Facebook : revenus et bénéfices en hausse, dégringolade à la bourse
Le 22 août 2018 à 09h54
2 min
Économie
Sur le second trimestre de l'année, le réseau social revendique 13,23 milliards de dollars de revenus (dont 13 milliards pour la publicité) et 5,1 milliards de bénéfice. C'est une belle hausse sur un an dans les deux cas, avec respectivement 42 et 31 % de mieux.
Pour la directrice des opérations Sheryl Sandberg, « le RGPD n’a pas eu d’impact significatif sur les revenus », mais elle reconnait qu'il n'était en place que pendant une partie du trimestre. Elle en profite pour indiquer qu'il est « encourageant de voir la grande majorité des gens veulent que nous utilisions le contexte, y compris sur les sites Web qu'ils visitent, pour rendre les publicités plus pertinentes ».
Quoi qu'il en soit, 1,47 milliard de personnes utilisent quotidiennement les services de Facebook, dont 279 millions en Europe, en baisse de 3 millions alors que la progression était constante ces derniers mois. Sur un mois, ce ne sont pas moins de 2,2 milliards d'utilisateurs, dont 376 millions en Europe, là encore en légère baisse (- 1 million).
Les revenus en Europe sont par contre toujours en progression avec 3,3 milliards de dollars, contre 3 milliards le trimestre précédent. Sur le vieux continent, le revenu moyen par utilisateur est de 8,76 dollars, contre 25,91 dollars aux États-Unis, 2,62 dollars en Asie, pour une moyenne globale de 5,97 dollars.
La bourse n'a visiblement pas beaucoup apprécié les chiffres de Facebook, en dessous des attentes du marché. De plus, les dirigeants ont prévenu qu'un ralentissement de la croissance était à prévoir pour les prochains trimestres. Résultat des courses, l'action est passée de près de 220 dollars à un peu plus de 170 dollars après la publication du bilan.
Elle a ainsi perdu plus de 110 milliards de dollars de capitalisation en une séance. Elle stagne depuis aux alentours de 170 dollars, soit son cours de l'année dernière à la même période.
Le 22 août 2018 à 09h54
Commentaires (5)
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Abonnez-vousLe 22/08/2018 à 12h11
#1
« encourageant de voir la grande majorité des gens veulent que nous
utilisions le contexte, y compris sur les sites Web qu’ils visitent,
pour rendre les publicités plus pertinentes ».
Non, ils ont juste appuyé sur “Accepter” sans réfléchir parce que l’écran les faisait ch*. Si tant est même que des choix étaient disponibles…
Et vu que les profits grimpent, alors il est probable que l’usage grimpe malgré les polémiques.
Les gens sont des veaux et des masos.
Le 22/08/2018 à 14h12
#2
Ce monde ne tourne pas rond…
Le 23/08/2018 à 11h17
#3
Le 23/08/2018 à 12h43
#4
A vouloir faire au plus vite, on n’utilise pas le bon mot. Evidemment je parlais de la majorité… " />
Mais je ne cacherai pas que je me sens à part. Il faut dire que souvent ça fonctionne dans le sens inverse : « Tu n’es pas sur Facebook ?!? Comment c’est possible ? Tout le monde a Facebook ! »
Limite si on n’est pas pointé du doigt pour ne pas avoir de “vie sociale” (on n’a pas la même définition…), comme si les réseaux sociaux étaient un impératif. Je rappelerai les news où même le recrutement à un emploi peut être presque conditionné à la possession d’une telle page, sinon cela cacherait une volonté de distanciation sociale et donc un profil non correspondant…
Et à voir une telle news malgré les polémiques en cours, très clairement il y a un malaise. J’en viens à penser que je suis peut-être dans le tord à ne pas jouer le jeu, à m’acharner à refuser tous ces dispositifs.
Le 23/08/2018 à 13h44
#5
Je comprends parfaitement. Je partage même ton sentiment.
Je n’ai pas pu m’empêcher de rebondir sur la formule “Les gens sont (placer ici le vilain mot de votre choix)” qui est utilisé à tort et à travers dans les commentaires de ce site.