ExoMars : la sonde TGO a « fini de surfer », le travail va commencer

ExoMars : la sonde TGO a « fini de surfer », le travail va commencer

ExoMars : la sonde TGO a « fini de surfer », le travail va commencer

Fin 2016, cette mission de l'ESA et de l’Agence spatiale russe Roscosmos arrivait à destination et larguait l'atterrisseur Schiaparelli. Suite à une défaillance technique, il s'est par contre crashé sur la planète rouge, probablement à plus de 300 km/h.

Un demi-échec pour la mission puisque l’orbiteur d’étude des gaz à l’état de traces (TGO) était parvenu à s'installer correctement autour de Mars. Après plusieurs mois de freinage atmosphérique (une manœuvre répétée plus de 950 fois), la sonde a circularisé son orbite.

« En un an, nous avons réduit la vitesse de la sonde de 3600 km/h, en abaissant son orbite de manière appropriée » explique l'ESA.  L'équipe de contrôle va maintenant amener l'orbiteur à son altitude de croisière (400 km au-dessus de la surface environ).

« Le début des observations scientifiques est prévu aux environs du 21 avril » indique enfin l'ESA.

Commentaires (5)


C’est super que l’ESA maîtrise le freinage atmosphérique !


C’est si compliqué que ça d’un point de vue technique ?


L’atmosphère bouge suffisamment pour que le freinage soit entre deux fois moins et deux fois plus important que prévu. Donc ça nécessite d’y aller progressivement, freiner un peu, attendre pour voir à quoi ressemble la nouvelle orbite, puis recalculer en conséquence les paramètres du prochain freinage. Tout ça répété quasiment 1 000 fois apparemment.

Tout en gardant à l’esprit qu’il faut utiliser ce freinage au maximum pour économiser du carburant, sans pour autant endommager les panneaux solaires (qui sont utilisés pour freiner).








odoc a écrit :



C’est si compliqué que ça d’un point de vue technique ?





Si tu connais l’atmosphère visé, c’est à dire sa densité à toutes altitudes et positions données, non. Sauf qu’on sait déjà pas faire ça avec la notre, alors celle de Mars…



De fait, chaque passage pouvait ralentir la sonde de 0,5 m/s… ou de 2 m/s, de manière imprévisible. Du coup après chaque passage fallait réajuster l’orbite, pour pas trop descendre lors de la suivante. Donc une équipe de calculs orbitaux en permanence sur le bébé, 7j/7 !



Et plein de problème matériel potentiels, qui peuvent tous condamner l’orbiteur si ils surviennent pendant la manœuvre, car difficile de prévoir une solution de repli sur de l’aléatoire.



ok, merci à vous 2 <img data-src=" />


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