois pas ce qui est négociable entre l’entreprise qui fait le lancement et le client. Il faut aussi tenir compte des lancements militaires qui je pense, ne doivent pas avoir l’aval de l’oncle Sam




Les réglementations ITAR empêchent la technologie américaine d’atteindre les entreprises chinoises. Ce n’est pas vraiment un problème pour l’Europe car Ariane V lance le satellite James Webb. Ce qui rend le système américain si puissant, c’est le fait qu’il supprime la bureaucratie et le gaspillage en passant au secteur privé. Ici en Europe, nous n’avons qu’Arianespace. Soit vous payez leurs demandes, soit votre satellite reste sur terre. Les Américains peuvent choisir ULA, Spacex, Blue Origin, Northrop, RocketLab et bientôt Firefly. Arianespace et le gouvernement français réclament depuis des années une protection pour empêcher la concurrence intra-européenne contre Arianespace comme Hyimpulse ou ISAR Aerospace développant un lanceur lourd pour défier Ariane 6. L’Europe fait tout pour réduire la concurrence et maintenir le prix du service juste pour protéger un programme d’emplois appelé ArianeGroup.


Fermer