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Exploration d’Uranus et Neptune : une fenêtre de tir en 2031 - 2032, l’Europe va-t-elle se lancer ?

Exploration d'Uranus et Neptune : une fenêtre de tir en 2031-2032, l'Europe va-t-elle se lancer ?

Le 26 février 2019 à 09h37

Notre système solaire compte quatre planètes joviennes (des immenses boules de gaz) : Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Si les deux premières ont été étudiées par plusieurs missions, ce n'est pas le cas des deux dernières. Elles « n’ont été jusqu’à présent survolées qu’une seule fois par une sonde spatiale. C’était en 1986, au moment du passage de "Voyager 2" », explique le CNRS.

Pour Olivier Mousis, spécialiste de la formation des planètes et du système solaire, il est important de les étudier de près. Il organise cette semaine un atelier international sur le sujet et en profite pour exposer ses raisons.

Les enjeux scientifiques sont, comme quasiment toujours dans ce genre de cas, de mieux comprendre la formation de notre système solaire. Le coût d'une telle mission (plusieurs milliards de dollars) nécessiterait une collaboration entre les États-Unis et l'Europe.

Si les premiers semblent partants pour relancer l'exploration spatiale, l'Europe doit de son côté accorder une rallonge de 500 millions d'euros à l'ESA lors de la prochaine réunion interministérielle du mois de novembre, selon Olivier Mousis.

Le but « est de démontrer aux politiques qu’un fort soutien s’exprime en Europe et dans le monde en faveur d’une telle mission ». Dans tous les cas, la mission ne sera pas pour tout de suite : « La prochaine échéance favorable, correspondant à un alignement adéquat des planètes du système solaire, est vers 2031 - 2032 ». Mais il ne faudra pas la louper : « C’est la seule opportunité avant des années ».

Le 26 février 2019 à 09h37

Commentaires (20)

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Bientôt un “grand tour 2” made in Europe ?

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Pinaise, ça ne me rajeunit pas de mentionner ces dates !<img data-src=" />



C’est vrai qu’une mission spatiale se prépare longtemps en avance <img data-src=" />

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Les « géantes gazeuses » sont assez mal nommées : en fait, s’il est vrai qu’elles ne possèdent pas de surface solide sous leur épaisse atmosphère (en tout cas, pas jusqu’à leur noyau, si tant est qu’elles en aient un, ce qui n’est pas une certitude pour toutes ces quatre-là), il faut aussi savoir que ce gaz devient progressivement une brume de plus en plus liquide au fur et à mesure qu’on s’enfonce dans les profondeurs de ces astres, à cause de la pression.

De fait, les géantes dites gazeuses sont (et j’ai lu ça dans un Ciel & Espace qui faisait un dossier les nôtres) en grande partie des boules… liquides, en réalité !



Cela étant dit, 2031-32 pour un envoi de sondes vers Uranus et Neptune… Dans quel état sera notre monde à cette époque-là ? Aura-t-on encore les moyens techniques et les ressources énergétiques nécessaires pour réaliser ça ? J’ai comme un gros doute… Surtout qu’il faudra encore attendre dans les 15 et 20 ans respectivement pour que des sondes parviennent enfin à destinations, sachant qu’il faudra leur donner assez de vitesse pour aller jusque là-bas dans un délai raisonnable, et les ralentir (comment, dans un milieu où il n’y a rien pou freiner ? Avec des rétro-fusées ? Il faudra donc du carburant… Ou un effet de fronde gravitationnelle inversée ? Mais ça rallongera d’autant la durée du trajet…) pour leur permettre de se placer sur orbite et ne pas filer vers les confins du Système solaire comme les Pioneer, Voyager et New Horizon…



Personnellement, et au risque de me faire traiter de collapsologue (c’est censé être une insulte ? Qui s’est senti en droit de décréter ça ?), je ne nous vois pas du tout, dans les années 2050, vivre ne serait-ce que dans des conditions au moins similaires à celles d’aujourd’hui, sur le plan technologique. On sera probablement plus proches d’une sorte de « nouveau Moyen-Âge post-ère d’Internet, dans un monde pollué où il faut réapprendre à survivre sans électricité ni ressources naturelles fossiles » (non, je dis pas ça parce que j’ai vu le film Battle Angel Alita il y a deux semaines, car j’ai cette certitude depuis bien plus longtemps) que d’un monde futuriste à la Blade Runner/Coruscant/Le 5e élément… Alors, pour cette histoire de missions d’exploration vers Uranus et Neptune, disons que c’est… mort ?

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I want to explore Uranus <img data-src=" />



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1er paragraphe : intéressant

2ème : oui les ingénieurs spatiaux attendent tes lumières, ils ne savent pas du tout comment faire…

3ème… t’aurais dû t’arrêter au second.

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Fenêtre de tir dans 12 ans, faut pas traîner.



Avec la lenteur des décisions + les partenaires qui abandonnent + la durée de conception de l’engin spatial, ça parait pas si énorme.



D’après Wikipedia, les prémices de Rosetta remontent à 1986, pour un lancement en 2003… avec un abandon de la NASA assez rapidement.

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C’est sur ne pensons pas à l’avenir <img data-src=" />

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RévolutioN a écrit :



Parce qu’il y a vachement d’avenir à prendre des photos d’Uranus et de Neptune ! C’est juste de la branlette d’astronomes.&nbsp;

Pendant ce temps des gens dorment dans la rue, pour eux on a pas les milliards qu’on jette dans ces projets spatiaux totalement à perte.



Que le monde est simpliste.&nbsp;



&nbsp;La source des problèmes dont tu parles ne vient pas de là. C’est pas parce que t’investirais pas dans la recherche que ces problèmes là serait résolu. Et en plus ce serait une vision courtermiste. Il faut aussi investir et ne pas passer son temps à ne chercher que le profit immédiat.


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La fusée ne décolle pas avec son milliard d’euros dans la soute… Hein !

C’est de l’argent qui est investi pour développer des technologies, ça permet de créer des emplois, ça apporte des connaissances scientifiques supplémentaires… Bref rien d’inutile.

Et personne ne dit qu’il ne faut pas lutter contre la pauvreté par ailleurs.

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Pseudooo a écrit :



La fusée ne décolle pas avec son milliard d’euros dans la soute… Hein !

C’est de l’argent qui est investi pour développer des technologies, ça permet de créer des emplois, ça apporte des connaissances scientifiques supplémentaires… Bref rien d’inutile.

Et personne ne dit qu’il ne faut pas lutter contre la pauvreté par ailleurs.





D’ailleurs quand on maîtrisera le voyage spatial à 100 % (plus de risques d’explosion, etc…) et que le cout en aura été réduit, on pourra lutter contre la pauvreté en envoyant en voyage les nécessiteux dans le soleil. <img data-src=" />


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Prévois une place pour RévolutioN <img data-src=" />

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Cela dépendra de son compte en banque

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RévolutioN a écrit :



Et pendant ce temps on augmente le prix des hôpitaux, de l’électricité, etc, sous prétexte qu’on a plus d’argent.







Extrait de cette source :

“Combien dépense chaque européen pour financer l’ESA ?



En Europe, les investissements consacrés aux activités spatiales sont très faibles si on les ramène au nombre d’habitants : pour financer les programmes spatiaux, chaque citoyen d’un État membre de l’ESA verse au fisc environ le prix d’un ticket de cinéma. Aux États-Unis, les investissements consacrés aux activités spatiales civiles sont presque quatre fois plus élevés. “


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Saturne pas rond chez toi…

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Si je dois donner l’équivalent de 15 places de ciné jusqu’au lancement, suit prés à signer, ce sera un investissement plus intéressant que l’argent filer aux AD et cie.

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Voyager I et II sont l’exemple inverse…

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C’était bien tenté de se la péter avec un terme que personne n’utilise, mais Uranus et Neptune ne semblent pas classées comme “joviennes”.

fr.wikipedia.org Wikipedia

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En effet, Uranus et Neptune sont des géantes de glaces, ce ne sont même pas des géantes gazeuses.

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On trouve beaucoup de réponses différentes, plus ou moins spéculatives… Glace -&gt; Liquide

Finalement faut vraiment aller voir sur place, on sera fixés !

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Oui, c’est le seul moyen :)

Exploration d’Uranus et Neptune : une fenêtre de tir en 2031 - 2032, l’Europe va-t-elle se lancer ?

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