fail0verflow fait tourner Linux sur la Nintendo Switch
Le 20 février 2018 à 09h11
1 min
Société numérique
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L'équipe travaille sur une exploitation de la console et semble avancer. Après avoir montré que la tablette pouvait lancer Linux au début du mois, on a désormais droit à une vidéo de son utilisation, navigateur Chromium à la clé.
Reste maintenant à voir ce qu'il sera possible de faire une fois la console « libérée », à moins que Nintendo ne trouve rapidement une solution pour empêcher un tel usage.
Le 20 février 2018 à 09h11
Commentaires (13)
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Abonnez-vousLe 20/02/2018 à 09h31
De ce que j’ai compris, pour les Switch actuellement dans le commerce, la faille n’est pas patchable car elle est directement lié à la puce Tegra et sa ROM de démarrage.
Cependant, ça ne donne accès qu’au boot et permet de faire exécuter au autre OS que celui de la console et aucunement des jeux piratés. En gros, c’est la fonctionnalité “other OS” de la PS3.
Le 20/02/2018 à 10h24
OK.
Ben c’est déjà bien. Si on peut avoir sa plateforme multimédia transportable :)
Le 20/02/2018 à 10h48
En même temps, à partir du moment où on a acheté le produit, on devrait être en mesure de l’utiliser comme on le souhaites.
Que ce soit de remplacer l’os, de l’ouvrir (au risque de tout casser) de faire du frisbee avec, ou de s’en servir de raquette de ping-pong " />
Par contre et là c’est normal, toute utilisation non “conforme” aux spécifications doit faire sauter la garantie.
Le 20/02/2018 à 11h19
Le 20/02/2018 à 11h19
oui, cf la très bonne présentation au CCChttps://media.ccc.de/v/34c3-8941-console_security_-_switch
Le 20/02/2018 à 11h45
Nintendo n’est pas tenu de te fournir un produit pouvant être utilisé comme raquette de ping-pong, ou comme ordinateur multi-usage, puisque ce qu’il te vend est une console de jeux (laquelle n’est pas supposée avoir un système d’exploitation).
Du temps de la NES ou de la Super Nintendo, personne n’était frustré de ne pas pouvoir faire tourner un système d’exploitation dessus…
Le 20/02/2018 à 11h45
Bon, plus qu’a faire tourner Doom … Oh Wait ! " />
Le 20/02/2018 à 12h19
Du temps de la NES et de la SNES, on avait pas de patch logiciel pour empêcher les utilisateur d’utiliser le matos a plein potentiel…
Il est incompréhensible qu’on autorise aujourd’hui la vente de matériel, avec des logiciel empêchant de l’utiliser pleinement.
Je ne dis pas que Nintendo doit fourni un boot avec un Windows 10 + steam pré installé qui marche bien. Mais tout faire pour empêcher qu’on install d’autre chose est inacceptable.
Encore plus flagrant avec les téléphone android, livré sans droit root et sans moyen de les avoir.
Que le constructeur n’ai pas a charge les mauvais usages est une chose. Qu’il se prenne pour ma mère en m’empêchant ces de pratiquer ces mauvais usage en est une autre…
Le 20/02/2018 à 13h18
Il y a tout une histoire derrière les consoles de jeux vidéos. Il y en a une particulière qui a marqué à jamais la console : le crash du jeu vidéo de 1983. Jusqu’à lors, les consoles étaient assez ouvertes. Cependant, le contre coup fut une surproduction de jeu et surtout de clone de jeu, de mauvaise qualité qui n’arrivait pas à trouver preneur et faisait des allers retours entre les étales de magasin et les éditeurs. C’est dans ce contexte qu’Atari avait enterré les cartouches invendables.
Pour contrer cette surproduction, Nintendo en produisant sa première console de salon à eu l’idée de limiter la quantité de titre qu’un éditeur pouvait développer sur sa plateforme. Et pour s’assurer d’un contrôle total et éviter les débordement, Nintendo avait introduit déjà un système de protection empêchant l’exécution de tout autre chose que des jeux qu’ils ont donné leur aval.
Donc, si, dans la NES et la SNES, il y avait déjà des systèmes de protection. C’est même là que ça a été introduit. Et si aujourd’hui il y a un marché du jeu vidéo aussi fleurissant, c’est surement parce que Nintendo a muselé l’ardeur des éditeurs.
Aujourd’hui ce système permet aux constructeurs de console de réaliser des profit non pas sur la vente de la console en soit (dans certain cas, à priori, elle serait même vendu à perte), mais dans les accords de licences avec les éditeurs de jeux (potentiellement, on remarque ainsi souvent une différence de prix de 10€ entre un jeu PC et un jeu console day 1, cette différence disparaissant très vite).
Le 20/02/2018 à 14h11
Tu peux utiliser pleinement la Switch pour ce qu’elle est prévu : une console de jeux. Le fait que Nintendo bidouille pour t’empêcher d’en faire autre chose n’est donc pas un problème.
Le “matos” que tu achètes n’est pas un matériel sur lequel tu y installes un système d’exploitation. Ce “matos”, c’est une console de jeux, laquelle n’est pas forcément supposée avoir un système d’exploitation.
Même pour les smartphones, si la possibilité de changer de système d’exploitation ne figure pas clairement quelque part, je ne vois pas pourquoi on devrait te la fournir. L’OS fait partie des caractéristiques du produit, ce n’est pas un truc séparé.
Pour autant, ne va pas croire que j’apprécie cette situation. Je préfèrerais moi aussi, au moins pour les smartphones qui ne sont pas créés pour un usage spécifique, avoir plus de libertés au niveau système et logiciels. Car c’est ça qui a fait la force des PC : cette modularité tant matérielle que logicielle, au point de pouvoir y installer le système d’exploitation de son choix.
Malgré tout, j’estime que Nintendo est dans son bon droit.
Le 21/02/2018 à 09h50
Désolé mais une console sans OS, ça n’existe pas, hein. Donc c’est forcément supposé en avoir, au contraire.
Certes l’OS de la Switch n’est pas disponible à l’achat en dehors, mais je ne vois pas pourquoi on ne devrais pas pouvoir disposer entièrement du matériel dont on est propriétaire :/.
Le 21/02/2018 à 10h58
Ce n’est pas parce qu’aujourd’hui, les consoles copient la configuration des PC que ça a toujours été le cas.
Même pour la Super Nintendo, je n’arrive pas à trouver des spécifications indiquant la présence d’une ROM (sans ROM, pas d’OS, et pas de mémoire flash à l’époque).
Quant à la NES ou pire, l’Atari 2600, je te souhaite bien du plaisir pour trouver “l’OS”. " />
Non il n’y a pas besoin d’OS pour faire fonctionner du matériel. C’est juste qu’aujourd’hui, on n’arrive plus à imaginer autre chose.
Le 21/02/2018 à 12h46
Désolé ça manque de précision en effet, quand je parle de consoles, je parle évidemment de celles actuellement disponibles ^^.
Vu que l’enjeu est la réaction du constructeur et leur capacité - ou pas - à casser les pieds de leurs potentiels clients, je ne me suis pas attardé sur toutes ces vieilleries, aussi respectables soient elles " />.
Et pour le coup, en admettant bien sur qu’ils ne prendraient pas en charge toute bidouille foireuse faite sur le logiciel, je ne vois pas pourquoi chercher à volontairement empêcher des clients de profiter du plein potentiel de leur achat. Pareil pour les téléphones d’ailleurs….
Enfin, ça reste toujours moins pire que ce que nous aura fait Sony sur sa PS3….