Europol démantèle WebStresser, un réseau d'attaque monnayant ses services

Europol démantèle WebStresser, un réseau d’attaque monnayant ses services

Europol démantèle WebStresser, un réseau d'attaque monnayant ses services

Europol peut crier victoire : les forces de l’ordre britanniques, américaines et néerlandaises ont joint leurs efforts pour faire tomber WebStresser.org. Le service est donc coupé et ses administrateurs ont été arrêtés.

WebStresser avait 136 000 utilisateurs enregistrés. Ils pouvaient, moyennant finance, acheter des attaques par déni de service contre des cibles. Une industrie du crime qui aurait fait, selon le communiqué d’Europol, de très nombreuses victimes : 4 à 6 millions d’attaques ont été recensées pour les trois seules dernières années.

N’importe qui pouvait s’enregistrer sur le site et déclencher des attaques contre une cible de son choix. Les tarifs commençaient à 15 euros. Les plus gros clients du service sont d’ailleurs inquiétés, Europol précisant que « d’autres mesures ont été prises ». Ils se trouvent aux Pays-Bas, en Italie, Espagne, Croatie, Australie, Canada ou encore à Hong-Kong.

On sait peu de choses sur les têtes pensantes de WebStresser. Selon KrebsOnSecurity, c’est le pirate « m1rk » qui aurait dirigé cette petite entreprise. De son vrai nom Jovan Mirkovic, ce jeune de 19 ans aurait subitement arrêté de publier sur Facebook au-delà du 3 avril, veille de l’opération. Sur la dernière photo postée, des dizaines de commentaires « RIP » ont été laissés.

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